Après avoir acquis des titres fonciers à Missabougou et à Kati, par voie administrative, la SIFMA est aujourd’hui la cible de certains préfets et maires zélés. Qui tenteraient de la nuire au profit de spéculateurs fonciers pétris dans l’ombre.
Après les états généraux sur le foncier, beaucoup de Maliens s’estimaient être heureux. Car, on pensait qu’il serait révolu pour toujours les tentatives d’expropriation à visage découvert de personnes et de sociétés immobilières sérieuses. La surprise fut grande pour la presque totalité des Maliens d’apprendre que certains préfets ou maires, par complicité, essayent de nuire à la société immobilière et foncière du Mali. Par des actes condamnables par la loi régissant l’attribution, le lotissement et la vente de terrain au Mali.
Il n’est plus rare d’entendre au Mali que le ridicule ne tue plus. Car, malgré la clarification de tous les textes régissant la terre, certains préfets ou encore des maires n’hésitent jamais à s’embourber dans des actions contraires à la loi. Soit pour d’autres sociétés immobilières en perte de vitesse, soit pour des individus qui pensent que l’Etat n’existe pas.
La SIFMA a acquis de l’Etat des titres fonciers 1760, 1761, 1762 CVI issus du morcellement du TF N°4482 et 10921, 10922, 10923 de Kati.
Il est temps, après les Etats généraux sur le foncier, pour l’Etat de sévir contre ces Préfets et maires véreux qui confondent le domaine privé souvent même public de l’Etat avec le patrimoine personnel comme le Président Alpha Oumar KONARE l’a fait en son temps.
Ousmane COULIBALY