Spéculation foncière dans la commune rurale de Safo : Les autorités communales sur le pied de guerre

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La terre est devenue un véritable enjeu économique et de polémique dans notre pays, elle est aussi devenue le fonds de commerce de certains qui marchandent des parcelles à différentes personnes au vu et au su de tous. Le maire de Safo Guiro Traoré et ses conseillers ont animé une conférence de presse, le Mardi 15 Janvier 2019 au sein de la mairie de Safo. Ils ont dénoncé les pratiques malsaines des spéculateurs fonciers qui sont entrain de trouble l’ordre au sein de Diamissabougou où ils ont spolié plus de 30 hectares, un espace qui était destiné à l’Etat malien.

La terre est devenue un enjeu économique dans notre pays. Du coup, les autorités coutumières et traditionnelles, les maires, les préfets et les gouverneurs, attribuent des parcelles et le critère d’attribution ne se font pas souvent dans les règles de l’art et seront sources des problèmes. C’est le scénario au sein de la mairie de Safo où des spéculateurs fonciers sur la base du faux ont spolié des parcelles au vu et au su de tous a expliqué le maire de Safo Guiro Traoré. Selon lui, Diamissabougou situé entre Falayan et Sorokoro a été le terrain de chasse des spéculateurs fonciers qui en un temps record ont tous spolié touchant même à des parcelles qui étaient destinés à l’Etat ainsi que sur celles des particuliers. « Ce site immatriculé depuis 2008 au non de l’Etat malien à fait l’objet de beaucoup de conflit ; c’est en 2015 que ces spéculateurs sont entrés dans la danse et ont tout chamboulé. Ils ont sur la base du faux vendu tous les parcelles. Mes prédécesseurs ont tous été confronté au problème mais je compte le résoudre pour de bon cette fois-ci. Nous avons voulu entamé des discussions avec une commission des occupants des lieux qui n’ont pas de papier valable confirmant que les parcelles leur appartiennent dans le but de mettre la balle à terre et de voir ce que le conseil communal peut faire pour atténuer la tension au sein de la commune », révèle-t-il. Il a expliqué que la mairie dans le but de permettre a ceux qui ont déjà investi sur l’espace de ne pas sortir bredouille a entamé une procédure d’affectation auprès de l’Etat afin qu’il cède l’espace à la mairie et qu’elle redistribue dans les règles de l’art. Une démarche sabotée par les occupants des lieux déplore le maire de Safo. Le maire s’érige contre les spéculateurs fonciers de sa commune et demande à l’Etat malien de prendre à bras le corps ce problème foncier qui a ses yeux est une bombe à retardement et qui risque de mettre le feu à la poudre dans beaucoup de localités du pays. Dotigui Niaré le premier adjoint au maire de Safo a lui aussi abondé dans le même sens que le maire tout en sollicitant les occupants de la cite de Diamissabougou à contacter la mairie de Safo seule mairie habilitée à résoudre le problème pour de bon pour la quiétude et la communion au sein de la commune rurale de Safo. Cette tension est entrain de fracturer des tissus sociaux dans la commune rurale de Safo et les autorités doivent prendre des dispositions nécessaires afin que cesse de telles pratiques et que la vie reprend son cours normal. Tels sont les vœux des autorités communales.

 

Moussa Samba Diallo

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2 COMMENTAIRES

  1. Je suis victime apparemment c’est la mairie même qui a vendus la mienne deux los morcelé en 3

    • Après avoir bétonné pour le Grand Stade des lumières de Decines/Meyzieu, Collomb ou Kimfield continuent leurs agissements pro-bagnoles-cancer!

      Ils utilisent l’argent du Grand Lyon pour réaliser leurs opérations!

      yoncapitale.fr/actualite/le-grand-lyon-achete-leur-maison-pour-l-anneau-des-sciences/

      yoncapitale.fr/actualite/lyon-le-vrai-trace-de-lanneau-des-sciences-les-zones-boisees-menacees/

      Plusieurs lobbys se sont mis en marche pour défendre l’Anneau, à l’image de celui du béton et de la construction routière qui y voit l’un des derniers grands projets autoroutiers possibles sur l’agglomération avant que cela ne devienne socialement inacceptable (si ce n’est pas déjà le cas). Il y a aussi celui de l’hydrogène qui présente aux élus un futur avec des voitures propres, omettant qu’aujourd’hui 48 % des particules fines rejetées proviennent du freinage, des pneus et de l’usure de la route. Cela n’aura échappé à personne que si le métro de Lyon est électrique, ses tunnels affichent de fortes concentrations en particules fines. Les marches pour le climat réunissant jusqu’à 15.000 personnes à Lyon ont clairement affiché leur refus du projet jugé “climaticide”, quelques “vous serez morts quand l’Anneau des Sciences sera terminé, pas nous” ont fusé lors des mobilisations de la jeunesse pour le climat.

      Le risque c’est qu’on donne l’image de pouvoir préserver le centre de Lyon par des opérations de piétonnisation et d’exporter la pollution à l’extérieur.

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