Le ministre Bathily frappe encore : 13 titres fonciers comportant 264 parcelles annulés Banankoro et Sanankoroba

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Mohamed A Bathily
Mohamed Ali Bathily,

Après la localité de Diago et environs récemment, la Direction Nationale des Domaines et du Cadastre, sur instruction de sa hiérarchie vient de procéder à l’annulation de 13 titres fonciers dont 264 parcelles à Banankoro et Sanankoroba Ouest toujours dans le cercle de Kati.

Selon nos sources au Ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, l’annulation de ces titres fonciers a été faite pour diverses raisons. Notamment des irrégularités, le détournement de la vocation des terrains, la non reconnaissance des droits fonciers coutumiers, l’absence d’enquêtes foncières, le fractionnement des superficies dont le cumul pour une société ou agence immobilière. A cela s’ajoutent les questions de compétence du gouverneur de région, l’usurpation des prérogatives du Conseil des Ministres, la non détention de l’agrément de la Commission nationale d’éligibilité aux avantages prévus par la loi régissant la promotion immobilière, la minoration des prix de cession, etc.

Le département en charge des domaines de l’Etat explique cette annulation par sa ferme volonté de préserver les espaces vitaux du monde rural et de moraliser l’accès à la propriété foncière, poursuivent nos sources. Qui ajoutent que cette annulation est autant une question de droit que de sécurité au motif que la subsistance des populations rurales et la stabilité même du pays sont menacées par la spéculation insolente sur les terres. C’est pourquoi, les autorités actuelles ont décidé de prendre leurs responsabilités pour sauvegarder le domaine privé immobilier, pour préserver la fiscalité foncière mais aussi protéger le monde rural.

Selon notre interlocuteur, ces actions du département en charge des domaines de l’Etat s’inscrivent en droite ligne de la vision du président de la République Ibrahim Boubacar Keita et de la politique du Gouvernement, soucieux de promouvoir la paix et la justice sociale. Des préoccupations partagées par bon nombre de Maliens tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Occasion pour notre interlocuteur d’appeler les autorités régionales et locales et les usagers du service des Domaines au respect des lois et règlements afin de faire triompher les valeurs de la République et de l’Etat de droit.

                                                                                                                                             Modibo Dolo

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5 COMMENTAIRES

  1. que dieu te donne long vie soit avec le bon dieu nous somme dernière toi et que dieu te protège 😀

  2. Xa kira à toutes et à tous !
    J’ai remarqué quand dans le sujet on parle de toutes les langues principalement celle du nord sauf le Soninké …?! Comment cela se fait-il ? Comment peut-on oublier l’empire de Wagadou ?
    C’est quoi ce complexe ? Alors M. Bathily vous êtes où ? Les Soninkés vous êtes où ? On ne vous entend pas ! Sira Bathily (journaliste Ortm) vous êtes où ? Quelle honte…
    Les Soninkés sont la deuxième communauté du Mali après les Bambaras.
    Comment peut-on ignorer cela ? L’hébreux, l’arabe, le latin viennent de la langue Soninké ! Le Soninké est une descendance de la langue pharaonique à 80 % comment ignorer cela et mettre en avant tous les charlatans !
    On a envie de vous entendre les Soninkés, de vous entendre vous manifester !
    Au lieu d’en avoir honte vous devez en être FIERE !

  3. Spolier n’est pas mal, mais l’Etat doit également éviter le problème inverse qui est le courroux des victimes d’attribution “régulière “par des représentants-mêmes de l’Etat, lequel alors n’a qu’à prendre toutes ses responsabilités. L’Etat se doit de payer la faute de ses agents, dont il est responsable en dédommageant absolument ceux qui n’ont fait qu’acquérir légalement (Baba)

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