Litige foncier à Medina coura : les héritiers de feu mamadou Konaté vs Bocar dit Kissima Tandjigora Après le maire Adama Sangaré, son secrétaire général sur la sellette

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Les héritiers de feu Mamadou Konaté, demeurant à Médina Coura Rue 10 porte 558 sont propriétaires d’une concession à travers leur grand-mère paternelle, feue Koumba Koné, titulaire du permis d’occuper N° 523 du 1er Janvier 1935. Après avoir obtenu une décision favorable en première instance contre M. Malik Diallo, commerçant à Bamako, voilà que Bocar dit Kissima Tandjigora, secrétaire général de la Mairie du District de Bamako se mêle à la danse en spoliant une partie de la concession des Konaté  sur la rue 15 en face de la mosquée appelée  Foula Missiri (Mosquée Peulh) de Médina Coura. Sans droit ni titre, il a édifié un immeuble R + 1 sur la partie du lot T- 632-3 PO N° 523 du 1er janvier 1935. Lot qui  au nom de Koumba Koné.

LES FAITS :

Dans la nuit du samedi 07 janvier 2012 au dimanche  08 Janvier 2012, aux environs de  3 heures 30 mn, les membres de la famille Konaté ont été réveillés par un vacarme. Moussa Konaté dit Bamoussa, étudiant en 4e année Art Dramatique de l’Institut National des ARTS (INA) est sorti de sa chambre pour trouver son frère ainé dans la cour de leur concession, lui aussi, réveillé par le bruit. Le grand frère, Issa Konaté, économiste de son Etat, nous a déclaré que le bruit venait de l’extérieur de la cour, dans la rue 15. Sur son ordre, le jeune Moussa Konaté est retourné dans sa chambre à 4h du matin passées. Selon les informations recueillies, aucune personne n’a aperçu Moussa Konaté hors de la cour de leur concession à cette heure ci.
Le dimanche 08 Janvier 2012, la mère de Moussa Konaté réceptionne deux convocations du 3e arrondissement pour Moussa et Modibo Konaté.
Le lundi 09 janvier 2012, après ses premières épreuves de composition à l’INA., Moussa Konaté est conduit par son grand frère Issa Konaté et Moussa Doukouré au 3e arrondissement vers 14h. C’est le policier  Kébé qui fut chargé de l’affaire. Sur convocation, Sidiki Dolo, vulgarisateur qui travaille devant la porte des Konaté fut, lui aussi appréhendé. Après avoir été entendu, ils ont été gardés à vue.


Le mardi 10 janvier 2012, les prévenus ont été amenés au parquet mais auparavant, le policier chargé de l’enquête en la personne de M. Kébé, soustrait la déclaration de Moussa Konaté sous prétexte de corriger certaines erreurs. Et quand Moussa a demandé à lire le nouveau PV, Kébé lui a répondu : « Tu es trop petit pour lire mon PV ». Ce, devant témoin. Toute la journée, ils n’ont pas pu être présentés au procureur, ni au juge d’instruction. En fin de journée, ils sont reconduits au 3e  pour la garde à vue.


Le lendemain 11 janvier 2012, les prévenus ont été présentés au juge d’instruction qui a libéré Sidiki Dolo et déféré Moussa Konaté à la prison centrale de Bamako.


La plainte a été établie au nom de Monsieur Fodié, frère de Kissima. Elle est motivée par des prétendus dommages et préjudices censés être causés aux biens immobiliers d’autrui.


Dans le souci de ne pas empiéter sur la procédure en cours, nous taisons certaines informations. Seulement, pour l’instant. Mais des questions s’imposent: à qui appartient véritablement la partie incriminée ? Qui a causé les dommages et préjudices en question ? Un prévenu n’a-t-il pas le droit de lire et de signer sa déposition ?
A  suivre
B. Diarrassouba

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