Les responsables des communes de Missabougou, Yirimadjo, Tabacoro et Sirakoro Méguétana se sont rencontrés, le dimanche 9 décembre 2012 dans la famille du chef de village de Sirakoro Méguétana pour parler de la réhabilitation de la mare sacrée de Kolongo, située dans la commune rurale de Missabougou. Les autorités veulent initier des activités génératrices de revenus. Alors que les chefs des villages concernés, des conservateurs pour la plupart, sont déterminés à préserver le caractère sacré la mare.
taient présents à cette rencontre, des représentants de tous les chefs des villages concernés. A cette occasion, les conseillers des différents chefs se sont mis d’accord pour se voir entre eux au préalable avant de répondre au président Moussa Koné, pour les activités, qu’il compte lancer au cours de la journée de la pêche collective.
Cette journée coïncide avec le lancement officiel des activités de la confédération nationale des sociétés coopératives d’habitation du Mali (CONASCOH), qui se tiendra le 27 décembre 2012. Pour sa part, Moussa Koné, président du mouvement de soutien à Dioncounda, a décidé d’engager le processus de réaménagement de la mare de Kolongo à Missabougou, situé en commune VI du District de Bamako.
Ce réaménagement, faut-il le rappeler, nécessite l’implication totale des autorités des différentes communes concernées. C’est pourquoi, le président Mousa Koné a jugé opportun d’interpeller le chef du village de Sirakoro Méguétana et ceux des villages des autres communes pour leur faire part de la situation. Il s’agissait de la commune de Tabacoro, Missabougou, Yirimadjo et de Sirakoro Méguétana. Cette mare qui est utilisée par les habitants pour différentes vocations sociales, n’est accessible qu’à la faveur de la pêche collective.
En effet, pour rendre utile le lieu et accorder à la population des avantages, il est indispensable de l’aménager, a déclaré Moussa Koné. Avant d’ajouter que cela nécessite une forte mobilisation de la population.
Par ailleurs, cette idée de réaménagement est soutenue par le gouvernement, en vue du développement de la localité. L’élevage, la pêche et les activités maraichères, pourront ainsi être initiées.
Cependant, les chefs des villages ne semblent pas avoir avalé cette proposition. Car une date exacte n’a pas été donnée pour la prochaine rencontre avec les responsables du mouvement.
Korotoumou DOUMBIA, stagiaire