Nous dénoncions dans nos colonnes le scandale de la spéculation foncière qui s’attaquait au domaine foncier titré de la recherche agronomique de Sotuba. Alors aujourd’hui nous avons le plaisir d’annoncer à nos lecteurs et à tous les Maliens qui aiment leur pays que le gouvernement de Cheick Modibo Diarra a résisté aux sirènes des spéculateurs apatrides et délinquants qui avaient jeté leur dévolu sur la station de recherche agronomique de l’IER à Sotuba malgré l’existence d’un titre foncier et d’une clôture !
En effet, par la lettre n°055/MLUAF-SG du 22 octobre 2012, le Ministre du Logement, de l’Urbanisme et des Affaires Foncières a réagi à la lettre n°01350/MA-SG de son homologue de l’Agriculture en date du 19 septembre 2012, portant sur la demande de compensation des parcelles des sociétés immobilières BANGA et KOME à Sotuba. Le message est clair et net :
” … J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que la compensation des sociétés immobilières BANGA et KOME sur le domaine de la Station de Recherche Agronomique de Sotuba n’est plus envisagée. Des instructions ont été données à mes services techniques pour diligenter la proposition d’un autre site auxdites sociétés … “.
Bravo, bravo et encore bravo au Premier Ministre CMD, au Ministre de l’Agriculture Yaranga Coulibaly, au Ministre du Logement, de l’Urbanisme et des Affaires Foncières Mme Diallo Fadima Touré qui a scellé ce dossier par le courrier que nous avons l’avantage de publier. Espérons que ce geste hautement patriotique serve de leçon à tous les apprentis sorciers, spéculateurs et bandits de tout acabit qui ont pignon sur rue à Bamako et sont souvent tapis au sein de notre administration !
Bravo au syndicat et l’ensemble des travailleurs de l’IER qui se sont dressés vaillamment en tapant à toutes les portes pour contrer les spéculateurs fonciers et sauver la recherche agronomique au Mali, pays à vocation agropastorale.
Maintenant la balle est dans le camp de l’IER qui doit faire preuve d’imagination et de volonté pour mieux mettre en valeur cet espace, le rendre plus attractif et connu, pourquoi ne pas en faire un second parc national ?
Mamadou DABO