Problème Foncier à Diatoula :Mohamed Ag Erless en possession de son droit

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Nos populations sont beaucoup confrontées à d’énormes problèmes de parcelles. Le problème se pose souvent dans le District de Bamako et dans le Cercle de Kati. Autant dire que le problème foncier se pose avec acuité dans notre pays. Impossible donc de qualifier et de quantifier les tracasseries que subissent aujourd’hui les Maliens dans cette histoire de foncier.

L’exemple de Sirakoro Méguetana qui est aujourd’hui source de toute sortes de polémiques retient notre attention. Magouilles et escroqueries, voilà ce qui se trame dans cette localité. Et ce n’est Mohamed Ag Erless qui le démentira. Lui qui avait une parcelle CH3 d’une superficie de 93a 50ca TF n°4757 sur le site de Diatoula dans le Cercle de Kati. La polémique s’était bien enflée autour de ladite parcelle.
En effet, le sieur Mohamed Ag Erless a bien failli être dépossédé de son terrain. Mais enfin, il peut aujourd’hui pousser un ouf de soulagement puisque la justice a tranché en sa faveur et l’a remis dans ses droits.

Alors qu’il avait son titre foncier TF n°4757, Mohamed Ag Erless a été surpris que certains individus avaient entamé des travaux de construction sur son terrain.

Par une requête enregistrée au Greffe le 29 octobre 2007 sous le N° 986, Me Hamadi Karembé, agissant au nom et pour le compte du sieur Mohamed ag Erless, saisissait le Tribunal de céans d’un recours visant à annuler les titres provisoires N° 1127 CKTI-DOM, 1130 CKTI-DOM, 1131 CKTI-DOM et N°1132 CKTI-DOM du 5 octobre 2005 du Préfet du cercle de Kati aux noms de Issa Coulibaly et 3 (tiers) autres. La requête ainsi que le mémoire ampliatif ont été notifiés tout d’abord à la Direction générale du Contentieux de l’Etat pour le compte du Préfet du Cercle de Kati et ensuite aux intervenants forcés représentés par Me Badian Hagge.

Pour rentrer dans ses droits, Mohamed Ag Erless adressa le 15 septembre 2010, une lettre au Ministre de la Sécurité intérieure pour lenteur administrative et obtint une grosse d’expulsion et de démolition de la justice, alors que les personnes frauduleuses avaient entamé des travaux de construction. L’étude de Me Hamidou Coulibaly, Huissier de justice près la Cours d’appel de Bamako saisi pour l’exécution de cette décision, avait alors introduit une requête auprès de la Brigade de la gendarmerie de Kalabancoro, afin de lui prêter main forte. Mais, en vain. C’est alors qu’il a écrit au Médiateur de la République. Il finira à avoir gain de cause le 27 octobre 2010 avec la démolition qui a eu lieu.
La question qui brûle les lèvres est de savoir s’il est impératif de saisir le Médiateur de la république avant qu’une décision de justice soit appliquée. Cette question reste posée.
Seydou Oumar N’Diaye

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