La sommation, adressée plusieurs jours, voire des semaines auparavant, n’ayant pas été respectée par les occupants de ces lieux, le gouvernement a donc décidé de passer à l’action. Afin que, désormais, force reste à la loi.
« La sommation étant restée sans suite, le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières a décidé d’engager l’opération de démolition, sur toute l’étendue du site, objet d’un mandat du gouvernement donné à l’ACI », indique le communiqué de presse, publié par le département de tutelle. C’était le 23 juillet dernier.
De leur côté, les victimes de cette opération se croient dans leur bon droit. Car, pour elles, les permis d’occuper et de construire sur ce site leur avaient été délivrés par l’ex-préfet de Kati, Mr Sylla.
Pour le gouvernement, toute construction, érigée dans les servitudes des marigots, rivières et fleuves, fait l’objet de démolition en ce qu’elle porte atteinte aux principes de l’inaliénabilité et de l’imprescriptibilité du domaine public. Avant d’ajouter : « Le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières rappelle que l’obstruction des servitudes des cours d’eau constitue une sérieuse menace pour les personnes et les biens, notamment, en cette période d’hivernage où, le risque d’inondation est réel ».
En larmes et la gorge nouée par les sanglots, certaines victimes disent n’avoir pas été informées de la sommation. Faux !, rétorque le gouvernement dans son communiqué du 23 juillet : « La démolition intervient après une visite de terrain du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, suivie de la sommation adressée par voie d’huissier aux occupants, pour dégager d’eux-mêmes le site de la zone ACI de Souleymanebougou ».
C’est à l’issue de la visite du ministre sur le site, le 30 juin dernier, qu’il a été décidé de concert avec les ministères de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation et le ministère de la Sécurité et de la Protection civile de procéder à la démolition des constructions, illégalement, construites sur le site. Rappelons que ce site, affecté à l’ACI par le gouvernement, à Souleymanebougou, abrite les quatre hectares attribués à feu Mouammar Khaddafi, une zone dénommée « Zone MKT de Titibougou ».
Oumar Babi
BRAVO au Ministre BATHILY, meme les voie de communications sur les cartes sont illicitement occuppee, entre 2 titres foncies. Ce sont les commercant tres souvent illettres qui s’ engagent dans de tels deals avec les maires et agent immobiliers sans vergogne, ils se disent” j’ investi des 10/100 aines de M on va pas me demolir ca…” il ya des quartiers ou il n’ y a pas de rue correctes(toutes dimensions (on ne laisse que 5 m, des culs de sacs partout.
Des poteaux electriques prives anarchiques sur des TF ou les survolant….
Beh, les maliens de l. ENA administrent ce pays, comme ils peuvent (dans le desordre, ils sont a leur TOP!!! 😀
Félicitation Mr Bathily, Dieu seul sais ou ils sont trouvent cette argent pour faire leurs constructions. Allah ka tiè dèmè. Amina.
si quelqu’un doit etre blamé c’est le gouvernement Malien je crois que Bathily doit être condamné pour trahison
FOUTAISESSSSSSSSSSSSSSSSS
POURQUOI LA LOI A T ELLE LAISSE LES MAIRES VENDRE CES TERRAINS?
💡
Le procédure de la démolition n’est même pas de donner le temps aux victimes de récupérer leurs bien.
Premièrement tous les propriétaires de maison devrait être reloger et dédommager d’abord. car ils ont tous les documents délivrer par les représentants de l’état,
Deuxièmement les commandants et les maire qui ont donner les documents des parcelles doivent être arrêter et juger.
Troisièmement: c’est la démolition des maisons.
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