Certains maires du district de Bamako n’hésitent plus à signer un pacte avec Satan, dans le seul But de s’accaparer vaille que vaille les maigres espaces que le plan d’urbanisation avait laissé aux populations. Sur la sellette depuis des années, la dame de fer de la Commune I, est encore citée dans une affaire qui risque de faire du bruit dans les jours prochains. Pour s’être accaparer d’un espace vert réservé en complicité avec le maire Mme Conté Fatoumata Doumbia, le PDG de mondial sport Dramane Nimaga est appelé à en découdre le jeudi prochain devant la justice avec l’espace de loisir Conakry à Djelibougou.
Le mépris des maires Adema pour leur population ne fait plus l’objet d’aucun doute. Après le feuilleton du maire de la commune II Youssouf Coulibaly, celui de la commune I pour la 1nième fois est imminente. Incapable jusque là de solutionner la question des nombreux tas d’ordures qui infestent à longueur de journée le quotidien des populations de la commune I, Mme Conté semble avoir fait de la liquidation de tous les espaces réservés un point d’honneur. Après la vente de tous les espaces vitaux de la commune aux personnes nanties et autres opérateurs économiques peu soucieux du bien être des populations, l’équipe municipale s’est résolument tournée vers les quelques rares espaces verts dissimilés ça et là dans la commune et qui avaient jusque là échappé à sa voracité.
Sous le prétexte fallacieux d’y construire, comme par charité, un terrain de basket-ball pour la jeunesse de la commune, le riche millionnaire connu dans la vente de matériels sportifs et maintenant dans l’immobilier, Dramane Nimaga, veut tout simplement faire main basse sur un espace vert situé à coté de son domicile et non loin du siège de l’ADEMA en commune I. S’est-il aussi engagé à retaper le siège de l’Adema ? Certains pensent que le fond de ce pacte satanique est à ce niveau.
Selon nos sources, le propriétaire de Mondial Sport, a des intentions inavouées. Sous couvert de vouloir donner un terrain de basket à la jeunesse de la commune, il entend par la suite construire tout autour des magasins à des fins d’exploitation commerciale sur l’espace vert qui vaut, au moins, un demi hectare. Le plan machiavélique est désormais en marche. Il consiste à mettre de la poudre aux yeux de la jeunesse. Dans un premier temps avec la promesse qu’il y’aura un terrain de basket sans dire qu’il sera entouré de magasins à usage commercial. En second lieu, il mettra la population de la commune devant le fait accompli, celui de constater l’immeuble et un terrain de basket-ball propriétés privées de monsieur Nimaga. La suite est connue…. Pendant que la commune pleure de n’avoir pas de poumons pour respirer les responsables de la Mairie seraient entrain de savourer les dizaines de millions pris au nom de la jeunesse.
Sans aucun avertissement, le millionnaire fort de l’espèce craquante et trébuchante versé à la Mairie de la commune I, a déjà envahit l’espace en élevant un sous bassement qui dépasse les limites initiales, barrant du coup l’accès du bar restaurant tout en occupant une bonne partie de la voie principale. L’argument utilisé par Dramane Nimaga et ses complices de la Mairie est qu’il y existerait un projet de construction de chambres de passe. En réalité, le bar restaurant est clôturé par une haie vive à l’intérieur de laquelle se trouve des constructions démontables (kiosque en fer et hangar en bois), conformément aux clauses de l’autorisation provisoire d’exploitation.
A quoi sert un espace vert dans un quartier ?
De l’avis des urbanistes, une agglomération a une âme, elle doit vivre et respirer comme une personne humaine. C’est pourquoi, des trous d’air matérialisés par des espaces verts sont réservés pour la survie, la sécurité, la santé, le loisir, bref le bien être de la population. Malheureusement, nos autorités communes n’en ont que cirer. Tous les espaces verts on été vendus. Et à leur place ont surgi des immeubles commerciaux ou des habitations privées appartement aux nouveaux riches.
Des mouvements en vue :
A la vue du sous bassement en chantier, certains jeunes de la commune, soucieux du bien être de leurs concitoyens, se sont organisé et ont mené des investigations au niveau de la Mairie. Q’elle ne fut leur déception d’apprendre qu’au dessous de cette affaire se trouve la coquette somme de trente millions à leur nom par madame le Maire et ses complices. Scandalisés, ils ont pris l’option d’adresser une lettre de protestation au gouverneur, au ministre de la jeunesse, à celui de l’Administration territoriale, au ministre des Domaines de l’Etat, au premier ministre et au président de la république qui d’ailleurs, ayant compris l’appétit sans pareil des maires a pris l’initiative de protéger les quelques rares espaces verts de la capitale en les clôturant et en y construisant pour certains des infrastructures sportives.
Les jeunes n’attendent pas s’arrêter là, ils projettent de s’en prendre à la Mairie, aux biens des conseillers municipaux et à ceux de Dramane Nimaga, se trouvant dans la commune.
En menant une petite investigation sur les conseillers municipaux de la commune I, on s’est rendu compte que des gens qui sont partis de rien (sans qualification encore moins un travail) sont entrain de construire des stations d’essence et des maisons d’une valeur de 50 millions de FCFA. Dans quelle caverne d’Ali Baba ont-ils puisé ces sous?
Aux dernières nouvelles, les jeunes en mouvement auraient pris contact avec certaines entreprises de téléphonie mobile et certaines grosses sociétés étatiques pour construire des infrastructures sportives et de loisirs au bénéfice de la jeunesse et de la population afin de contrecarrer le plan farfelu de Mme Konté.
Vivement donc le procès du jeudi.
Alfonse Maïga