Dans son intervention lors de la Journée mondiale des villes (JMV), tenue le 31 octobre dernier à Bamako, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, Imirane Abdoulaye Touré a indiqué que les jeunes ont entre leurs mains les clés pour bâtir un avenir urbain meilleur, plus inclusif, plus durable et plus résilient. Il s’est dit convaincu que cette génération peut inverser la tendance face au changement climatique et peut faire des villes des lieux où chacun peut s’épanouir, indépendamment de ses origines ou de ses moyens.
Ces journées instituées par l’Organisation des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) sont une occasion pour mettre l’accent sur les défis mondiaux en matière d’urbanisation et pour encourager la communauté internationale à mettre en œuvre le programme pour les villes, qui offre une vision commune pour un monde meilleur et durable.
Pour cette édition 2024, deux thématiques se trouvent au cœur de la réflexion : “Engager les jeunes pour créer un avenir urbain meilleur” et “Les jeunes à la tête de l’action climatique locale pour nos villes”.
Selon le ministre Imirane Abdoulaye Touré, ces deux sujets sont non seulement d’une importance capitale, mais ils sont aussi profondément interconnectés. “Car l’avenir de nos villes et la lutte contre le changement climatique sont des enjeux qui concernent la jeunesse, plus que quiconque”, dira-t-il. Pour lui, si l’engagement des jeunes dans la construction d’un avenir urbain meilleur est essentiel, leur rôle dans la lutte contre le changement climatique est tout aussi fondamental.
Le ministre expliquera également que nous sommes à un tournant décisif de notre histoire. Les effets du changement climatique se font sentir partout dans le monde, et ce sont les villes qui en subissent les conséquences les plus directes. Canicules, inondations, pollution de l’air, crise de l’eau, dégradation des écosystèmes urbains… la liste des défis auxquels sont confrontées nos villes est longue.
Face à ces défis, dira-t-il, ce sont les jeunes qui, de plus en plus, se lèvent pour réclamer des actions concrètes et immédiates. Les jeunes, grâce à leur connaissance des technologies numériques et à leur capacité à innover, jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre de solutions climatiques locales. Qu’il s’agisse de promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables dans les quartiers, de développer des initiatives d’agriculture urbaine pour lutter contre la pénurie alimentaire ou de concevoir des systèmes de transport plus écologiques, les jeunes sont à la pointe de ces actions.
Il terminera en invitant les uns et les autres à construire dès aujourd’hui les villes de demain, avec les jeunes à la tête de ce mouvement, pour un avenir où les villes seront non seulement des espaces de vie, mais aussi des symboles de progrès, de justice et de durabilité.
Ibrahima Ndiaye