Le Conseil malien des chargeurs (CMC) vient d’inaugurer son nouveau siège flambant neuf. Ce nouveau siège, espace professionnel de haut standing avec 2000 m2 de bureaux à louer, situé au cœur d’Hamdallaye ACI 2000, répond aux exigences de commodités, de modernité et surtout de résultats. Il offre au personnel, un cadre de travail particulièrement propice à l’effort d’analyse, d’études et de réalisations qu’exige la chaîne logistique des transports. Il permettra également d’offrir aux citoyens des services de qualité et d’être plus proches des usagers.
La cérémonie d’inauguration de ce nouveau siège s’est déroulée, le vendredi 5 avril 2018, en présence du ministre des transports et du désenclavement, Moulaye Ahmed BOUBACAR, accompagné par quelques collègues du gouvernement ; du Président du Conseil Malien des Chargeurs, Babalaye Daou; des chargeurs ainsi que des invités de marque.
Le rôle du Conseil Malien des Chargeurs dans l’approvisionnement de notre pays n’est pas à démontrer. Le Mali est un pays sans façade maritime, 90% de ses importations et exportations se font par la voie maritime d’où la nécessité d’exploiter ses droits de trafics maritimes et cela depuis la mer conformément aux dispositions des conventions internationales.
Face à cet état de fait, le Président Babalaye Daou rassure que le bureau du Conseil Malien des Chargeurs qui est l’émanation de l’Assemblée Consulaire, s’est fortement appesanti sur des actions d’envergure, afin de relever le défi de l’enclavement. C’est pourquoi, rappelle-t-il, la création du CMC comme démembrement de l’Etat au service des chargeurs maliens mérite d’être salué, car il constitue un espoir et une force de discussion et de négociation, au service des opérateurs économiques du Mali. « Notre mission essentielle est la représentation et la défense des intérêts des chargeurs tout le long de la chaîne d’approvisionnement. Sont chargeurs les importateurs, les exportateurs et transitaires agrées au Mali », précise-t-il. Et de poursuivre que dans le cadre du renforcement de leurs capacités opérationnelles pour mener à bien leurs missions en vue d’assurer un approvisionnement régulier en produits de premières nécessités et à moindre coût, le conseil s’est doté d’un immeuble R+3. « Cet immeuble, que nous inaugurons aujourd’hui a été entièrement financé par la Banque Malienne de Solidarité, la BMS SA », assène-t-il. A l’en croire, ceci dénote de l’intérêt que portent les chargeurs au désenclavement intérieur et extérieur du pays, axe central de la Politique Nationale des Transports, des Infrastructures de Transport et du Désenclavement.
Le ministre des transports et du désenclavement, Moulaye Ahmed BOUBACAR dit que ce nouveau local spacieux et fonctionnel désormais intégré géographiquement au monde des affaires est pour lui la preuve d’une vitalité encourageante qui souligne toute la place qui peut et doit être celle de ces structures de travail dédiées aux opérateurs économiques dans notre vie de tous les jours. « Il est donc clair qu’il s’agit ici d’une contribution à l’activité productive de notre pays et de son tissu économique », souligne-t-il. Il évoque que la motivation principale qui a conduit le Gouvernement à la création du Conseil Malien des Chargeurs, reste la facilitation de l’approvisionnement du pays. « Dans un pays dépourvu de littoral comme le Mali l’économie dépend largement des importations et par conséquent du fonctionnement efficace de la chaine de transport pour l’approvisionnement en quantités et qualité des produits stratégiques tant en bien de consommation que d’équipement », martèle-t-il.
Notons que les activités que mène le Conseil Malien des Chargeurs sont entre autres : l’amélioration du passage portuaire et la défense des intérêts des chargeurs ; la réduction des coûts d’approche et des délais de route pendant le transit ; la diminution des taux de fret et des surcharges portuaires ; la collecte des informations sur le commerce transfrontalier ; la fluidité des échanges intracommunautaires.
S.B. TRAORE