Décidemment la justice malienne a beaucoup du chemin pour se faire respecter à travers ses prises de décisions. Ce qui se passe aujourd’hui dans l’affaire du terrain d’entrainement sportif du CSK sis à Hamdallaye ACI 2000 est tout à fait révoltant et ubuesque à cause du comportement inadmissible et intolérable du maire de la Commune IV en la personne de Siriman Bathily. En effet ce dernier vient de défier la justice malienne en fracassant les portes du terrain d’entrainement sportif du CSK sis à Hamdallaye ACI 2000 le 24 juin 2014 au profit de Sékou Diogo Keita.
Comme on le sait depuis 2010 le terrain d’entrainement sportif du CSK sis à Hamdallaye ACI 2000 fait l’objet d’une usurpation de la part de Sékou Diogo Keita fut-il ancien président délégué dudit club. Et depuis le titulaire de ce terrain en la personne de Salif Keita tente de récupérer son terrain à l’amiable mais sans succès. Du coup le premier ballon d’or africain fut obligé de recourir à la justice malienne en saisissant le tribunal de première instance de la commune IV. Ayant perdu il décida de faire appel au niveau de la cour d’appel. Muni de tous les documents nécessaires (protocole de convention avec la mairie, récépissé, règlements et statuts du club etc), le fondateur et propriétaire du CSK obtint gain de cause le 4 Avril 2014. Et mieux Sékou Diogo Keita et ses ouailles furent sommés de vider le terrain sous peine d’être expulsés manu-militari.
Le dernier baroud’ honneur de Sékou Diogo Keita
Face à cette humiliation cuisante subie par celui qui croyait que l’argent peut tout régler au Mali (à noter que Sékou Diogo Keita qui gère les milliards de Seydou Keita, footballeur professionnel évoluant en Europe), Sékou Diogo jette son dernier baroud’ honneur en obtenant un référée de délai de grâce de six mois auprès du président du TPI de la commune IV. Mais c’était sans compter sur la perspicacité de Salif Keita qui a attaqué ce délai de grâce auprès de la Cour d’appel de Bamako avec une fois de plus tous les arguments necessaires de son avocat en la personne de Youssouf Keita. Et c’est sans surprise que ce référée fut infirmé le 20 juin 2014 au grand désarroi de Sékou Diogo Keita et ses ouailles qui ne savent plus à quel diable se vouer pour adoucir leur peine.
Le maire de la CIV au ‘’secours’’ de son conseiller communal
C’est ainsi que fort de cette décision de justice, Salif Keita accompagné de son huissier et des éléments de la Garde Nationale ont demandé à cet usurpateur hors-pair pardon à cet occupant illégal de plier leurs bagages le 24 juin 2014. Et aussitôt toutes les portes du terrain furent fermées et cadenassées. Ne sachant à quel diable se vouer, Sékou Diogo et sa bande vont se confier à Satan qui n’est d’autre que le maire Siriman Bathily afin qu’ils puissent continuer à rêver aussi peu longtemps. Ce que Sékou Diogo obtiendra (certainement avec sa valise remplie d’Euros issus des fonds de Seydou Keita) aux environs de 16 heures lorsqu’il occupa de nouveau le terrain. Suite aux investigations menées, il ressort que l’autorisation est venue du maire de la commune IV en personne d’un certain Siriman Bathily. Une façon pour lui de venir au ‘’ secours’’ de son conseiller communal totalement humilié. En autorisant Sékou Diogo d’aller occuper le terrain malgré l’avis contraire de la décision de justice, M. Bathily a-t-il reçu des billets de banque en Euros issus des fonds de Seydou Keita ? Est-il le complice de son conseiller communal pour ensuite se partager les dividendes du terrain ? Où a-t-il simplement du mépris pour la justice malienne ? Voilà autant de questions qui méritent réponses de la part du maire. Une chose est sûre le maire de la commune IV doit comprendre que les temps ont changé depuis l’avènement d’Ibrahim Boubacar Keita qui a décidé de placer l’année 2014, année de la lutte contre l’impunité, la corruption et la délinquance financière. Aussi ce maire doit savoir que l’heure du népotisme du favoritisme est désormais révolue. En tout cas le maire Sirimam Bathily, Sékou Diogo Keita et ses perroquets pardon ses ‘’Grangué Mamou’’ doivent savoir que le mensonge a beau duré mille ans, la vérité finit par l’attraper en fraction de seconde. Aujourd’hui la vérité a triomphé et personne ne peut l’empêcher de s’éclater en plein jour.
A bon entendeur, Salut !
Saïd
merveilleuse article, merci bien.
pauvre said, combien as-tu reçu pour écrire cet article? sache que la déontologie ne te permet pas de qualifier des faits. d’ailleurs, tes commentaires sont trop partisans.
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