Les clients de la cité Canal II de Missaboubou de la Société Foncière et Immobilière du Mali (SIFMA-Sa) sont unanimes là-dessus : lenon-respect des engagements est le sport favori de la SIFMA. Une situation devant laquelle, les clients qui ont longtemps pris leur mal en patience entendent briser le silence. Ils sont en train de s’organiser pour saisir les autorités de tutelle avant de traduire cette société en justice si jamais, elle ne respecte pas ses engagements dans un bref délai.
Nombreux sont les clients de la SIFMA qui sont aujourd’hui déçues par le comportement des responsables de cette société qui n’ont que faire des engagements qu’ils ont pris à travers les contrats de vente qu’ils ont signés avec leurs clients de la cité canal II de Missabougou.
En effet, dans ce contrat, il est indiqué que la société met à la disposition des clients un site viabilisé avec l’eau et l’électricité.
Une opération lancée en grande pompe, il y a quelques années. Le boucan à grand renfort de publicité a fait ruer de nombreuses personnes vers cette société, surtout, les Maliens de l’extérieur.
Les engagements foulés au pied par la direction
A la SIFMA, il ne faut surtout pas compter sur la direction pour la résolution de ses problèmes. Les clients de la cité Canal II ne diront pas le contraire.
Le DG Mamadou G. Coulibaly et son adjoint El Hadj A. Kouyaté ont d’autres chats à fouetter. Ils ont d’autres marchés plus juteux à exécuter. Et n’ont plus le temps de se soucier du sort des clients de la cité Canal II de Missabougou, qui constituent leur dernier souci.
Ces deux responsables qui se montrent très accessibles avec les potentiels clients avant la conclusion des contrats de vente de terrain, tournent casaque une fois le marché conclu et deviennent inaccessibles. Mieux, ils ne reçoivent plus les clients qui ont des réclamations à faire. L’argumentaire avancé par la secrétaire est toujours qu’ils sont en réunion ou en déplacements pendant qu’au service commercial, leur présence au bureau est signalée.
Du coup, le cœur inondé de regrets de nombreux clients ne cachent pas leur amertume.
« J’ai payé un terrain de 200 m2 avec la SIFMA à la cité Canal II de Missabougou à 5.500.000 FCFA il y a plus de quatre ans, suite aux promesses du DGA de cette société d’avoir mon titre foncier dans trois mois. Depuis ce jour, non seulement je n’ai pas eu mon titre foncier, mais aussi, la zone n’a pas été viabilisée comme il se doit. En plus, la société n’a pas fait l’installation des tuyaux pour les branchements sur le réseau de la SOMAGEP pour l’eau , comme promis dans le contrat de vente ». Et de poursuivre que malgré cette situation, pour sortir de la location, il s’est débrouillé comme bien d’autres clients de la zone pour construire sa maison.
Mais le comble selon lui, est qu’après avoir construit sa maison et payé les frais de branchement à la SOMAGEG, cela fait deux mois que cette société envoie ses techniciens pour faire le branchement, alors que la SIFMA n’a pas respecté ses engagements dans ce sens.
Un autre client qui en a jusqu’à sa gorge avec la SIFMA témoigne : « aujourd’hui, je n’ai aucun document certifiant ma propriété sur ma parcelle à part une attestation de vente, contrairement à ce que la direction m’avait promis il y a 5 ans quand j’achetais la parcelle. On m’avait dit que j’aurais mon titre foncier avant fin 2010, et que les branchements sur SOMAGEP et EDM seraient faits incessamment ». A ce jour dit-il, à part les branchements sur EDM-Sa, rien n’a été fait dans le sens de l’accès à l’eau sur le site. Et les clients attendent toujours leurs titres fonciers et l’installation des tuyaux dans les rues pour faire leurs branchements sur le réseau de la SOMAGEP.
Pour pousser la société à respecter ses engagements, les clients de la cité Canal II de Missabougou commencent à s’organiser avec l’intention de saisir le ministre du Domaine et des Affaires Foncières sur leur cas. Mieux, ils entendent trainer en justice la SIFMA pour non-respect de ses engagements auprès de sa clientèle.
Affaire à suivre.
Georges Diarra
laisser les gens travailler , la SIFMA.SA EST UNE ENTREPRISE CITOYENNE QUI TRAVAILLE POUR LES MALIENS.
LE CHIEN ABOIE LA CARAVANE PASSE.
laisser la SIFMA en paix. pour une fois Une société refuse de tremper dans la magouille alors elle est l’objet de toute sorte de complots et de calomnie et de mensonges grosiers . TJIKAN ne te discredite pas pour des mal honnetes. deja tu utilises les moyens de l’Essor et le salaire indu de l’Essor et la promotion d’un autre journal, personne ne te dit rien parce que jusque là ça va mais si tu mets ta plume au service du mal à savoir la Mafia du Foncier de Bamako alors TJIKAN tu es foutu.
Car Bè féré tiguèlé do I kôn.
Monsieur le journaliste il ne faut pas avertir SIFMA sur ce que les clients vont faire sinon elle prendra le devant et en corrompant la justice laisse les choses evoluées
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