Litige foncier à Banconi Farada : Une mosquée saccagée à cause d’un Pr. de Medersa

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Les faits se sont déroulés le mardi 2 juillet 2019 en commune I du district de Bamako, au niveau du quartier Banconi-Farada. Une affaire foncière opposant le CGS (Comité De Gestion de la Mosquée) et un certain Moussa Mariko, professeur de Medersa, serait à la base de la mésentente.

Les deux parties protagonistes revendiquent un espace se trouvant entre la mosquée et la route. Après plusieurs convocations devant les autorités judiciaires il a  été prouvé dans les coulisses que la famille Mariko a  trouvé la mosquée déjà construite. Pourtant, une autre tendance confirme que c’est la famille Mariko qui était là avant. Il y’en a même qui disent que c’est la famille Mariko qui a cédé une partie de sa parcelle pour la construction de la mosquée. Ce qui aurait envenimé la situation, est la demande de trop de la part du comité de Gestion de la mosquée (CGM), qui semble-t-il a exigé le départ de la famille Mariko des lieux. En arguant que ce dernier occupe illicitement les locaux de la mosquée.

Après plusieurs tentatives, à la grande surprise de tout le monde le mardi, 2 juillet 2019, un huissier accompagné de quatre agents de sécurité et une colonie de mains d’œuvres est arrivé chez Moussa Mariko en ordonnant la démolition pure et simple de sa maison contiguë à la mosquée. Aussitôt, sa maison fut anéantie en quelques minutes.

C’est face à cet acte illégal, non fondé que les nobles du quartier, sachant la vraie version de l’histoire, sont sortis en très grand nombre et malheureusement pour l’huissier et ses gardes, la foule a pris d’assaut la mosquée de Banconi-Farada, en enlevant les portes et les fenêtres. En plus, ils ont jeté dehors tout ce qui était dans la mosquée (tapis, nattes, bouilloire, autres éléments décoratifs) et brûlé ce qu’ils pouvaient. Le commissaire divisionnaire de Police Tapa Oury Demba Diallo, ayant entendu les échos a  vite pris des mesures pour calmer la situation et a essayé de faire la part des choses, pour le moment, le calme est revenu.

À retenir que la population exige la restitution et la reconstruction de la maison de Moussa Mariko qui a été le premier occupant des lieux et qui, de surcroit a permis à la plupart des fidèles dudit secteur d’aimer la religion de par sa maitrise des sourates.

Félicitations au commissariat du 6ième arrondissement pour avoir pu calmer la population.

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