Simples conseillers et patrons des lieux, ils se croient désormais des textes de la République. Les Arrêts de justice ne leur font plus peur. C’est pourquoi ils se permettent d’envoyer des loubards, des voyous et mêmes des badauds s’en prendre à d’honnêtes citoyens. Au quartier de la Zone Industrielle, ils ont fait subir au vieux Bazoumana Fofana toutes sortes de violences, de maltraitances. Son tort, c’est de s’être opposé au morcellement et à la vente illicite des lots provenant de son titre foncier. Parait-il qu’ils sont bien adossés au Tribunal de la Commune II !
Le titre foncier en question porte le N° 27038, datant de plusieurs années. Sur le site, il y avait presqu’une mare. Le vieux Bazoumana Fofana s’est investi pour le remblayer. A l’époque, faut-il rappeler, la Zone Industrielle était inoccupée. Seules, quelques déguerpis, des sans domiciles fixes, y avaient élu domiciles. Çà et là, il y avait des garagistes.
Un moment donné, Bazoumana Fofana se mit à investir davantage sur son terrain. Après les formalités régulières, il s’attendait à réaliser de belles constructions. Certains qui s’y trouvaient illégalement, furent priés de déguerpir. Sa foi musulmane le poussa à laisser sur place, par exemple, la vieille Neh Diakité. Celle-là resta sur place jusqu’à sa mort. Ses enfants et petits-enfants peuvent témoigner de cela.
Mais, ce que Bazoumana Fofana ne savait pas, c’est que des conseillers communaux avaient jeté leur dévolu sur son terrain. C’était l’ère de l’ADEMA-PASJ, avec un certain Moussa Badoulaye Traoré aux commandes de la Mairie de la Commune II. L’édile ne voulut pas voir Bazoumana Fofana entamer ses travaux malgré sa propriété des lieux. Dans toute sa puissance, hors la loin le Maire ordonna au vieux Bazoumana Fofana d’arrêter tous les travaux. Pour cela, il fixa un délai de 15 jours. Refus normal du vieux.
Il n’en fallait pas plus pour que l’on poussa des gens à harceler Bazoumana Fofana. Tout naturellement, il se tourna vers les hommes de lois, les agents de police. A la police, on lui dit d’aller voir à la Mairie. Or, c’est à la Mairie qu’il y avait des prétentieux, des prédateurs qui avaient des visées sur l’espace de Bazoumana Fofana. Des complices se trouvaient là-bas : Ibrahim Dicko, Niaré et autres. On intima l’ordre à Bazoumana Fofana d’arrêter tous les travaux : destruction de panneaux, fermeture des fouilles de soubassements, injures, agressions, etc.
En légaliste, le vieux Bazoumana Fofana alla voir le Haut Commissaire du District (à l’époque Colonel Ismaël Cissé).
Le représentant de l’Etat, homme fort de Bamako du jour, commit des enquêtes. Ses conclusions furent favorables à l’argumentaire de Bazoumana Fofana. Tout comme Moussa Badoulaye Traoré, son successeur, un certain Madou Diallo, s’est permis d’appeler des policiers pour mettre aux arrêts Bazoumana Fofana. Pourquoi ? A quelle fin ?
Bazoumana Fofana ne le saura jamais. Car, le Maire Diallo et ses complices étaient puissants, ils calomnient, mentaient sur toute la ligne.
Fort de la justesse de sa propriété, le vieux Bazoumana Fofana ne craignit rien. Il saisit alors la justice. Le tribunal de Première Instance, la Cour d’Appel, le Tribunal Administratif et la Cour Suprême sont mis à contribution.
Partout, la Mairie a été déboutée, jugée et condamnée au paiement de la somme de vingt (20) millions de F CFA. Les complices, Diallo et autres, ont écopé d’une amende de 1.775.000 F CFA à titre de dommage et intérêt. En outre, la justice leur a interdit de cesser les troubles chez Bazoumana Fofana, de le harceler.
Ces condamnations de justice ne firent rien au Maire et à ses complices. Ils continuèrent leur manœuvre de harcèlement. Mesquin, le maire l’invita à renouveler son autorisation de construire. Ce qui était contraire à l’article N° 31 du Décret en la matière : « L’autorisation une fois acquise et les travaux démarrés la même année, a une durée illimitée ».
A son tour, Gaoussou Ly, un autre Maire de la Commune II, s’est mis à trimbaler Bazoumana Fofana. Il alla jusqu’à lui adresser une convocation au motif de pouvoir contrôler les documents de sa parcelle.
Muni de toutes les pièces, Bazoumana Fofana se présenta devant lui. Après vérifications, lui au moins reconnaitra la véracité et la régularité desdits documents. Bazoumana Fofana le reconnait. Jusqu’à la fin de son mandat, Gaoussou Ly ne lui posa pas de problème. Ce sont les successeurs de Gaoussou Ly qui mènent aujourd’hui la danse. Ils continuent à indisposer Bazoumana Fofana, à bloquer ses travaux, en envoyant sur place des badauds, voyous et autres. Sous les regards silencieux de la justice.
B.Koné
Cela ne m’étonne guère, vu l’activité dans cette mairie après la descente (après 17 h). Les courtisans et leurs mentors se retrouve à cette heure pour le partage du gâteau. En commune II, il n’y a pas assez de ressource pour le partage. Il faut en créer.
Ibk Traitre lache
BATHILY AU SECOURS DE BAZOUMANA FOFANA POUR TRANCHER DÉFINITIVEMENT CE PROBLEME
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