C’est une soixantaine de familles qui se sont retrouvées dans la rue, du jour au lendemain.
Nous nous sommes rendus sur les ruines et dans la désolation pour y rencontrer éventuellement des victimes. Ne sachant désormais où aller, certaines sont restées sur place, et ont été généreusement accueillies par les familles voisines. Nous avions rencontré deux d’entre elles, une mère pleine de tristesse et un autre père dont les courroux ne se sont pas encore apaisés. Ils ont souhaité garder l’anonymat.
Une quelconque structure s’est-elle rendue sur place ne serait que pour les consoler, avons-nous interrogé ? Pas le moindre du monde. «Nous avions été abandonnés à notre triste sort», déplorent-ils.
A la question de savoir où sont partis les autres ex-habitants, ils affirment ne pas trop savoir : «Certains se trouveraient en location dans les mêmes parages. D’autres, dont les parents ont plus de moyens les ont fait loger ailleurs, dans d’autres quartiers de la capitale… ». Une chose est sûre, déplorent-ils, les membres de la plupart des familles concernées ne se trouvent plus ensemble. Ils ont été séparés par la force des choses. Tous ont cependant la même volonté de traîner l’Etat devant les tribunaux.
Ils ont d’ores et déjà créé un «collectif des déguerpis de Souleymanebougou» pour les besoins de la cause. Ils sont désormais unis dans la douleur.
«Nos autorisations de construire ont été délivrées par les autorités et en bonne et due forme. Les déversements ont été faits au niveau des caisses de l’Etat bien avant les travaux… Nous allons interpeler l’Etat à la justice pour savoir le pourquoi de cette démolition à souleymanebougou. Car nous avons tous des papiers évidents sinon les autorisations de construire. Si, le Mali est un pays de droit, nous le saurons à l’issue de cette affaire… Ces autorisations ont été délivrées par l’Etat. Mais personne ne nous a demandé de les fournir. Que ces autorités sachent que nous sommes tous des Maliens d’abord. Tous les textes régissant des domaines fonciers ont été aussi respectés pour pouvoir nous s’installer. Nous réclamerons nos droits à l’Etat ; et nous irons jusqu’au bout» nous ont-ils affirmé.
Selon les confidences recueillies sur place, c’est l’ancien préfet de Kati, M. Ibrahim Sylla qui a vendu la plupart de ces parcelles. Il était le représentant de l’Etat mandaté pour ce faire. Mais où se trouverait-il de nos jours. « Nous savons qu’après Kati, il a été nommé conseiller au Ministère», précisent notre interlocuteur. Donc une promotion !
B.S. Diarra et Saba Ballo
il faut en finir avec la mafia du foncier au mali . ils sont la et existe les propriétaires des terrains escroqués par ces réseaux vendeurs et receleurs. il faut penser a ses propriétaires qui attendent depuis des années dans l impunité . le mali n est pas une république bananiere ou une jungle ou la cosa nostra regne au dessus de tout. il faut raser toutes ces maisons construites sur les terres des pauvres gens y compris sur le domaine public. especes réservé pour les ecoles centres de santé terrain de foot marché espace de rencontre fete et événements culturels et autres etc…il faut que tout les maliens soutiennent cette action contre la mafia du foncier. c est pas ibk ou bathiely c est une décision pour rendre justice pour une fois aux victimes escroqués par des gens ont trop sévits dans ce pays.
Bravo bathily
La diversion incontrôlée de Mohamed Aly Bathily à Souleymanebougou ou la justice selon un ministre
Conscient de la soif de justice des maliens dans un pays d’injustice dans lequel il a scandaleusement échoué de dire la loi en s’illustrant en tant que ministre de la justice par la libération des pires criminels du terrorisme international tout en fermant bouche et yeux sur les scandaleuses affaires de surfacturations et de déni de droit de l’avion Boeing 737 d’IBK et ses valets et du marché public des équipements dits militaires, Mohamed Aly Bathily s’offre un étrange rôle de justicier taillé sur mesure au ministère des domaines du Mali.
