Affaire aéroportuaire contre David Sagara : Les Pur montent au créneau

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Deux des responsables des Partis unis pour la République (Pur) ont rencontré la presse samedi 23 août pour dénoncer le complot politique contre l’ex-ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières et vice-président de la Codem, David Sagara, et donner la bonne information à l’opinion.

 

Après les avocats du vice-président de la Convergence pour le développement au Mali (Codem), David Sagara, c’est le tour de sa coalition politique de monter au créneau contre les investigations judiciaires engagées dans les procédures d’attribution de parcelles de la zone aéroportuaire de Bamako-Sénou.

La conférence des présidents des Partis unis pour la République de l’ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, David Sagara n’apprécie pas l’évolution des procédures judiciaires engagées contre leur camarade politique à propos de l’affaire dite de la zone aéroportuaire de Bamako-Sénou. Selon les responsables de la coalition pro-gouvernementale, ce procès est un acharnement politique contre le ministre David Sagara.

“Suivant les procédures seulement on se rend compte que les arguments du ministre ne tiennent pas bon. Tantôt on parle de la vente, tantôt de la cession ou attribution. La vérité est que  la zone aéroportuaire  est régie par un plan de développement intégré. Tout comme nous le voyons dans les pays européens”, a expliqué le président des Pur, Abdoulaye Amadou Sy.

Dans les procédures, le ministre David Sagara s’est contenté de prendre des arrêtés d’occupations temporaires, ajoute Mamadou Maïga membre de la conférence des présidents des Pur. Et d’avancer qu’il a tenu à préciser que ce sont des arrêtés révocables à tout moment.

“Je ne vois un cas d’atteinte aux biens publics. Parce que ce crime est défini par la loi est toute dissipation d’abus de confiance, la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui ou d’escroquerie. Le juge lui-même a été obligé d’écarter tout ça pour se rabattre sur la malversation. Donc on quitte le droit et on revient aux belles lettres parce qu’il n’y a rien de concret. Et il faut tout faire pour assassiner David politiquement. A mon avis, il y a effectivement un procès politique contre notre camarade”, déclaré-t-il.

Pour le président du parti Mouvement patriotique pour la justice  sociale (MPJS), Mamadou Maïga, le hic dans cette affaire est que les choses ne se sont pas passées dans les règles de l’art.

Il a confirmé que l’attribution a été faite selon les prérogatives du ministre. “Il s’agit de l’ordonnance n°00-027/P-RM du 22 mars 2000 portant code domanial et foncier modifié et ratifié par la loi n°02-008 du 12 février 2002, modifiée par la loi n°2012-001 du 10 février. Nous avons le plus grand respect à la justice du pays. Mohamed Aly Bathily est un éminent avocat, mais le travail qu’il fait est politique. Or, nous avons besoin d’une trêve politique. Donc, il ne faut pas brandir un trophée et couper des têtes”, a fulminé M. Maïga.

Bréhima Sogoba 

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