Depuis un certain temps, l’honorable Bourama Tidiane Traoré s’immisce dans la gestion des affaires foncières du village de Bananzolé. Il ne manque aucune occasion pour s’attaquer aux notabilités. Il est même allé jusqu’à porter plainte contre ces notabilités au prétexte que le domaine scolaire a été illégalement occupé. Pour tirer au clair les choses, le chef du village de Bananzolé Oumar Traoré et ses conseillers ont accepté de nous donner leur version des faits. Selon eux, le combat de l’honorable n’a rien à voir avec le domaine scolaire.
Pour avoir plus d’information concernant l’affaire du domaine scolaire de Bananzolé, nous avons fait le déplacement à Bananzolé. Au cours de notre voyage, le chef du village Oumar Traoré et ses conseillers ont accepté de nous donner leur version des faits.
Les faits selon les chefs coutumiers
L’espace litigieux n’est qu’une partie des terres de feu Fassiriman Traoré, qui a été octroyé à la suite d’une demande des jeunes du village pour satisfaire le besoin de construction d’une école. À l’époque, c’était bien un hectare qui leur avait été accordé. C’est au fil du temps et précisément en juin 2016, sur instruction du préfet du cercle de Kati, que la superficie de cet espace a été ramenée à deux hectares, sans compter le domaine occupé par la cité des enseignants avec le consentement de la famille des héritiers de feu Fassiriman Traoré, pour des raisons d’intérêt public.
Malgré ces efforts de la part des héritiers du feu Fassiriman Traoré, l’honorable Bourama Tidiane demande la démolition totale de la famille Traoré. Une famille qui a accepté de donner une partie de ses terres pour y construire une école. Les tentatives de médiation ont toutes échoué. De fait, les chefs coutumiers disent ne pas comprendre le comportement ou l’acharnement de l’honorable contre la famille de feu Fassiriman. Ils ont également confirmé qu’en aucun moment, et sous aucun prétexte, le village ne réclame ni une autre superficie, au nom d’un espace scolaire, ni la démolition des habitations mitoyennes du domaine scolaire. Selon eux, l’histoire d’espace scolaire n’est que prétexte dans ce litige, car l’ensemble des notables du village reconnaisse la propriété de ces terres aux héritiers de feu Fassiriman Traoré.
L’honorable veut se venger
La volonté des notabilités de défendre la famille de feu Fassiriman n’a pas été du goût de l’honorable Bourama T. Traoré. Qui, pour se venger, a essayé de mettre en place un chef de village parallèle et des conseillers en déclarant que l’actuel n’est pas légitime. Mais en faisant cela, il oublie que l’actuel chef du village, Oumar Traoré, a été installé sur la base de la tradition du village. Ils ont été désignés par 43 chefs de famille sur 53 au total. C’était en présence du sous-préfet de Oulessebougou.
Pour le chef du village, l’honorable se venge de toute personne qui se dresse sur son chemin. Selon lui, sa vengeance a commencé par lui-même, car le député ne reconnaît plus son autorité dans le village. En plus du chef de village, Bourama s’est également heurté au juge de Ouéléssebougou, au chef de brigade et récemment, au sous-préfet dont il demande le départ. Pour les chefs coutumiers, l’actuel sous-préfet n’est jamais intervenu dans la vente de terre à Bananzolé.
Les chefs coutumiers ont donc lancé un appel aux autorités afin qu’ils s’impliquent dans cette affaire pour éviter tout malentendu susceptible de créer des incidents, ou d’exacerber les tensions entre les communautés villageoises qui ont toujours cohabité en parfaite harmonie. Nous avons vainement cherché à rencontrer l’honorable Bourama Tidiane Traoré, pour avoir sa version des faits.
Affaire à suivre
Wassolo
il faut lui botter le derrière. Ce deputé nous emmerde;En tout cas moi je lui cherche. Bandes d’adultère
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