Depuis près de cinq ans, les populations de Fombababougou, commune rurale de Moribabougou ne dorment qu’avec un œil et demi. Elles accusent le richissime Jean Azar, de les avoir dépouillées de leurs parcelles estimées à 30 ha. En toute impunité. Sans contrepartie.
Jean Azar, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est installé au Mali il ya un demi siècle. Il est respecté et craint pour sa fortune. Mais ces dernières années, cet homme est devenu méconnaissable. Surtout, quand il a décidé de devenir un propriétaire terrien au Mali. Son nom est cité dans les litiges fonciers de toutes les communes riveraines de Bamako. Ou presque. Le dernier en date, et dans lequel il est impliqué jusqu’au cou, est celui qui l’oppose aux populations de Fombabougou, village situé dans la commune rurale de Moribabougou (cercle de Kati).
Tout débute en 2008, quand le richissime Jean Azar se présente à Baba coulibaly, chef du village de Fombabougou, avec sous le bras un projet : création d’une concasseuse qu’il voulait installer sous la colline, qui surplombe le village. Son projet a été bien accueilli par les populations. Puisqu’il permettrait, selon elles, de créer beaucoup d’emplois pour les jeunes. C’est ainsi, qu’il demande au chef de village de lui trouver l’espace nécessaire pour l’installation de la carrière. Il y a problème, car l’espace choisi par Jean Azar a été vendu, en bonne et due forme, à des particuliers, dont certains y ont déjà construis leur maison. Face cette situation, le chef du village de Fombabougou, Baba Coulibaly fait savoir à Jean Azar de rencontrer les occupants de l’espace concerné afin de trouver une solution avec eux. Ce fut le même discours tenu par le maire de Moribabougou, à qui, il a expliqué son projet.
Selon des témoignages, beaucoup de propriétaires de ces parcelles, situées aux abords de la colline, ont décliné l’offre de Jean Azar. Sauf quelques-uns, dont un certain Ibrahim Simpara qui lui a revendu son Titre foncier. La même source indique qu’au finish, M. Azar n’a pu racheter qu’une superficie de 2 ha sur lesquels il avait commencé à installer son usine. Mais une année après, le matériel installé ainsi que le terrain ont été saisis par une banque de la place. Cette saisie, pour les populations de Fombabogou, marquait le départ définitif de Jean Azar du site. Puisqu’il ne parlait plus d’usine.
Mais leur surprise est grande, très grande de voir le même Jean Azar, accompagné de géomètres et de gendarmes, en train de planter des bornes sur toute la colline qui surplombe le village. Colline sur laquelle se trouvent les champs des paisibles populations de Fombabougou. Rapproché par les propriétaires des champs, il répond qu’il a accompli toutes les formalités d’acquisition de ces champs. Mais où ? Qui lui a vendu ces champs ? La question demeure. Car le chef du village de Fombabougou et le maire de Moribabougou ont précisé qu’ils n’ont jamais vendu un lopin de terre à Jean Azar. « Un jour, je visitais mon champ quand je l’ai rencontré avec des géomètres en train de tracer sur mon champ. Je lui ai demandé des explications. Il n’a pu me dire autre chose qu’il est prêt à payer mon champ. Je lui ai dit niet. Quelques jours après, il me convoque à la gendarmerie de Kati, qui m’a conduit à la prison où, j’ai passé 15 jours », raconte Bakary Niaré. Ils sont au nombre de 8 personnes à être dépouillées de leurs champs par Jean Azar. La superficie des 8 champs s’élève à environ 30 ha.
Mais selon une source proche de la mairie de Moribabougou, la superficie des terres réclamées, ces derniers temps, par Jean Azar, est estimée à 139 ha. Comme si cela ne suffisait pas, Jean Azar continue, chaque jour que Dieu fait, d’augmenter cette superficie. A ce jour, jean Azar n’a montré aucun document prouvant qu’il a, légalement, acquis ces terres.
Face à cette situation, pour le moins gravissime, les victimes ont déposé, le 29 avril dernier, une plainte contre Azar au tribunal de Kati pour expropriation. Le jugement est prévu le 27 mai prochain. Informé de cette démarche, Jean Azar dépose, à son tour, une autre plainte, au même tribunal, pour occupation illicite de ses terres. Le hic est que sa plainte a été enregistrée après celles des victimes. Mais, curieusement, le jugement lié à sa plainte est prévu pour le 14 mai. Toute chose qui fait dire aux populations de Fombabougou qu’au tribunal de Kati, il y a deux «proies» deux mesures. Malgré tout, les populations de Fombabougou n’entendent pas baisser les bras. Ils menacent d’aller jusqu’au bout de cette affaire.
Affaire à suivre, donc !
