Recours pour excès de pouvoir au sujet des 95 ha de Missabougou et Yirimadio : Le Tribunal administratif dit non au Gouverneur Ibrahim Féfé Koné

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Décidément, c’est la fin d’un long bras-de-fer ayant opposé les victimes des inondations de Missabougou et Yirimadio au Gouverneur du district de Bamako, Ibrahim Féfé Koné, à propos des 95 hectares qui leur avaient été donnés, pour leur recasement, par la mairie de la Commune VI. Rappelons que cette décision, annulée par le Gouverneur du District, avait obligé les bénéficiaires à s’en référer au tribunal administratif qui vient, justement, de leur donner raison.

Décidément, c’est la fin d’un long bras-de-fer ayant opposé les victimes des inondations de Missabougou et Yirimadio au Gouverneur du district de Bamako, Ibrahim Féfé Koné, à propos des 95 hectares qui leur avaient été donnés, pour leur recasement, par la mairie de la Commune VI. Rappelons que cette décision, annulée par le Gouverneur du District, avait obligé les bénéficiaires à s’en référer au tribunal administratif qui vient, justement, de leur donner raison.

 Le ministre des Mines, Abou-Bakar Traoré face aux membres de la Jeune Chambre Internationale-Mali, bamako élite

«L’or représente 80,47 % des recettes d’exportation du Mali»

La part de l’or dans le PIB est passée de 2% en 1995 à 8% en 2008. La même année, le secteur a créé 7880 emplois, avec un salaire total de 8,7 milliards de FCFA. Le secteur représente 80,47 % des recettes d’exportation du pays.

Impacts du secteur de l’or sur l’économie du Mali ". C’est le thème qui était au centre d’une conférence-débat organisée, le samedi 12 juin, à l’Hôtel Radisson, par la Jeune Chambre Internationale (JCI-Mali), Bamako Elite. Pour débattre vrai, le ministre des Mines, Abou-Bakar Traoré, était face à un public, curieux et très soucieux de son avenir.

Dans sa déclaration liminaire, le ministre des Mines, Abou-Bakar Traoré, a rappelé que le sous-sol malien regorge de beaucoup de substances minières. On y retrouve de l’or, des indices de bauxite, environ 1,5 milliards de tonnes de réserve en fer, des anomalies d’uranium de 200 km2 et 400 km2 de surface, 220 indices de pierres fines (grenat, prehenite, calcedoine), plus de quatre millions de tonnes de réserves en lithium. S’y ajoutent les réserves en manganèse  (plus de 10 millions de tonnes), en schistes bitumineux (870 millions de tonnes), en sel gemme (53 millions de tonnes), des indices de cuivre, de plomb, de zinc, de vanadium, d’étain, de tungstène, ont été découverts. Le Mali possède 987000 km2 de bassin sédimentaire en matière de pétrole avec 29 blocs de recherche pétrolière sur lesquels 15 font l’objet de conventions de recherche.

 Revenant sur le sujet du jour, le conférencier a  précisé que la production aurifère constitue la principale activité minière avec 7 sociétés d’exploitation et l’orpaillage.  On le retrouve  dans les zones sud et ouest du Mali. Sa part, dans le PIB est passée de 2% en 1995 à 8% en 2008. La même année, le secteur a créé 7880 emplois, avec un salaire total de 8,7 milliards de FCFA. Le secteur représente 80,47 % des recettes d’exportation du pays.

Les perspectives,  au ministère des Mines, concernent essentiellement l’augmentation du niveau  de la production de l’or, la diversification de la production minière, l’amélioration du cadre législatif et réglementaire, à travers la relecture du code minier et l’intégration des mines à l’environnement économique et social.

La question du ciment s’est vite invitée dans les débats. Quelle est la garantie de l’Etat pour éviter la concurrence déloyale et le monopole du marché ? Accusé, depuis un certain, d’avoir favorisé une société française au détriment de la société mixte d’exploitation Diamond Cement-Mali SA, filiale du groupe indien WACEM,  cette question, posée au fond de la salle, a beaucoup retenu l’attention du ministre-conférencier. Il a été clair sur le sujet. Selon le ministre, son département n’a, nullement, une volonté délibérée de bloquer ou mettre en retard  un quelconque processus d’implantation de WACEM au Mali. A l’en croire, tout est parti de la volonté de WACEM d’augmenter son potentiel d’exploitation, à travers une demande de permis d’extension.   C’est-à-dire, en plus des 33 millions tonnes de calcaire  de son projet de cimenterie intégrée à Astro,  WACEM a introduit  une demande d’acquisition du permis d’exploitation du site de Djikoye réputé renfermer une reverse de 6 millions de tonnes de calcaire. Mais, dit-il, il se trouvait que ce site avait, déjà, fait l’objet d’un permis pour une autre société qui a beaucoup avancé dans ses travaux. Malgré tout, WACEM tient au site maintenant et tout de suite. Alors, qu’en la matière, il y a des procédures à suivre et à respecter, qui ne sont pas toujours une décision politique. En plus, le ministre a soulevé un certain nombre de questions. Pourquoi, WACEM ne peut pas commencer son exploitation avec ses 33 millions de réserve de calcaire ?  Mieux, le Mali a-t-il intérêt à n’avoir qu’une seule société d’exploitation de ciment ?

Abdoulaye DIARRA

 

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