Affaire de SAMAYA : Ça prend une ampleur internationale: le rôle coupable de l''Etat !

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Les autorités maliennes sont les principaux responsables du durcissement de ton entre l”église catholique et l’héritier des biens du père Youssef Francis. Et pour cause, il y a eu un décret d”expropriation depuis le 20 décembre 2006.rn

Ce décret a pour conséquence immédiate l”indemnisation. Cela permettra de classer définitivement cette affaire qui a trop duré. Mais un fait qui n”est pas nouveau est celui de l”achat par une société libyenne d”un hectare et demi sur l”espace litigieux à plus de 20 millions de Fcfa. Comment cette situation sera gérée étant donné que les libyens ne comptent pas céder leur terrain. L”incendie involontaire sur leur parcelle a été l”occasion pour eux de dire qu”ils seront exigeants par rapport à leur droit en cas d”expropriation. Hélas !

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L”affaire de Samaya commence d”ailleurs à devenir soporifique. On a assisté  ces derniers temps à la montée de l”adrénaline chez les chrétiens soucieux de finir avec ce problème. Il s”agit notamment de l”incendie involontaire provoqué par un jeune employé d”une société de nettoyage qui travaillait sur la parcelle achetée par l”Etat libyen à travers une société libyenne. A cet incendie s”ajoute, la marche avortée organisée dimanche par les catholiques. A ce rythme, les choses peuvent prendre une proportion inquiétante si les autorités compétentes ne prennent pas toutes leurs responsabilités. Cela en indemnisant Georges Francis et en remettant les parcelles et les bâtiments litigieux à la communauté catholique pour cause d”utilité publique.

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L”expertise des biens litigieux !

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Après le décret d”expropriation pris par le président de la République, qui semble être perdu dans cette affaire, George Francis s”attendant à une indemnisation puisqu”un décret d”expropriation s”accompagne obligatoirement de celui d”indemnisation, a commis un cabinet d”expertise pour faire une évaluation des biens. Rappelons que ces biens litigieux sont: l”hôtel les Cèdres à Dar-salam, les parcelles de Samaya et la maison au marché Dibida. S”agissant de l”hôtel, le cabinet l”a évalué à plus d”un milliard de Fcfa tandis que le terrain de Samaya a été évalué à plus de deux milliards.

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Cette expertise ne semble pas convaincre les autorités qui envisagent de faire une contre expertise. Ce qui, selon la loi n”est pas faisable. En ce sens que l”Etat ne peut pas être à la fois juge et partie. Ce qui est un autre blocage dans cette affaire.

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Bien avant, une première évaluation des trois biens avait été faite entre le ministère des Domaines de l”Etat et Georges Francis. Elle a abouti à 3,4 milliards de Fcfa. Le ministre a proposé 150 millions plus des terrains. Face au refus de George, le département a fait une nouvelle proposition de 2 milliards. Mais, lorsque cette proposition a été soumise au gouvernement, elle a été purement et simplement rejetées. Il fallait donc repartir à zéro.

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Les différentes propositions !

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Suite à tout cela, une commission a été mise en place pour voir dans quelle mesure il est possible pour l”Etat et Georges de tomber d”accord sur un montant consensuel.

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Les deux parties semblent être en rupture. Puisque l”une propose, c”est-à-dire Georges Francis de 4 milliards de Fcfa est revenue à 2,  l”autre, c”est-à-dire l”Etat, travers la commission est à 700, 6 millions de Fcfa. Le problème, selon nos informations se situe à ce niveau précis. D”où une sorte de blocage.

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En tous les cas, il urge de séparer les deux protagonistes pour la quiétude du pays.

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Moussa Mamadou Bagayoko

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