Le Président de l’OAM a d’abord saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage à ses collaborateurs disparus. Selon lui, en ce jour solennel, un regard rétrospectif permet à l’OAM de mesurer le long chemin parcouru.
Au Mali, l’architecte est présent comme professionnel et acteur incontournable de l’aménagement urbain. Les questions d’aménagement, d’infrastructures, d’équipements sont au cœur des politiques publiques, a expliqué M.Tembely, qui ajoutera que l’Ordre s’impose de plus en plus comme un acteur essentiel, dont la consultation, l’implication, l’analyse technique sont de mise à chaque étape du processus.
La forte implication de l’OAM aux cotés du Ministère de la Culture et de l’Artisanat et de l’UNESCO pour la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures au Nord du Mali en est une parfaite illustration. «Nous comptons pleinement jouer notre rôle d’utilité publique et nous réitérons notre entière disponibilité», dira le Président Tembely
Il ajoutera aussi qu’une harmonisation des textes au niveau des architectes de l’espace UEMOA est en cours d’achèvement et que son entière entrée en vigueur est prévue pour décembre 2015. Au terme de ce processus, tout architecte de l’espace affilié à un ordre national, pourra travailler dans les 8 pays membres.
Répondant aux questions, Issaka Tembely dira qu’il existe au Mali 200 architectes, dont 75% sont des libéraux, 15% des fonctionnaires et 10% des stagiaires. La cotisation à l’Ordre est de 120 000 FCFA par an.
Concernant les difficultés auxquelles l’OAM est confronté, Amadou Beidy Théra, affirmera que le métier est mal compris, car on à tendance à confondre architecte et ingénieur, pour cause d’absence de pédagogie.
L’OAM n’a également souvent pas de répondant dans les structures avec lesquelles il travaille, qui considèrent les architectes comme des rivaux. Enfin, suite aux prouesses de l’équipe nationale de football cadette, l’OAM a mobilisé pour les vainqueurs de la CAN au Niger une enveloppe de Un million de FCFA.
Adama Bamba
