N’tabacoro, Les expropriés de la zone haussent le ton !

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Animée par la présidente de l’Association Madame Diop Binta, le Secrétaire Général Bamiky Touré  et leur avocat Me Amadou Tiéoulé, cette conférence était l’occasion pour les organisateurs d’informer l’opinion nationale sur la situation actuelle de leur terre à Ntabacoro.  Selon le conférencier M Bamiky Touré, « cette histoire  traine depuis sous ATT, qui est d’ailleurs le principal complice de l’affaire. Après ATT, sous la transition, aucun changement n’a été enregistré. Les différents ministres de domaine  qui se sont succédé n’ont rien changé à l’exception de Malick Coulibaly. C’est sous Malick que la cour suprême a fait le jugement. La requête a été rejetée comme mal fondée et il est dit que le juge de l’expropriation est seul compétent pour régler le litige entre l’administration et les requérants.

Aussitôt Me AT Diarra, l’avocat des expropriés dira qu’il lança une autre requête le 16 janvier 2013 qui ordonna la révision de l’arrêt  507  du 28 décembre 2012 et ordonne la révision de l’arrêt 507, et annule le décret pour excès de pouvoir. Tous les efforts entrepris par des expropriés sont restés vains.   Malgré  une nouvelle commission par décision N 2013 0020 MLAFU DU 21 février 2015 dénommée commission de conciliation dans le cadre du recensement  et de l’indemnisation des populations, selon M Touré, rien ne bouge. Pis, les expropriés, le cœur meurtri assistent à l’immatriculation  abusive sur leur TF par des particuliers dans le cadre d’un partenariat public-privé

A travers cette conférence de presse, les membres ont lancé un cri de cœur au gouvernement actuel pour trouver une solution  définitive à cette situation qui n’a que trop duré.

Selon Me AT Diarra, la justice a atteint sa limite, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il pense qu’il envisage de saisir la justice transitionnelle parce que cette question  traite aussi toutes les frustrations.

Il faut dire que c’est le décret N 09-190 du 04 Mai 2009 portant autorisation et déclaration d’utilité publique des travaux de réalisation des logements sociaux sur le site de N’tabaccoro qui a amené tout ce quiproquo.

Nama Diawara et sa femme, une des victimes du système étaient hors d’eux car, disent ils de leurs avis,  les terres dont ils disposent sont les seul patrimoines qu’ils avaient réservé pour leurs enfants qui sont nombreux. Si des tiers viennent m’exproprier, c’est vraiment atroce.

Siaka Doumbia

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