A l’orée de la régionalisation, le bourbier foncier fait encore ressembler le Mali à ce bateau ivre qui, pendant qu’il prend de l’eau de toutes parts, ses passagers, en liesse, y chantent et y dansent. Les Services sociaux de base ne constituent ni la preuve de la vitalité d’une décentralisation, ni un gage de stabilité du pays. Dans le Mali profond, la grogne monte autour du foncier.
Dans cette lettre ouverte au Premier ministre, Chef du Gouvernement Moussa Mara, ainsi qu’à ses ministres concernés par la question foncière, qui sont le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux; le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité; le ministre du Développement Rural; le ministre des Domaines de l’Etat, des Affaires Foncières et du Patrimoine; le ministre de la Décentralisation et de la Ville, l’auteur de la lettre ouverte, Tiècoura Coulibaly, premier Conseiller du Chef de village de Bougoro (Commune Urbaine de Koutiala) et Professeur d’Enseignement secondaire, invite les autorités maliennes, « sans pessimisme, sans frilosité, mais avec humilité et courage », à mesurer à sa juste valeur, la question foncière: « La République dort sur une bombe ». Le Premier ministre Moussa Mara et son gouvernement banalisent-ils cette question foncière ? « Ceux qui banalisent cette question foncière ne réalisent pas que l’injustice peut faire basculer même les peuples les plus dociles dans le terrorisme. Ils ne réalisent pas la sagesse du Révérend père Sud-africain, Desmond Tutu qui dit: «Même un ver de terre peut se révolter à force de le fouler au pied», avise l’auteur de la lettre ouverte. Mieux, « l’injustice et les abus de pouvoir … sont la sève nourricière de la méfiance et du mécontentement populaires, le lit naturel de la révolte, la source de l’instabilité. Ils conduisent à «bolibana», la fin de la course. Fin des mensonges, des illusions, des certitudes tranquilles et de l’auto-congratulation ». Jamais, ce risque n’a été aussi grand au Mali, déplore cet enseignant qui, résolument, apporte sa pierre à l’œuvre commune, à visage découvert, dénonce, propose et assume. « Jamais, n’ont été autant réunis tous les ingrédients d’un soulèvement populaire contre la spéculation foncière », a-t-il constaté.
Dans l’affaire qui motive cette lettre ouverte, le procès maintes fois reporté, est de nouveau fixé à ce jeudi 28 août 2014 « aux fins de la confirmation des droits coutumiers des sept villages ».
Le soulagement et l’espoir suscités par la pugnacité des discours du ministre de la justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux, et ses prises de position courageuses dans le village de Niénelé,(commune de Banguinéda) et lors de ses récentes tournées dans la région de Sikasso et dans d’autres localités pour mettre fin au désordre foncier, seront-ils traduits dans les faits ? Les fruits seront-ils à l’image des promesses des fleurs ?
« Il est connu de tous que le foncier est le point de cristallisation de la déception et du désaveu de nombre de citoyens face aux pouvoirs publics. Vous attaquer à ce problème, avec tact et fermeté, en donner une meilleure visibilité dans les langues nationales, … c’est épargner au Mali, un embrasement général, inutile mais surtout évitable… ». Lisez l’exclusivité de la lettre ouverte.
l'homme naturellement est contre l'injustice mais nos autorités profitent du silence de son peuple pour les faire mal.une chose est claire pour eviter un nouveau caoh dans ce pays l'etat doit s'assumer.de nos jours le domaine foncier est devenu question d'actualité et ses consequences peuvent être desatreuses car à force de tirer la corde elle finira se couper.ces abus de pouvoirs peuvent nous conduire à un soulevement populaire et c'est ce que nous devons eviter.vive un mali sans inégalité en suivant cet honnête homme Tiékoura Coulibaly qui se bat pour une cause commune.
l'homme naturellement est contre l'injustice mais nos autorités profitent du silence de son peuple pour les faire mal.une chose est claire pour eviter un nouveau caoh dans ce pays l'etat doit s'assumer.de nos jours le domaine foncier est devenu question d'actualité et ses consequences peuvent être desatreuses car à force de tirer la corde elle finira se couper.ces abus de pouvoirs peuvent nous conduire à un soulevement populaire et c'est ce que nous devons eviter.vive un mali sans inégalité en suivant cet honnête homme Tiékoura Coulibaly qui se bat pour une cause commune.
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