Détournement à Kognoumani d’un lot devant abriter la mosquée, non payement des impôts par la population, utilisation des dynamites faisant des morts et campagnes de dénigrement sont entre autres problèmes qui font souffrir le maire de Djalakorodji. Lire notre grand format.
En effet, dans une attestation datée du 14 juillet 1998 qui circule actuellement, Dori Coulibaly, le feu chef du village de Nafadji a attribué une parcelle aux musulmans de Kognoumani. Le hic c’est que ce lot aurait été vendu à un particulier par certains conseillers communaux à l’insu du maire de Djalakorodji, Oumar Guindo. Or, la signature de Mme Coulibaly Awa Kéita troisième maire est apposée sur le document de vente. Ce qui suscite et continue à susciter des remous.
Car en réalité, cette femme n’est habilitée qu’à signer les papiers de mariage et les actes de naissance. Pas plus ! Pourtant, Mme Coulibaly dit ignorer comment et pourquoi elle a signé ce dossier s’est glissé dans ses mains. Aujourd’hui, elle souhaiterait que la lumière soit faite sur cette affaire qui a entamé sa réputation et compromis sa carrière politique. En sus, elle aurait affirmé que «la légalisation n’est qu’une simple certification entre vendeur et acquéreur» et que partant de ce principe (tiré de ses propres explications juridiques), la présence de sa signature sur le document de vente légalisé ne l’engagerait aucunement. Est-ce vrai ?
D’autre part, à noter que Néguéba Coulibaly, en tant que témoin de Dori Coulibaly (le chef de village de Nafadji décédé il y a quelques années) serait soupçonné d’être le vendeur de la parcelle mise à la disposition de la communauté musulmane de Kognoumani par le défunt. Par ailleurs, il convient de rappeler que la Commune rurale de Djalakorodji est en train de changer de visage grâce aux dévouements palpables et aux initiatives noble du maire Oumar Guindo.
Pourtant, les impôts servant de ressources financières pour le développement local sont quasi inexistants. A preuve, lors d’une émission «Ma cité en marche» diffusée sur la TM 2 (ORTM) le maire Guindo a osé lancer un véritable défi aux populations de sa commune. «Où est celui ou celle qui a pu s’acquitter de ses taxes annuelles ? », avait-il demandé.
Au moment où le maire se décarcasse pour tirer Djalakorodji de son sous développement endémique, l’un de ses conseillers en l’occurrence, Madou Coulibaly, se serait rendu coupable en incitant certains jeunes à détruire une pompe manivelle installée par une ONG mais équipée par Oumar Guindo. Cet outil permettait aux habitants de Noumoubougou (un secteur à densité démographique) de pallier à la pénurie d’eau qui est une denrée rare à Djalakorodji à cause de l’assèchement des nappes phréatiques.
Comment lutter contre l’accaparement des réserves foncières de Djalakordji ? Qui en sont les auteurs ? Comment mettre fin à l’usage des dynamites par les puisatiers et les exploitants de carrière de graviers qui ont fait des morts ces derniers mois? Que faut-il faire pour déjouer les campagnes de dénigrement entreprises par les détracteurs politiques ? Les réponses à toutes ces questions dans notre prochaine parution.
Oumar BAH