La salle ‘’Wa Kamissoko’’ du Centre Internationale de Conférence de Bamako a abrité ce samedi 8 novembre 2014 la 69ème édition de la journée Internationale de l’urbanisme. Une journée célébrée le 8 novembre de chaque année
Depuis 1949, le Mali, à l’instar d’une trentaine d’autres pays environs, célèbre le 8 novembre de chaque année, la journée Internationale de l’Urbanisme. L’édition de cette année était placée sous le thème : « l’égalité urbaine, comment créer des villes intégratrices ».
La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce samedi 8 novembre 2014 dans la salle Wa Kamissoko du CICB. Elle, présidée par le représentant du Ministre de l’Urbanisme et de la ville, son Chef de Cabinet, Gaoussou Coulibaly. Il avait à ses côtés, le Président de l’Ordre des Urbanistes du Mali, Diarra Sissoko et d’autres personnalités du secteur de l’urbanisme.
Cet évènement commémoratif a débuté par l’allocution du Président de l’Ordre des Urbanistes du Mali, qui a d’abord rappelé l’historique de l’avènement de la journée ainsi que son but principal. Selon lui, la journée trouve son origine en 1949 par le professeur Carlos Maria de l’Université (fondateur) et a pour but principal de faire appel à la conscience des citoyens et des collectivités pour mettre en perspective les impacts environnementaux, liés au développement des villes et des territoires.
Il a par la suite touché du doigt au phénomène de la concurrence déloyale dont l’Ordre des Urbanistes du Mali (UBM) est confrontée. Faut-il le signaler, cette organisation créée le20 Mai 1997 et composée d’aviculteurs, d’architectes ingénieurs, de gestionnaires de patrimoine immobilier, d’enseignants, d’experts immobiliers et foncier, est la seule réputée en termes d’activités de l’urbanisme.
Quant au chef de Cabinet du MUH, Gaoussou Coulibaly, il est revenu sur la portée du thème de la journée avant de souligner qu’aujourd’hui, la majorité des habitants de la planète vit dans les villes et dans les agglomérations urbaines. Un fait, selon lui, qui est sans précédent, car argumente t-il, ces habitants vivent le plus souvent dans les conditions précaires sans accès à l’eau potable ni à un assainissement adéquat et font face à une insécurité permanente. D’où la nécessité, sollicite Gaoussou Coulibaly, de créer aujourd’hui l’égalité entre les habitants des bidonvilles et ceux des villes structurées.
Il a terminé son discours en souhaitant une belle bonne journée de l’urbanisme dans un Mali uni dans la paix et dans la concorde avant de déclarer ouverte la dite journée.
Modibo Dollo