Réforme de la gestion foncière du Mali : Une table ronde se tiendra le 16 octobre prochain

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Agonie de l’UDD en commune VI
Tiéman Hubert Coulibaly

Une table ronde pour la mise en place du cadastre se tiendra le jeudi 16 octobre prochain à Bamako. Cette table ronde s’inscrit dans le cadre de la présentation de la réforme de la gestion foncière aux partenaires techniques et financières, à travers le ministre des Domaines de l’Etat, des Affaires foncières et du patrimoine.

 

L’objectif recherché à travers cette table ronde est de réunir tous les partenaires techniques et financiers pouvant intervenir dans le domaine du foncier au Mali, autour de la réforme de la gestion foncière visant à l’instauration d’un cadastre, pour faire le point des financements acquis ou avancés en vue de traduire dans la réalité les engagements des partenaires au développement à participer au financement de ce projet, selon un calendrier à valider.

 

 

Il s’agit aussi d’expliquer, entre autres, la problématique de la gestion du foncier au regard des enjeux de développement économique, fiscaux, urbains, périurbains, ruraux et de justice ; d’expliquer le projet de réforme de la gestion foncière visant l’instauration d’un cadastre pour le ministère des Domaines de l’Etat, des Affaires foncières et du patrimoine, tel qu’il a été partagé en comité interministériel d’élaboration d’une stratégie de mise en œuvre du cadastre ; de faire connaître les besoins de financement des différents volets du projet global. Mais également d’enregistrer des engagements ou des annonces de contribution au financement des besoins identifiés ; de définir un cadre de suivi du projet entre le gouvernement et les partenaires ; de bénéficier du soutien des partenaires et s’assurer de leur mobilisation et accompagnement tout au long du processus de mise en place, et enfin, d’échanger sur l’architecture générale du projet.

 

Cette longue et coûteuse entreprise est également bénéfique et nécessaire pour aujourd’hui et l’avenir de notre pays. Elle est envisagée sur la période 204-2018. En effet, l’investissement nécessaire est estimé à environ trente milliards de francs Cfa sur cinq ans, sur lesquels la participation de l’Etat s’élève à environ dix milliards de francs Cfa et environ vingt milliards de francs Cfa restent à financer.

 

La pérennisation du projet engage des charges récurrentes évaluées entre quatre-cents et trois-cents millions de francs Cfa par an pour l’Etat, en dehors de la collecte de l’impôt foncier créé à terme.

 

Par ailleurs, le projet engendre des bénéfices financiers et sociaux avec pour la seule fiscalité foncière, une cible de recettes pouvant être estimée dans l’ordre de vingt milliards de francs Cfa par an à partir du moment où elle se met en place.

 

Diango COULIBALY

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3 COMMENTAIRES

  1. vivement ses reformes car le mal n’a que trop duré. cette bande de fonctionnaire voyous qui avaient transformer les domaines en patrimoines personnel doit disparaitre de la nouvelle gestion. C’est pour cette raison qu’ils en veulent à leurs nouvelle directrice qui depuis son arrivée a posé des jalons forts. bon courage M le ministre et Mme la directrice.

  2. une volonté affichée et un objectif qui s'il est atteint est un grand pas pour le pays.

  3. Vivement cette table ronde qui pourra lancer les jalons du cadastre tant attendu.
    Mon souci est que le moment est mal choisi. On pourra certainement convaincre les PTF de l’utilité, de l'importance socio –économique et judiciaire du projet mais quant à mettre la main à la poche ça ne sera pas dans l’immédiat au regard du tourbillon de surfacturation qui mouvemente notre gouvernement. Une suite sera favorable quand ce pays aura redoré son image stigmatisée.
    Ces Toubab cravatés aiment donner l'argent quand ils savent que ça arrivera à bon port et que ça sera utilisé à bon escient.

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