Le maire de Dialakorodji, M. Oumar Guindo et ses adjoints ne dorment plus que d’un œil. Leur bureau et leur domicile sont pris d’assaut par des citoyens accablés par des décisions de justice que d’aucuns qualifieront de “douteux”. Que de pression, de tracasseries et d’intimidations par les autorités et auxiliaires judiciaires relevant du tribunal de première instance de Kati. Pire, le procureur de Kati, menace de mettre le maire aux frais et affirme, ne lui reconnaitre aucune autorité.
Tout est parti de l’arrêt n°708/2011 du 21 décembre 2011 de la Cour d’appel de Bamako. Dans cette affaire, opposant le Sieur Koné au Sieur Coulibaly, la Cour d’Appel confirme la décision d’expulsion et de démolition rendue par le tribunal de Kati, en faveur du premier. Le maire ne conteste pas la décision de justice. Du moins, pas dans le fond. Ce que le maire dénonce, c’est qu’on évite de le mettre devant le fait accompli.
La justice n’est pas une affaire de robotique. Elle traite des cas sociaux. Surtout, dans un domaine aussi délicat que celui du foncier. C’est pourquoi en tant que premier édile, M. Guindo, qui n’avait pas reçu la copie du procès verbal d’expulsion et de démolition que la veille de l’exécution de la sentence, a estimé qu’il devrait être informé, des décisions de justice, mettant en cause la gestion foncière de sa mairie, dans un délai raisonnable. Il en a fait cas à l’huissier chargé d’exécuter la décision. Ce qui devrait être un échange amical dans l’intimité du bureau du maire, a, vite, tourné au vinaigre. Le “grand commis” au service de Dame justice est vite monté sur ses grands chevaux, qualifiant M. Guindo devant son staff de « simple maire » pouvant se plaindre où il veut. Depuis cet incident, que d’interpellations, d’intimidations de la part des tribunaux qui, normalement dans le cadre du redécoupage administratif, n’ont rien à voir avec le dossier. Pire, le procureur de Kati, séance tenante, aurait menacé M. Guindo et ses adjoints de les mettre aux arrêts.
« Les actes de justices provenant des huissiers passent outre les maires et sont appliqués à notre insu. Si acte de justice, il y a, le minimum de courtoisie et de collaboration voudrait que le maire soit informé pour qu’il explique aux gens, les motifs et non nous mettre devant le fait accompli. Le maire que je suis est un officier de police judiciaire, un officier de police administrative et un officier d’Etat civil. A ces titres, la loi confère certains droits à la fonction de maire. Je crois en la justice malienne; mais pas en une justice sclérosée par des hommes au service des argentiers », a déclaré M. Guindo. Et d’ajouter que ceci n’est que la partie visible de l’iceberg. Car selon lui tous ces manœuvres visent à nuire à son image en cette période pré-électorale.
Mamadou Togola
Hé opérateurs de maliweb, ou est parti le bangala de mon texte ??? Censur !
Ne couper pas les , on en a besoin !!!
Il faut couper le bangala du procureur, il se prend pour qui? Il paraît que, avant de venir à Kati il était très sérieux, mais à son arrivée à Kati, il est devenu avide d’argent et beaucoup de casseroles traînent derrière lui et le ministre de la justice est informé de son cas. Que le ministre prenne ses responsabilités sinon lui même les gens commencent à douter de son sérieux. “La colline a accouché d’une souris”
Comments are closed.