Problématique du foncier au Mali ; La CNOP outille les journalistes

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L’accès équitable et sécurisé à la terre et aux ressources naturelles constitue, de plus en plus, une préoccupation majeure non seulement des Etats mais aussi de l’ensemble de la communauté internationale. Par ailleurs, il est unanimement admis que la mise en œuvre des principes des Directives volontaires peut effectivement contribuer à renforcer les droits d’accès à la terre et la sécurité foncière des petits producteurs des pays en développement en général et d’Afrique de l’Ouest en particulier. C’est fort de ce constat que la CNOP a initié, le jeudi 9 juillet 2015, un atelier de formation et d’information à l’intention des journalistes. Deux thèmes importants ont été abordés au cours de cette rencontre. Il s’agit notamment : des Directives volontaires et des grands axes et orientations de la politique et législation foncière au Mali. Ces deux thèmes ont, respectivement, été soutenus par Chantal Jacobeti et Moussa Djiré. Dans son exposé, Moussa Djiré a expliqué que le droit foncier a été élaboré pour protéger et sécuriser les individus. Mais à l’en croire, la politique adoptée par les dirigeants politiques ne permet pas au droit d’atteindre ses objectifs. Car, explique-t- il, l’instrument juridique de sécurisation qu’est le titre foncier, ne permet pas à l’état actuel de sécuriser les Maliens dans leur majorité. « Pour preuve, j’ai réalisé en 2007 une étude sur les titres fonciers à Sanankoroba. Sur les 268 titres fonciers recensés dans la localité 4 seulement appartenaient aux paysans. Les 264 autres titres étaient pour des fonctionnaires », a affirmé M. Djiré.    

Youssouf Z.

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1 commentaire

  1. Ça devient très préoccupant au Mali le problème foncier pourtant le Mali n’est seulement bko il y’a beaucoup de terrain vide dans le nord même pas cher

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