Le ministre de l’Equipement et des transports, Mahamadou Hachim Koumaré en compagnie de son homologue des Domaines de l’Etat et du cadastre, Mohamed Aly Bathily ont effectué, le lundi 5 mai 2015, une visite de terrain sur la ligne ferroviaire qui traverse la capitale. L’objectif de cette visite consistait à aller constater l’occupation illicite et anarchique dont le chemin de fer et la gare de marchandises de Korofina font objet par les spéculateurs foncier.
près l’annulation des titres fonciers de 198 hectares dans le cercle de Kati pour non respect du code foncier, le ministre Bathily et son homologue de l’équipement semblent déterminer à mettre un terme à l’occupation illicite et anarchique du domaine ferroviaire. Pour ce faire, les deux ministres ont passé leur parole à l’acte en effectuant dans le début de la semaine une visite de terrain dans les lieux occupés illicitement par les gens.
Cette visite a commencé en commune I du district de Bamako où les visiteurs ont pu constater l’ampleur de l’occupation illégale du chemin de fer par les populations. A Sotuba comme à la gare de marchandises de Korofina, on peut voire des contractions dans le domaine ferroviaire en violation de la loi qui stipule que ” la servitude ferroviaire qui est de 50 mètres de part et d’autre des fils de rails en rase campagne et de 25 mètres dans les centres urbains, l’occupation doit obéir aux caractéristiques essentielles de la précarité et de la révocabilité, conformément au décret N° 113 P-RM du 09 mars 2005 fixant les règles spécifiques applicables aux différentes catégories de servitudes en matière d’urbanisme”.
La gare de marchandises de Korofina qui est occupée illisiblement aujourd’hui à 50% par les spéculateurs fonciers, a été créée suite à l’encombrement de la gare voyageuse de Bamako. Et c’est là que s’effectue la quasi-totalité des opérations de Transrail. Les wagons sont placés et mis à la disposition des clients qui, sous filtrage de Transrail accèdent à l’intérieur de la gare avec des camions et autres engins pour accomplir leurs actions.
Pour des raisons de sécurité et de fluidité des opérations, Transrail S.A. ne peut partager la propriété de ces lieux avec personne. Car la sécurité des biens dans les magasins et wagons estimés à des milliards, relève de la seule et unique responsabilité de Transrail.
Selon Bréhima Coulibaly, directeur de la gare: “ à l’entame des travaux de construction par les bénéficiaires, nos opérations frisent déjà l’asphyxie “. ” Que se passerait-il lorsqu’ils s’installeront véritablement pour transformer notre lieu de travail en un véritable marché? L’installation de ce marché signe inéluctablement la fin du chemin de fer au Mali” a-t- averti.
A l’en croire, Aujourd’hui, leurs opérations sont presque à l’arrêt faute de fluidité de nos mouvements à cause de la densité des activités illégales. Ainsi, il a exhorté les autorités à mettre fin dans les meilleurs délais à l’envahissement et à dégager du site, tous ceux qui se prévalent détenteurs d’un agrément de la mairie pour la pérennité du chemin de fer au Mali.
Il faut noter que les mêmes occupations illégales ont été constatées dans la gare de Bamako. Pour le ministre de l’Équipement et des transports, Mahamadou Hachim Koumaré, le développement du chemin de fer fait partie des priorités du gouvernement. Pour cela, dira-t-il, nous sommes là ce matin pour constater les handicaps qui empêchent ce secteur à se développer afin de prendre des dispositions pour interdire ces occupations illégales et anarchiques pour la relance du chemin de fer.
Par ailleurs, son homologue des domaines, Mohamed Aly Bathily a déclaré que dans l’intérêt général du pays, son département va entreprendre de faire respecter la loi en rasant toutes les constructions qui se trouvent dans le domaine ferroviaire. Selon lui, il n’y aura aucun dédommagement puisque la violation de la loi ne peut donner aucun dédommagement.