Sa nouvelle trouvaille, se substituer à la justice malienne pour démolir des maisons d’autrui au motif que cela a été décidé par les plus hautes autorités du pays.
Après son forfait culotté à Souleymanebougou il s’exprimait en ces termes:
“Cette opération de démolition a été décidée en accord avec les plus hautes autorités du Mali, conformément aux dispositions de l’article 67 de la loi fixant les règles de l’urbanisme qui dispose : en cas d’extrême urgence, ou s’il s’agit de constructions édifiées sur un terrain occupé sans droit ni titre foncier ou encore s’il s’agit de constructions en matériaux précaires, l’administration peut procéder d’office à la démolition et à la mise en état des lieux aux frais de l’intéressé après avoir fait établir la description contradictoire des biens à détruire».
Fin de citation!
Comme Mohamed Aly Bathily s’accroche à la loi comme un bébé apeuré s’accroche au dos de sa maman, il va falloir lui expliquer ce que c’est que la loi et l’application de la loi.
Dans une démocratie il y a ce qu’on appelle la séparation des pouvoirs et cela est garantie par la constitution du 25 février 1992 au Mali.
A ce titre, l’exécutif c’est à dire le président de la république et son gouvernement dont fait partie le ministère de Mohamed Aly Bathily, a l’initiative de la loi et de la conduite des affaires publiques à travers les actions gouvernementales.
En outre, l’exécutif promulgue la loi mais ce sont les députés élus à l’assemblée nationale qui votent la loi.
Une fois votée et promulguée nul n’est censé ignorer la loi.
Mais malgré cela si la loi est enfreinte par un citoyen ou une organisation ou toute autre entité, l’exécutif peut engager la force publique pour faire respecter la loi.
A ne pas confondre enfreindre la loi et litige entre citoyens ou entre citoyens et une organisation ou toute autre entité.
En cas de litige, c’est à la justice de trancher conformément à la loi et non l’exécutif à fortiori un ministre de la république.
Dans le cas d’espèce de Souleymanebougou, il s’agit bien d’un litige foncier entre ceux dont Mohamed Aly Bathily a imprudemment démolit les maisons et une entité publique appelée ACI (Agence de cession immobilière).
L’article 67 de la loi dont évoque le ministre Mohamed Aly Bathily précise très bien “….s’il s’agit de constructions édifiées sur un terrain occupé SANS DROIT ni titre foncier…”
Est-ce que Mohamed Aly Bathily a-t’il d’abord demandé à la justice du Mali de prouver par un PROCÈS ÉQUITABLE que les occupants de Souleymanebougou dont il a détruit les maisons n’avaient pas de DROIT sur les terrains objet du litige avec l’ACI?
La réponse est claire c’est NON!
Alors pourquoi Mohamed Aly Bathily et ses “plus hautes autorités” se substituent-ils à la justice malienne pour s’attaquer aux biens immobiliers et mobiliers d’autrui au motif qu’ils n’ont pas de droit sur les terrains en question?
Le gouvernement du Mali sous IBK est-il maintenant confondu à la justice du Mali?
Depuis quand un ministre juge un litige foncier?
Si quelqu’un a violé la loi c’est bien le ministre Mohamed Aly Bathily qui prend sans vergogne la place de la justice malienne pour décider droit de vie ou de mort sur le patrimoine immobilier et mobilier des citoyens maliens en violation flagrante des principes constitutionnels de la séparation des pouvoirs au Mali.
Alors que le ministre Mohamed Aly Bathily cesse de violer la constitution du Mali et qu’il se remette lui-même à la disposition de la justice malienne pour répondre de ses forfaits et surtout porter réparation aux dégâts prémédités sur biens immobiliers et mobiliers d’autrui à Souleymanebougou.
Cette réparation doit compter non seulement la remise en état des biens immobiliers et mobiliers indûment détruits mais aussi et surtout les dommages et intérêts pour atteintes à la quiétude et à l’intégrité physique, morale et psychique des occupants lésés de Souleymanebougou.
Que Bénisse le Mali démocratique!
Salute!
Bravo bathily
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