Bamako a abrité, les 14 et 15 Avril 2011, le 2e séminaire sous-régional interparlementaire de l’Afrique de l’ouest sur le thème : «la sécurisation foncière en Afrique». Il était organisé par l’Assemblée nationale du Mali en partenariat avec l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) et le notariat francophone. La cérémonie d’ouverture était présidée par Dioncounda Traoré président de l’Assemblée nationale du Mali, en présence d’Abdrahamane Sylla président délégué de la section malienne de l’APF, des experts du notariat francophone, des cadres nationaux et internationaux du secteur foncier et d’autres personnalités de marque.
La terre est sacrée dans toutes les cultures et traditions du monde. Elle est un bien commun des communautés qui vivent ensemble. La terre détermine aussi le lien indissoluble de chaque individu avec sa communauté d’origine. Ainsi, les enjeux liés à elle sont multiples. En effet depuis quelques années, nos terres sont sources d’histoires et de conflits entre communautés.
Face à ce problème, les parlementaires ne sont pas restés inertes et insoucieux. D’où l’objectif de ce deuxième séminaire qui vise à informer et à sensibiliser les élus de
Deux jours et autour de trois tables rondes, les travaux ont permis aux principaux acteurs du secteur et aux députés d’aborder plusieurs questions. Entre autres la sécurisation foncière en milieu urbain et rural, le financement des titre fonciers ainsi que la problématique de la désertification et de la déforestation dans l’espace de l’Afrique de l’ouest.
Selon le président de l’Assemblée nationale du Mali, l’honorable Dioncounda Traoré, de la sécurisation foncière dépend tout court celle de nos États. «Nos terres sécrètent des conflits parfois douloureux, des conflits entre les États autour des portions de terre ou entre les membres d’une même famille», a-t-il fait savoir. «L’importance croissante du foncier aux plans national et international peut s’expliquer par le fait que l’autosuffisance alimentaire constitue un objectif prioritaire. Et la disponibilité de la terre étant un passage obligé pour l’atteinte de cet objectif, c’est facile de comprendre la ruée actuelle vers les terres», a poursuivi le président de l’Assemblée nationale du Mali.
Rappelons qu’en Décembre 2009, la problématique du foncier au Mali avait été analysée et discutée dans ses dimensions essentielles. C’était lors des états généraux du foncier. C’est pourquoi au cours de sa prise de contact avec le nouveau gouvernement, le président de
Bréhima Coulibaly