Aujourd’hui il ne fait aucun doute que les autorités politiques et administratives ont pris conscience du danger qui risque d’embraser les villages de la zone Sanankoroba- Ouélessébougou à cause de la mauvaise gestion du foncier par le juge Dramane Diarra, aidé il est vrai par deux spéculateurs fonciers Bakary Doumbia(Molobala) et Fadjigui Doumbia(Digato). Du coup les populations de ces villages concernés, les cadres et fonctionnaires de ces villages résidant à Bamako et tout récemment tous les chasseurs du Djitoumou avaient dénoncé cela et en avaient fait appel aux plus hautes autorités du pays pour qu’ils mettent fin à cette injustice.
Selon nos informations, les avocats de ces villages ont introduit un recours d’annulation auprès de l’inspection judiciaire, du conseil supérieur de la magistrature et du syndicat de la magistrature, de la cour suprême et même au ministère de la justice, garde des sceaux. Joint par nos soins, un des avocats sous anonymat se dit très confiant pour le triomphe de la vérité. « Nous allons démontrer avec toutes les preuves à l’appui que le juge Dramane Diarra a tort et en aucun cas et démontrer que son ordonnance est nulle et non avenue. Une décision de la cour suprême dont la grosse a été délivrée ne peut plus être remise en cause par un tribunal de première instance. Nous estimons que c’est un abus de pouvoir qui se croit tout permis face à une population analphabète et vivant dans une précarité» confie t- il. A titre de rappel, le juge Dramane Diarra avait pris le 30 Novembre 2011, une ordonnance d’interdiction à l’encontre des habitants de Ces différents villages pourtant propriétaires. Ces espaces de terres portaient 1840 hectares. Nous suivrons avec attention la suite pour vous donner le verdict final. Pour l’heure, les deux spéculateurs fonciers à savoir Bakary Doumbia(Molobala) et Fadjigui Doumbia(Digato) restent totalement invisibles dans la zone. Espérons que cela puisse durer longtemps pour le bonheur de ces villages victimes qui sont en train de pousser un grand ouf de soulagement.
A suivre et à poursuivre…
Sadou Bocoum