Pour comprendre cette affaire, il faut remonter en 1963, année à laquelle, Drissa Koné dit Drissa gnènbléni a occupé un champ à Gouana qu’il a ensuite mis en valeur en y construisant un verger et une dizaine de puits à grand diamètre.
Le lotissement de cette parcelle de Drissa Koné remonte en 1978. Après sa mort, le champ était exploité par son épouse et ses enfants qui obtiennent un permis d’occuper en mars 2000.
En 2011, les héritiers de Drissa Koné décident de morceler ladite parcelle et confier les travaux de morcellement et de vente à l’agence immobilière Nyala. Le morcellement a été fait à Nyala en plus de 600 lots.
Mais le hic est qu’après les travaux de morcellement de l’agence « Nyala », une autre agence, l’agence immobilière «Sékou Sala» tombe en parachute sur les lieux avec un titre foncier qui date, seulement, selon nos investigations, de 2013. Le hic est que cette agence n’a pas puis, à ce jour, présenter son permis d’occuper. Et sans tarder, elle procède à un nouveau morcellement de la parcelle.
Question : comment l’agence Nyala a-t-elle fait pour avoir un titre foncier, sans le permis d’occuper ? La question demeure.
Mais ce qui est sûr, c’est que la tension entre les deux agences immobilières est montée d’un cran. Les 600 personnes qui ont déjà acheté des lots avec l’agence Nyala ont intimé aux responsables de l’agence Sékou sala de ne plus mettre pied à Guana.
Mais l’agence Nyala qui semble être sûre de son fait, joue la carte de l’apaisement et appelle ses clients au calme.
Aux dernières nouvelles, les documents présentés par l’agence Nyala au Domaine de Kati et à la préfecture de la même ville, sont authentiques.
Ces preuves permettront-elles de désamorcer la crise entre les deux agences immobilières ?
A SUIVRE
Abou Bethé