Pour possession de titre foncier frauduleux et commission d’huissier pour expulser et démolir des familles, monsieur Mamaye Kassogué se retrouve dans le viseur des populations de Sénou.
Monsieur Mahamaye Kassogué ne dorme que d’un œil. Les jeunes et leaders de Sénou coupent lui coupent le sommeil en s’opposant une décision d’expulsion et démolition de 107 familles, occupées de 1018 des personnes prise par de la cour suprême de Bamako en sa faveur au sujet du titre foncier N°6021. C’était le dimanche 6 octobre 2019 à travers un grand meeting dimanche, à Sénou Sibribabougou, en présence des leaders communautaires, notamment les imams, les chefs du quartier et des pasteurs.
Tout est parti du lotissement du quartier de Sénou et de la délivrance des permis d’occupation. Monsieur Kassogué s’est déclaré propriétaire de 5 hectares de titre foncier. Faux, rétorque la population. L’affaire portée à la Première Instance de Kati, puis à la Cour d’Appel de Bamako n’a connu de dénouement final qu’à la Cour Suprême de Bamako qui a tranché au profit du sieur Kassogué.
Ainsi, l’huissier commis d’exécuter l’ordre d’expulsion et démolition de 107 familles occupées, a accordé 8 jours aux occupants pour vider les lieux. Ce que n’entendent pas exécuter les jeunes qui ont prise toutes leurs responsabilités en réunissant toutes les cellules des 16 secteurs du quartier, pour dénoncer la détention illégale de titre foncier du sieur Kassogué et informer les autorités administrative des conséquences liées à son exécution.
Selon le président Seydou Goïta de la jeunesse de Sénou, toute l’étendue du territoire de Sénou est menacée par ce genre d’abus auxquels ils sont prêts à mettre fin.
Selon Mamadou Sacko, le titre foncier de M. Kassogué est un faux titre sur le quel est mentionné le quartier Diatoula.
« Nous faisons partie de Sénou et nous n’avons jamais été en procès avec M. Kassogué, il est en complicité avec certaines magistrats. Toutes les preuves sont là pour prouver que son titre est faux », a-t-il soutenu.
Quant au représentent du chef du quartier, l’endroit concerné fait partie de Sénou et n’était que champ de leurs ancêtres.
Adama KONATE, Stagiaire