”Le morcellement et sa mise en bail du domaine ferroviaire par la mairie est contraire aux dispositions de la loi et menace dangereusement la survie de l’activité ferroviaire dans notre pays” a conclu le ministre.
S DIAMOUTENE
Face au péril qui plane sur Transrail
La Commission infrastructures de l’Assemblée nationale sur le terrain
Afin d’attirer l’attention des plus hautes autorités sur le péril que fait planer l’occupation anarchique sur TRANSRAIL, la Commission des transports, de l’habitat et des infrastructures de l’Assemblée nationale, présidée par l’honorable Yacouba Traoré, s’est rendue sur les lieux. D’emblée de jeu, les parlementaires se sont dits outrés par l’agression dont le domaine ferroviaire est victime, selon eux, de spéculation foncière de la part de citoyens inciviques et de responsables politiques véreux.
La visite effectuée la semaine dernière avait, d’après les députés, pour but de mener un plaidoyer auprès des autorités concernées afin qu’elles prennent à bras le corps le ” cas TRANSRAIL ” qui devient de plus en plus préoccupant. Pour l’honorable Yacouba Traoré : ” il est inadmissible que dans un pays comme le nôtre que des élus vendent des superficies appartenant à une société de la trame de TRANSRAIL, que d’autres citoyens achètent ces mêmes parcelles pour y faire des constructions. Le plus grave est que la clôture de la gare ferroviaire a été financé par IDA et la Régie des chemins de fer du Mali “. L’agression perpétrée sur le domaine ferroviaire est telle que la compagnie en souffre, de nos jours, de façon dangereuse. Ce, en termes de rendement et de fluidité du trafic.
Le président de la Commission des transports, de l’habitat et des infrastructures de l’Assemblée nationale, l’honorable Yacouba Traoré de noter : ” en 2003, le trafic était assuré par sept trains par jour avec une recette nette de près de 250 millions de FCFA par mois. Actuellement, on enregistre, au quotidien, tout au plus un train avec environ 15 millions de nos francs de recette mensuelle “. Ce constat révèle un manque à gagner énorme pour l’Etat. Egrenant les difficultés auxquelles est confrontée la société, Yacouba Traoré de déplorer le manque d’investissement et de modernisation du matériel.
” L’Etat avait acquis des locomotives indiennes pour les besoins de la cause. Seulement, il s’est avéré que celles-ci n’étaient pas adaptables à nos rails si bien que les mécaniciens ont été contraints de faire des retouches afin que les locomotives indiennes puissent rouler sur nos rails ” a-t-il fait remarquer.
Cette sortie des députés a eu un écho favorable auprès de l’exécutif. En effet, quelques jours après leur passage, les ministres Mamadou Hachim Koumaré (Equipement, transports et désenclavement) et Mohamed Ali Bathily (Domaines et affaires foncières) se sont rendus sur les lieux pour faire le constat et, par la même occasion, sévir.
A l’issue de leur visite, il a été convenu que l’Etat prendra toutes ses responsabilités face à des citoyens indélicats qui ternissent l’image du pays.
D YOSSI
“Occupation illicite et anarchique du domaine ferroviaire : Le ministre Bathily déterminé à raser les constructions illégales”
Titre sans intérêt! 🙁 🙁 🙁
“”Occupation illicite et anarchique du domaine ferroviaire : Le ministre Bathily SUPPRIME TOUTE ACTIVITE FERROVIAIRE AU MALI, ET FAIT DYNAMITER LES VOIES”
Titre PASSIONNANT , et susceptible de mettre le Mali à la UNE des plus grands journaux de la planète! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Pfffff! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 Ce n’est pas avec de petites mesures timides, que nos ministres mettront notre Maliba EN VALEUR dans le monde entier! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Houbien? 😛
Bravo mr bathily toute la jeunesse dois soutenir bathily dans son combat pour construire le mali
Les acquéreurs sont des complice d’une violations des lois du Mali. Qu’ils soient traités comme des recéleurs, car ils sont complices actifs des voleurs.
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