Pour cause, ils auraient profité d’une mission sur le terrain pour clamer qu’il n’y avait rien sur ses parcelles. Ainsi, ils se appropriés de plusieurs de ses notifications. Ils les ont confisquées pour fin personnelle du maire la commune 6 Souleymane Dagnon et son adjoint. Plusieurs parcelles ont été extorquées. Parmi lesquelles parcelles il y’a celle du lot AFC2 et AFC3. Ses parcelles, selon nos sources auraient été retiré aux sieurs Amadou Touré et Moussa Sissoko pour donner à Idrissa Traoré Poker ancien du Djoliba et Moussa Traoré. Et pourtant sur les parcelles AFC2 et AFC1 des investissements avaient déjà été faits, c’est ce qui ressort du Procès Verbal d’enquête préliminaire sur le dossier qui avait été demandé par le procureur de la République. « Sur les parcelles AFC2 et AFC1, il y’avait des investissements. De vieux soubassements existent tout au tour. Ce sont les réalisations qui ne datent pas des dernières heures comme l’ont fait certaines personnes. Selon les agents de la mairie, pour échapper aux dispositions transitoires. Donc, de ce fait suivant les choses, ces parcelles ne devraient pas faire l’objet de réattribution. Mais les agents de la mairie auraient foulé aux pieds ces dispositions pour réattribuer ces parcelles à d’autres personnes ».
Maintenant que ce procès verbal est transféré au procureur de la République près du Tribunal de la première instance, l’on est en mesure de se demander à quand l’interpellation de ses élus municipaux qui sucent le sang des paisibles citoyens ? En tout état de cause, les jours semblent compter pour les spéculateurs fonciers car toutes les preuves semblent être réunies contre eux pour démontrer que leur travail ne consistait qu’à priver des propriétaires de leur droit.
Les victimes se demandent aujourd’hui comment le maire Dagnon peut se permettre de telle attitude visant à annuler la décision 753/M-CVI-DB du 22 Avril 2010. Une interrogation à laquelle lui seul pourra donner une réponse. Pas certainement à la presse, puisqu’il en est allergique.
Nous y reviendrons !
Dougoufana Kéita, stagiaire