Au cours de cette conférence de presse, les membres de l’Union des associations pour le développement et la défense des droits des démunis (UACDDDD) ont montré leur indignation après la libération des acteurs fautifs du dossier qui avaient été jugés et condamnés de 02 à 03 ans d’emprisonnement et que deux jours après le remaniement du gouvernement, ceux-ci soient purement et simplement libérés. Ils se disent frustrés par cette décision et envisagent de marcher dans les mois à venir s’ils ne retournent pas en prison.Ces fautifs condamnés et libérés sont: Issouf Bengaly, géomètre; Sidiki Djiré, secrétaire général du syndicat du Centre National d’Appui à la Lutte contre la Maladie (CNAM), et Moussa Kéita, clerc d’huissier.
Pour le président Koné, cet acte est une insulte à leur égard et que cette plaisanterie n’est pas de leur goût. Il se dit indigner par le fait que chaque fois le droit des démunis est bafoué pour des raisons inexpliquées. Il a attiré l’attention des autorités sur le ras-le-bol des démunis et dira «si rien n’est fait d’ici le mois de mars, nous serons dans la rue pour réclamer notre droit et à tout prix», a-t-il précisé.
Quant à M. Massa Koné, secrétaire général de l’union, «ce geste de nos autorités judiciaires est une preuve que la justice de notre pays n’est pas aux services de tous les maliens, sinon comment comprendre, des gens qui ont été condamnés pour deux à trois ans, sans autres procès ou appel de la décision de justice qu’ils soient libérés ainsi», a-t-il regretté. Tout comme son prédécesseur, il exige le retour en prison des fautifs.
Fousseyni SISSOKO