Pour soulager les locataires, l’Etat malien va fixer les prix du loyer. Cette loi visant à maitriser le coût du loyer va constituer une bouffée d’oxygène pour de nombreux Maliens, surtout les Bamakois, qui subissent de plus de plus en plus les méfaits de la spéculation immobilière.
Avant, le coût du loyer ne constituait pas un problème à Bamako. Mais ça, c’était avant que les gens y voient une source de revenus. Ainsi, on a pu voir des personnes qui, après avoir construit deux maisons mises en location, n’exerçaient plus aucune activité, ne comptant que sur les revenus de la location. L’immixtion des agences immobilières dans la danse n’a fait qu’empirer les choses pour le locataire bamakois qui voit qu’une grande partie de son maigre salaire est encaissée par le ” proprio”. Face à cette situation de plus en plus intenable pour les locataires, les autorités ont décidé de prendre le taureau par les cornes en édictant des mesures pour les protéger. Une décision qui se manifeste par une loi arrivée à point nommé car face au diktat des bailleurs, les locataires étaient sans défense. Se trouver un local d’une chambre avec un petit salon à 40 000 Fcfa dans les quartiers moins huppés de la capitale, comme Baco-Djicoroni Golf en commune V du district de Bamako, relève du parcours du combattant. Prenant la juste mesure de la situation, les autorités ont décidé de suivre les traces de leurs homologues du Sénégal en intervenant dans le secteur pour y mettre de l’ordre. Cette mesure ne s’appliquera qu’aux rapports entre bailleurs et locataires ou occupants des locaux à usage d’habitation. Les rapports entre les personnes morales de droit public et leurs agents ne sont pas concernés tout comme les rapports entre les entreprises commerciales ou industrielles et leur personnel, en ce qui concerne les locaux affectés au logement de ces agents. Exempts de défauts, les grands travaux sur les bâtiments en location incomberont aux bailleurs. Le prix maximum annuel du loyer est fixé à 5% de la valeur réelle de l’immeuble à usage d’habitation. En cas de location au mois, le montant ne peut excéder le douzième du loyer annuel.
Plus de caution
Avec l’intervention des agences immobilières dans la location pour jouer les intermédiaires entre les véritables propriétaires et les locataires, les prix ont encore augmenté. Ainsi, avant d’occuper une maison, il était demandé au locataire de payer trois (3) mois de caution (la troisième tranche revenant à l’Agence) et deux (2) mois d’avance. Pour prendre ses quartiers dans un appartement de 40 000 Francs Cfa par exemple, il fallait débourser 200 000 Fcfa. Pire, au moment de quitter les lieux, c’est la croix et la bannière pour rentrer en possession du montant équivalant à sa caution. Ceci ne sera bientôt que mauvais souvenir car la nouvelle disposition prévoit que la caution à verser d’avance, à titre de garantie, ne peut excéder une somme correspondant à un mois de loyer (Art 11). Dans ce cas, au lieu de 200 000Fcfa pour un local de 40 000 Fcfa, l’on devra désormais payer 80 000 Fcfa. Pour le suivi des dispositions prises par le Gouvernement, une Commission nationale de fixation des loyers sera mise en place au 1er janvier de chaque année, pour rassurer sur le respect des mesures. Selon cette loi, il ne sera désormais plus possible pour le bailleur de mettre à la rue de façon arbitraire un locataire. Il sera tenu de lui signifier cela par un préavis de six (6) mois qui indiquera avec précision le ou les motifs qui justifient l’exercice du droit de reprise.
Approchées, les deux parties (bailleurs et locataires) n’apprécient logiquement pas de la même manière. Si les uns soutiennent l’Etat dans cette démarche volontaristes en plus de sa politique des logements sociaux, les seconds s’en plaignent car arguent-ils “les conditions dans lesquelles les gens construisent leurs bâtiments où acquièrent le matériel ne sont pas les mêmes. Alors, vouloir à partir d’une expertise qui peut s’avérer fausse, fixer des prix est injuste”. En tout cas, il revient à l’Etat, en plus de cette future baisse des coûts de loyers, de mettre en place une véritable politique de logement pouvant combler l’attente des plus de 2 millions de Bamakois aujourd’hui et plus de 3 millions en 2035.
