Le problème foncier au Mali s’enlise de plus en plus. Car, chaque conseil communal qui arrive cherche à se procurer de terrains et à y vendre comme bon lui semble. Ainsi en commune I du District, la mairie et les habitants notamment la jeunesse du quartier de Boulkassoumbougou sont à couteaux tirés. Pour cause ? La mairie tient à vendre le terrain de sports de 500m avec une largeur de 25 m le long des rails. Pour en faire des lots à usages d’habitation.
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rn Ne regardant plus dans la même direction, les populations et les autorités communales se regardent en chiens de faïence. Il y a quelques jours, pour pouvoir exécuter leur plan, certains conseillers accompagnés des agents de police se sont rendus sur le site sportif des jeunes du quartier et de l’école. Ils ont arraché tous les poteaux pour permettre aux acquéreurs de procéder à leur construction. Face à cette situation, la jeunesse s’oppose et a mis en garde quiconque s’hasarderait à utiliser cet espace. Qui, pour eux est dédié à leur loisir, à l’éducation physique et sportive entre autres.
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rnSachant que depuis les années 1990, Mme Haïdara Niania Cissé, alors Directrice générale des Impôts du Mali, s’était évertuée auprès des services des Domaines de l’Etat afin que l’espace puisse servir d’habitation pour des cadres des impôts. L’endroit, a, alors, été morcelé avec des titres fonciers pour servir cette cause. Ne parvenant pas tous à construire leur lot, certains ont vendu les leurs. Pour plus de prudence et de sécurité, la proximité des rails faisant foi, il a été décidé de laisser 50m de distance entre les rails et les habitations. Après analyse des experts, la distance est réduite à 25 m. Sans vergogne aucune, le conseil s’emploie aujourd’hui à vendre illicitement cette partie.
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rn Afin d’en savoir plus, nous nous sommes rendus à la mairie pour discuter avec qui de droit. Malheureusement, nous n’avons pas pu avoir d’interlocuteur. Chacun fuyant sa responsabilité.
rn En effet, la jeunesse soutenue par des cadres non les moindres est sur le pied de guerre. Il est donc opportun que les autorités du district prennent le devant afin d’éviter le drame. Sinon, aujourd’hui, il reste aux mairies de vendre la tête des chauves pour parvenir à leur dessein.
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rnB. DABO
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