« Contrairement à ce que certains pensent, le choix du site de Gouana ne vient pas des coopératives d’habitat, mais du gouvernement ». Autrement dit, Madame Sissoko Kadiatou Kouyaté, s’est trompée de cible en s’attaquant à Moussa Koné qui n’est pour rien dans cette affaire.
Pour lever toute équivoque, il a tenu à donner des précisions sur le site de Gouana qui selon lui a été cédé depuis 2006 aux coopératives d’habitat en bonne et due forme. L’état, dans sa recherche foncière et de mise à disposition des sociétés coopératives de construction immobilières, avait chargé la préfecture de Kati de procéder au retrait de concessions rurales officielles et villageoises du village de Gouana et Missala, qui avaient dans le passé, fait l’objet de lotissement et dont la plupart des parcelles n’ont pas été mises en valeur. Ainsi, par Arrêté N° 08-031/GRKK- CAB en date du 28 Mars 2008, Soungalo Bouaré, gouverneur de la région de Koulikoro, autorisait la cession directe des parcelles de terrain du cercle de Kati sises à Gouana dans la région de Koulikoro, à diverses coopératives membres de l’Union des Sociétés Coopératives de Construction Immobilière du Mali (UCOOCIMA.
A travers cet arrêté, le gouvernement a octroyé à plusieurs coopératives d’habitat, des terrains à usage d’habitation. Au total, 23 coopératives ont bénéficié de parcelles dont ont entre autres la coopérative d’habitat du service des domaines de l’Etat et du cadastre ( TF N° 29506, superficie 8 ha 00a63ca); la coopérative d’Ondoto- Stomatologie (TF N°29521 , superficie 3ha8a68ca), la coopérative ” DJiguiya ” de la Garde nationale du Mali (TF N° 29524 , superficie 1 ha99a77 ca)…Cette décision du gouvernement a fait l’objet d’une vive contestation par certaines personnes, surtout Mme Sissoko qui penserait que c’est Moussa Koné qui a usurpé sa concession rurale.
Aux dires de Moussa Koné ledit site de Gouana d’une superficie de 87 hectares a été rétrocédé aux différentes coopératives, par le gouvernement et cela ne saurait être une usurpation de sa part. A ce jour, toutes les conditions légales sont remplies et les travaux de traçage et de morcèlement ont commencé. Au même moment, certaines personnes, qui ne cherchent à comprendre et se trompent de cible, se lèvent pour crier à la spéculation foncière sur ce site. Aussi d’accuser la CONASCOH-Mali à travers son président comme auteur de leur expropriation. Alors qu’une commission de recensement et d’évaluation des réalisations sur les concessions rurales officielles et villageoises sises à Gouana rive gauche avait été créée par décision n°143/CKTI -P. C’est à la date du Mercredi 19 Aout 2009 que le Préfet de Kati Ibrahima Mamadou Sylla pris la décision de retrait et de purge des concessions rurales de la zone octroyée aux Sociétés coopératives d’habitat (UCOOCIMA -BTP).
Le Président de la FENASCOH reconnait qu’avant cette date, ce site faisait l’objet de lotissement régulier de la commune rurale de Kalabacoro, relevant du cercle de Kati. Et les bénéficiaires disposaient déjà des lettres d’attribution et des titres provisoires sur les parcelles qui leur avaient été attribuées par les services techniques du cercle de Kati. Aussi ajoute –t-il c’est à la demande du gouvernement que ces titres et lettres d’attribution ont été annulés. Et le site a, ensuite, fait l’objet de titre foncier et rétrocédé, en bonne et due forme, aux coopératives d’habitat. Des procédures de recasement des victimes avaient été entamées par le gouvernement et les services des Domaines de Kati. Si certaines personnes concernées par cette situation ont salué la décision des Domaines de Kati, d’autres sont de mauvaise foi. Aussi, Moussa Koné d’ajouter que les titres fonciers, dont disposent les coopératives d’habitat sont inattaquables.En outre, certains tentent de faire le lien entre cette affaire de Gouana et sa relation avec le président de la transition.
Selon lui, « En 2006, le Pr Dioncounda Traoré ne savait pas qu’il allait être président de la transition. Et moi, c’est par hasard que je me suis retrouvé Président de la FENASCOH qui n’a autre objectif que d’aider les populations, à faibles revenus à disposer d’un toit ».
En tout cas tôt ou tard la vérité finira par jaillir sur cette affaire dite des 87 Ha de Guanna.
Coulou