Abou BERTHE
Ce n’est pas Azar seulement. Cette situation devient de plus en plus fréquente. Certains pensent qu’ils sont intouchables, car ils sont encouragés par des hoes qui ont prêté serment, qui leurs donnent toujours raison. Ils arrivent même qu’ils enferment les pauvres pour rien. Et dire que les gens se disent croyant!!! mon oeil!
Un Mr (ex clan ATT), je le dis car il se vante de cela; a fait la même chose à Falani, des pauvres ont payé pour leur ignorance de 3 j de prison. Dieu faisant bien les choses, après vérification, il s’est avéré que les paysans avaient raisons sur Mr DIARRA, qui a finalement remboursé les paysans. Mais cet argent n’et plus sorti de la gendarmerie, car ils ont fait signer aux pauvres un doc, dont ils ne connaissaient pas le contenu (ne sachant pas lire). Ce doc prouvait qu’ils avaient perçu leur argent, mais faux
C’est typiquement Malien, la grande majorité des participants de ce forum vivent à l’étranger et ils veulent interdire un libanais né et grandit au Mali et qui donne du boulot a la population!
C’est ça être mesquin, j’avance pas les autres avancent pas non plus (Bougouni examen), dommage.
Chere population de fombabougou, c’est très cette affaire il faut frappe ce petit libanais qui vous trouve jusqu’a chez vous. l’acte est legitime defense et vous le castre une foisb pour tous.
Merci a bon entendeurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Mr azar le pouvoir a change de camp depuis longtemps, il me semble que tu n’es pas encore au courant, il faut partir faire tes trucs au Liban, actuellement on est dans un MALI nouveau
Quand on voit ce qui se passe, avec soit disant un putschiste qui a renversé ATT mais qu’il ne veut pas du pouvoir (disait-il), un militaire qui accepte d’avoir une paie de 4millions par mois, et ne pas aller au front, et de surcroit, le gouvernement cherche des issues de sortie pour la clique des putschiste… Alors, M. Azar aura encore de beaux jours devant lui, il pourra dormir en paix…
Comme dirait l’autre, M. Azar a un gris-gris très puissant, au dessus de tout pouvoir (OAK, ATT, DT, …) 😛 😛 😛
azaar fils de pute tu n,auras rien meme pas un cm des terre de fombabougou….aye korte fili a bodinkela…..
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CE MONSIEUR N’A DE RESPECT POUR PERSONNE PARCE QU’IL A DE L’ARGENT? IL FAUT QUE NOS JUGES NOUS RENDENT NOTRE DIGNITE EN METTANT HORS DE NUIR CES TRAFIQUANTS ET MAGOUILLEURS DANS ES MAIRIES QUI LES DONNENT DES FAUX PAPIERS.
he il faut pas attiser le feux laiser lautoriter gere ce probleme ce mieux lheure nest pas a la vengeance mais a la reconciliation trouver une solution pacifique avec mr azar soit vous meter votre prix raisonablement il vous paie soit ont le retire les parcelle et ont vous les restitue cest tres sinple au lieux de dire des connerie
Mon cher,
Si la sagesse pouvait dicter le comportement général… Mais hélas, le grand malheur du Malien est qu’il est JALOUX de celui qui réussit, qui gagne de l’argent…
Si M. Azar est riche, c’est qu’il travaille, qu’il cherche à développer ses affaires. Il ne fait pas comme 80% des Maliens à prendre le thé du matin au soir, même dans sur les lieux de travail. Je n’ai pas encore vu un Malien ne pas prendre au moins 7 voir 10 fois le thé dans son bureau… (Sauf dans les entreprises tenues par des Etrangers : Air France, BCIM, et les établissements de AZAR).
Très simple, dans un bureau ‘normal’, on voit : une bouilloire électrique, du thé, du sucre des tasses et une soucoupe…
C’est comme çà que l’économie du Mali avance à SON rythme !
Comme dirait l’autre “Qui va piano, va sanp”
Ecoutes, le comportment de Jean Azar n’est autre que corruption liee a une spoilation des vilageois de leurs terres; chose qui doit etre combattu par les autorites en place. Mon feu pere nous avaient leger des parcelles un peu en amont de ce vilage sur les collines surplompbant Moribabougou et Marseilles. Je pense qu’il est temps d’aller faire un tour la bas. Le Mali commence a etre une jungle……
“les maliens sont de chiens qui mangent dans sa main”, on lui prête cette expression. ce mr ne sait pas que les choses ont changé. que des maliens peuvent lui donner à manger dans leurs mains.
puisque notre éducation ne nous permet pas dire qu’il est un chien qui mange dans la main des maliens.
Bonjour A. Souma, est ce que c’est le meme Soma que je connais. Qui travaillait avec nous à Kidal. Je te salut sincèrement. Kantus
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