Fatoumata Bamba
Comme on le dit « mieux vaut tard que jamais » L’Etat malien doit vraiment apporter une touche de régularité dans le domaine de l’immobilier. De nos jours les loyers sont en train montés et d’autre même sont à des prix déraisonnable. Pour une fois on remarque la bonne gouvernance du gouvernement.
C’est très bien, le Mali est même en retard sur l’adoption de la loi portant sur la fixation des prix du loyer. Les autres pays de la sous-région en particulier la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont déjà voté cette loin et il y a quelque années.
Faux mon general,seuls le Sénégal et le burkina Faso de Blaise ont adopté cette loi,sinon encore en côté d ivoire,c est la croix et la banniere:6 mois de caution,5mois d avance et 1 mois d agence soit 12 mois.
Toute la population malienne sera ravie de voir que le gouvernement fixe les prix du loyer qui sera à la porter des locataires maliens. Cette loi visant à maitriser le coût du loyer va constituer une bouffée d’oxygène pour de nombreux Maliens, surtout les Bamakois.
Je félicite et j’encourage l’Etat malienne dans cette nouvelle initiative. C’est dans le cadre du soulagement des locataires que l’Etat malien est en train de prendre des dispositions dans ce domaine.
Je trouve salutaire que pense à mettre de la régularité dans le domaine du prix de loyer. Le prix de loyer de nos jours grimpe de plus en plus les marches, la population malienne arrive à peine à couvrir son loyer.
Grâce a ses prix exorbitants les bamakois sont capable de se faire de l’épargne car la fin du mois le loyer de la maison balaie presque tout le reste pour la nourriture et les autres dépenses du mois.Comment pouvons nous faire de l’épargne dans cette situation pareille .
Là, le gouvernement malien appuie maintenant où ça fait vraiment mal;même très mal.Nous remercions le gouvernement d’IBK d’avoir penser a nous les pauvres gens qui souffrons à cause des proprio de maison de Bamako.
Cette loi permettra a beaucoup de chefs de famille de respirer un peu sinon vrai vrai là!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! la vie de Bamako n’est pas du tout facile imaginez avec ces maigres salaires que nous avons dans ce pays,après avoir payer le loyer tu te trouve pratiquement avec presque rien.
Ce probleme de loyer est l’un des soucis majeurs de tous les chefs de famille de la capitale de Bamako.Les propriétaires de ces maisons sachant que les gens en ont vraiment besoin,profite pour fixer des prix exorbitants pour leur maison.
Vraiment quelle bonne initiative de la part du gouvernement malien de porter une loi visant la basse des loyers surtout dans la capitale des trois caïmans.Qui pratiquement tous les salaires de la population malienne.
Dans ce domaine, c'est pas uniquement au niveau des fonctionnaires, mais non nous sommes tous concernés par ce fardeau.Le loyer à Bamako s'est la cata en un mot un reculement en arrièrre. Pour avoir un logement sociaux c'est pure il faut avoir un papa ministre ou une maman deputé, mais c'est l'immigration à paris la situation est infernale.
Certaines personnes font du bail une source de revenus dans la capitale ainsi qu’à l’intérieur du pays. Si le gouvernement n’intervient pas dans ce domaine pour règlementer le coût de loyers, les bamakois endurent des spéculations immobilières de la part des agences immobilières.
La loi prendra en compte les revenus des fonctionnaires et d’autres catégories de travailleurs pour fixer le prix des loyers à un montant raisonnable. Je suis d’accord avec cette mesure qui vise tout simplement à baisser le coût des loyers.
Le salaire des fonctionnaires maliens ne leur suffissent pas à cause du coût élevé des loyers. Il est temps que les agences immobilières soient sommées de donner les loyers aux locateurs à des coûts moins chers pour permettre à ces derniers de se nourrir dans le mois.
Le gouvernement est dans son droit et devoir de se manifester par des mesures concrètes pour la réduction du coût des loyers dans le pays. Certaines agences immobilières donnent des loyers aux citoyens à des coûts trop élevés. Raison pour laquelle les salaires des uns et des autres non propriétaires de maisons ne leur suffissent pas.
Le loyer coûte très cher à Bamako. Si le gouvernement parvient à faire de son mieux pour réduire le coût du loyer, la vie dans la capitale sera moins chère et c’est ce que les habitants attendent des autorités.
bravo!!!
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