En commune IV du district de Bamako, les populations de Lafiabougou Bougoudani se sont mobilisés comme un seul Homme, le dimanche 6 juillet dernier, pour dénoncer la décision de morcellement de leur seul espace public dont une partie est réservée à l’emprise des chemins de fer, par le tristement célèbre maire du district de Bamako, Adama Sangaré en complicité avec les trois chefs de secteur de Lafiabougou Bougoudani. La mairie de la commune IV exige l’annulation pure et simple de la dite décision et au cas échéant, menace de porter plainte contre la mairie du district.
Cité dans plusieurs sulfureux dossiers de litiges fonciers, à Bamako et environnants, le nom du désormais maire en suspension du district de Bamako, Adama Sangaré, continue toujours de défrayer la chronique. De la publicité, l’homme n’en a plus besoin pour se rendre célèbre, car il l’est déjà. Mais de la plus triste des manières. Le morcellement, d’un espace publique, dont une partie est réservée, à l’emprise des chemins de fer. Voilà ce que reprochent, en commune IV du district de Bamako, les populations de Lafiabougou Bougoudani, à Adama Sangaré, maire du district en complicité avec leurs trois chefs de secteur, Madou Traoré, Daouda Dembélé et Marou N’Daou. C’était à l’occasion d’une Assemblée générale, tenue, le dimanche 6 juillet dernier sur le dit espace, par les populations de Lafiabougou Bougoudani.
A en croire Issa Sidibé, le 5ème adjoint au maire de la commune IV, la mairie de la commune IV a dans une lettre en date du 1er juillet, demandé l’annulation des décisions de morcellement N° 001048 et N°10501051 du 26 mai 2014 relatives au dit espace public. Au cas échéant, dit-il, la mairie de la commune IV saisira le tribunal. Selon lui, une partie de l’espace est réservée à l’emprise des chemins de fer et le reste pour un marché et un terrain de sport pour l’épanouissement de la jeunesse. Avant d’ajouter, qu’il est le président de la commission qui a été mise en place par la mairie de la commune IV pour l’élaboration du plan du marché. Quant à Issa Bengaly, le coordinateur du collectif des jeunes de Lafiabougou Bougoudani, il dira pour sa part qu’il y a de cela 13 ans, des familles ont été déguerpies sur le même espace en raison de sa vocation d’espace public. Mais curieusement, et à la surprise générale des populations de Bougoudani, dit-il, ces dernières semaines des murs ont commencé à être érigés sur le dit espace. Selon lui, après les enquêtes, il s’est avéré, que le maire du district, Adama Sangaré, a pris la décision de morceler le dit espace en complicité avec les trois chefs de secteur de Lafiabougou Bougoudani sans concerter les populations. Il s’agit de Madou Traoré, Daouda Dembélé et Marou N’Daou. D’où l’occasion pour les habitants de Lafiabougou de dénoncer, l’attitude répréhensible du maire du district, Adama Sangaré et de leurs chefs de secteur.
Par ailleurs, le représentant du maire de la commune IV, son 5ème adjoint Issa Sidibé, a appelé les populations au calme et à la retenue tout en les promettant que la mairie de la commune VI jouera pleinement sa partition dans ce dossier pour que force reste aux textes.
A suivre !
Lassina NIANGALY
Adama Sangaré peut vendre le peu d’espace public qui reste au moins on aura la paix quand il n’y aura plus rien à vendre. Le problème foncier aujourd’hui à Bko est pire que les problème du nord avec la culture de l’argent facile et surtout sert à blanchir l’argent qui ne peut être placé en banque. Ils ont tout vendu, les berges du fleuve niger sont devenues des propriétés privées , des flancs de collines et passages d’eau pour les pauvres qui ne peuvent d’acheter ailleurs. Moi je pense qu’au moins 40% du PIB malien est directement injecté dans des parcelles ou la construction , dans un pays qui n’a rien où on importe tout y compris les aliments de base riz, sucre , même le sel. Et on ose parler de souveraineté dans un pays qui dépend à 100% de l’extérieur et le peu de richesses produits est immobilisé dans des parcelles qui alimentent la spéculation et la vie chère. Si l’État met une forte taxe sur le foncier d’ici quelques années on n’aura plus ce genre de problèmes.
Mais Adama SANGARE ne doit rien craindre, car tous ceux qui peuvent et doivent l’empêcher de nuire ont bénéficié de ses butins; même les plus insoupçonnés, anciens gouvernants comme nouveaux, sans compter le corps judiciaire et certains députés.
CE QUE JE N’AI PAS COMPRIS COMMUNE 4 C’EST LA JURIDICTION DE MOUSSA MARA OU DU MAIRE DU DISTRICT.QUAND MARA VENAIT APRES ISSA GUINDO DU RPM QUI AVAIT MEME FUIT LA JUSTICE EN SON TEMPS MARA A DIT HAUT ET FORT QU’IL N’YA PLUS D’ESPACE,CELA AVANT QUE ADAMA SANGARE NE SOIT MAIRE DU DISTRICT,JE DEMAND A BATHILY QUI SE DIT MR PROPRE D’INTERPELER ISSA GUINDO, MARA APRES ADAMA.FAITES ATTENTION.LE DIEU EST LE JUGE SUPREME.IBK A ETE CHASSE DE L’ADEMA COMME UN POT POURRI,LE SAMEDI DERNIER IL A RECU LES AUTEURS DU COMPLOT SAVAMENT HOURDI CONTRE SA PERSONNE UN ADAGE DE CHEZ NOUS LE DISE (QUAND TU VEUX CREUSER LE PUIT DE LA TRAHISON IL FAUT L’AGRANDIR)
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