En effet, avec un dossier aussi sensible comme celui-ci qui oppose, depuis un bon moment les bénéficiaires légitimes des parcelles de la zone de recasement située à coté du marché de Sotuba, aux abords de la route de Koulikoro au LCV. Autrement dit, elles font l’objet d’un bras de fer entre ces derniers et le laboratoire vétérinaire de Bamako (LCV).
Après le recensement des ménages de Sotuba en 1997, le LCV a souhaité participer aux cotés des populations pour pouvoir intégrer leurs dossiers afin d’avoir juste un petit espace pouvant servir de logements privés pour son personnel. Mais à la grande surprise générale, le laboratoire central vétérinaire a voulu s’emparer de la part du loup lors du partage de cet espace.
Aujourd’hui, le LCV veut non seulement son espace mais aussi la totalité de celui attribuer aux populations de la localité en « diatiguifagadjiri ». Cette zone si vaste est composée de plus de 200 parcelles sur une superficie de 17 hectares, initialement destinées au recasement des populations de Sotuba. Mais aujourd’hui la réalité est toute autre, car l’affaire a rebondit en justice sur demande du LCV. Les populations bénéficiaires de Sotuba qui sont dans l’attente d’une issue depuis lors, sont plus que jamais décidées pour rentrer en possession de leurs parcelles qui avaient été unilatéralement clôturées par le LCV en 2000. Cette clôture aussi bien que celle de l’IER qui se trouvent non loin de cette zone, ont tous servi d’ailleurs de nid pour de nombreux bandits armés qui y ont effectué pas mal d’opérations dans ces clôtures ; des pertes en vie humaine ont été enregistrées.
Pourtant toutes les personnes bénéficiaires ont leurs permis conformément aux dispositions de la loi. Cela n’est pas une surprise pour les populations, car le LCV avait souhaité, en un moment donné, l’appui des populations pour conquérir la zone attribuée à des militaires et qui est contiguë à ces parcelles. Selon nos sources, les populations auraient refusé.
Quand -est-ce que la vérité triomphera dans cette affaire ? Quand est-ce qu’on cessera de sucer le sang des pauvres dans cette zone? L’affaire a été tranchée une première fois devant le tribunal de première instance de la commune I. Celui-ci a délibéré en son temps en faveur des populations bénéficiaires de Sotuba qui ont eu par la suite la grosse pour la mise en état des parcelles. C’est ainsi que ces derniers ont alors légalement cassé les murs du LCV, conformément à la grosse délivrée par le tribunal de première instance de la commune I. A cet égard, le LCV veut même aller au-delà, en remettant l’affaire devant ce même tribunal qui se prononcera le 21 février 2011.
Les arguments avancés par le LCV sont axés sur les effets des produits toxiques susceptibles de causer des dégâts. Pourtant à o pas. C’’est la route qui sépare la zone du marché à l’ouest ; et au nord des familles de Sotuba. Ces dernières ne sont-elles pas des humains ? Ensuite, un espace de 2 hectares a été donné à une certaine A.L. qui se trouve contiguë à la même Zone et dont le morcellement est en cours.
Face à cette situation, les populations affirment qu’elles n’ont jamais été associées encore moins invitées à ce sujet. Nous pensons que dans ce cas de figure, deux parties sont opposées, l’on doit nécessairement écouter les 2 camps si on ne veut pas faire un parti pris. Des rumeurs circulent qu’une zone leur sera attribuée à Gabacoro Droit, sur la route de Koulikoro. Quelle ironie du sort !
Le LCV n’est- il pas un bouc émissaire dont on se sert pour des fins personnelles ?
C’est une vaste parcelle d’environ 17 hectares qui était destinée à ce recasement. Par la suite, 6 hectares ont été attribués à un Ministre. Les 11autres hectares pouvaient servir au recasement, c’est incompréhensible de voir le LCV se battre maintenant alors que la parcelle qui lui a été offerte n’est même pas exploitée à la hauteur du 1/3.
Cette zone est estimée comme suite : une cour pour le gardien d’environ 2 hectares, une cour de 12 hectares prévue pour le service, une cour de 5 hectares destinée au logement du personnel.
Selon les bénéficiaires de Sotuba : « Celui qui chasse le serpent et celui qui chasse le margouillat n’ont pas les mêmes réactions ».
Les bénéficiaires de la zone de recasement ont tous les papiers nécessaires pour prétendre être les propriétaires de ces terrains. Car tout le monde a son permis d’occupation délivré par les autorités compétentes. Quelle que soit la durée du temps parcouru par le mensonge la vérité finira par le rattraper. Les opprimés promettent que le silence n’est pas un oubli et que la vérité triomphera sur cette affaire un jour par la grâce de Dieu.
Pourtant des lettres emmenant des ministères de l’administration territoriale et des collectivités locales en Mars 2009, celui du logement, des affaires foncières et de l’urbanisme en Août 2008 ainsi que le gouverneur du district en Mars 2009, ont tous reconnu qu’une éventuelle prolongation de l’IER, et du LCB va créer un déficit de parcelles pour les bénéficiaires de la zone de Sotuba. A nos jours c’est ce que le LCB tente de contre carrer.
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