Les responsables de l’Association pour le progrès de l’Institut d’études islamiques de Barouéli étaient face à la presse le jeudi 26 juillet 2018 pour exprimer leur indignation face à la tentative de spoliation de leur maître coranique, Cheickna Demba Wagué, de sa maison à usage d’habitation sise au quartier Djélibougou de Bamako. Ils accusent principalement Me Moussa Faye, notaire à Bamako, qui selon eux est à la base de la « cabale judiciaire ». Selon eux, l’affaire est toujours pendante devant la Cour d’appel de Bamako.
Cette conférence de presse était animée par le président de l’Association pour le progrès de l’Institut d’études islamiques de Barouéli, Mountaga Ane, en présence du maître coranique Cheicknè Demba Wagué, membre du Haut conseil islamique de Bamako et d’autres personnalités. « Nous, membres de l’Association pour le progrès de l’Institut d’études islamiques de Baroueli, portons à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que notre grand maître coranique Cheicknè Demba Wagué et sa famille sont victimes d’une cabale judiciaire orchestrée par maître Moussa Faye, notaire à la résidence de Bamako et la Banque internationale du Mali( B.I.M SA ) visant à le spolier de sa maison à usage d’habitation sise à Djelibougou (commune I du district de Bamako) bâtie sur le lot n°B/23 qui lui a été gracieusement offerte par le président Moussa Traoré , objet de la lettre d’attribution n° 210/84/DOM du 08 Mai 1984 », souligne la note de protestation de l’Association.
Et les défenseurs du maitre coranique d’ajouter que « depuis un certain temps, notre grand Maître Coranique Cheicknè Demba WAGUE est soumis à des procédures judiciaires initiées par la B.I.M SA en raison de falsification de sa lettre d’attribution de sa maison en titre foncier par Souleymane Doucouré en complicité avec le notaire susnommé pour contracter auprès de ladite banque un prêt ».
Aux dires des conférenciers, des avocats ont été commis en faveur de la victime: Me Drissa Traoré, Me Mangara, Me Mamadou Samaké, Me Amadou T. Diarra et actuellement Maître Magatte Assane Sèye. Mais l’affaire est toujours pendante devant la Cour d’Appel de Bamako. « Nous protestons énergiquement contre cette injustice contre notre grand maître coranique et demandons de l’aide et des bénédictions à toutes les personnes éprises de paix et de justice», a demandé indiquent les conférenciers. Enfin, ils ont souhaité à ce que justice soit faite dans cette affaire qui n’a que trop le conférencier.
Aguibou Sogodogo