Des titres fonciers sont annulés par l’Etat du Mali et au nombre desquels, ceux ayant servis à l’obtention de prêts faramineux. Mais curieusement, l’ampleur de l’affaire d’annulation de ces TF semble ne point émouvoir les banques du Mali. Est-ce à dire, que, connues pour être très friands des TF, les banques du Mali ne garderaient – elles pas par devers leurs coffres- forts au moins le dixième de ces désormais papiers sans valeur ?
A l’annulation de la vague de titres fonciers par l’Etat du Mali, par le canal du département des Domaines que dirige d’une main de fer le ministre Bathily, le ‘’Hoover ‘’des terres et domaines maliens, beaucoup s’attendaient à une sortie au vitriol des banquiers après bien entendu, les détenteurs desdits titres. Mais, à ce jour, elles (Banques), donnent l’impression de faire la carpe. C’est vrai que l’argent qui rentre dans les caisses ou que l’on fructifie, n’aime pas le bruit, mais que dire lorsque, des papiers qui garantissent certains très gros prêts, déposés dans les coffres –forts de nos banques, ne sont en tout cas pour ceux répondant à des titres fonciers annulés, dorment toujours dans ces coffres ? Les banques maliennes, toutes sans exception, et certains viendront nous dire, toutes les banques du monde, sont très et absolument très friands des TF. Avec un ou deux bons TF dans le district de Bamako ou ses environs, n’importe qui peut s’offrir des tonnes de blé dur et pur. Est-ce à dire, que dans le lot des seuls 44 titres annulés et connus à ce jour des maliens, pas un seul, n’a fait l’objet de dépôt dans une de nos banques en garantie de prêts ? Où est-ce à dire, que les TF annulés qui se trouveraient dans les coffres –forts des banques maliennes, sont déjà passés au chapitre des pertes et profits ? En ville, dans les milieux proches de la pègre des domaines et du cadastre, il se raconte que, beaucoup de titres fonciers déposés dans les coffres – forts de certaines banques, assurent les gros business de certains banquiers et leurs clients véreux. Oui ou Non ? Seules les dirigeants de banques, nous dit –on, est à même de nous édifier et partant, la lanterne de l’opinion. Or sur toutes les questions se rapportant à l’argent, c’est la politique de la carpe qui prévaut. Est-ce la raison pour laquelle, le banquier et le journaliste ne fréquente jamais le même grin ou le même restaurent ?
A suivre.
Sory de Motti
Qu importe ce qui se passera entre banquiers et speculateurs fonciers, le ministre bathily doit demeurer le moteur du reveil de la conscience nationale.
Tous les dirigeants de banque savaient comment les titres etaient emis et ils habitaient tous au mali.
L argent n aime pas le bruit, en nature comme en écritures alors mr le journaliste a la fin de l exrcice faites une comparaison entre les rubriques pertes et profis des annes passees avec ceux de l exercice 2015, vous ferez aisément la deduction et vous aurez une idée des pertes.bonne chance et courage au ministre bathily.
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