Ces parcelles ont été achetées auprès de ces mêmes autorités compétentes lesquelles ont délivré les autorisations de construire et les permis au vu et au su de tout le monde. Et ces déversements ont été faits dans la caisse de l’Etat. Nous sommes persuadés que ces parcelles nous appartiennent. Beaucoup de victimes sont sans abri aujourd’hui qui cherchent du jour au jour, un endroit où dormir. Certains se trouvent en location. D’autres, dont les parents ont plus moyens les ont fait loger ailleurs.
Comment le gouvernement d’un pays démoli les maisons avec tous son contenu ! Pourtant, personne ne nous a adressé un morceau de papier ; aucun huissier n’est venu nous voir avant la démolition. A notre grande surprise, nous avons vu le 30 juin dernier le ministre Bathily soutenir à la télé que nous avions été avertis. Rien du tout ! C’est le 03 juillet dernier, qu’ils sont venus mettre les croix sur les maisons. Et le 23 juillet 2015, ils ont procédé aux démolitions. C’est pour dire qu’aucune procédure judiciaire n’a été respectée, comme si nous sommes à l’étranger ou encore dans un Etat sauvage. Aussi le constat est qu’ils ont mis la croix sur 201 maisons destinées à la destruction. Et à l’heure actuelle, ce sont plus de 50 familles qui sont victimes. Mais pourquoi l’arrêt de cette démolition ? Qui a donné ordre d’arrêter la démolition ?
A noter que l’objectif de ce collectif est l’arrêt définitif de toute démolition, le dédommagement des victimes, la restitution des parcelles… ».
Signalons que la démolition des maisons est loin d’être l’urgence au Mali… Aussi, suite à l’inondation de 2013, le président IBK avait haussé le ton et promis de punir tous ceux-là cités dans les cas de constructions anarchiques dans le lit du marigot. Raison pour laquelle, les maires Adama Sangaré et Mme Konté ont été suspendus de leurs fonctions. Mais comme le dit l’adage, «le chien aboie, la caravane passe». On peut dire qu’aucune mesure n’a été prise sauf de ramasser les ordures dans les marigots. Et l’affaire fut classée. Son mandat vaut, visiblement mieux que la sécurité de sa population. Le président IBK et son gouvernement ont classé cette inondation dans le landerneau de la politique afin de garder leur électorat. La majorité des Maliens restent désormais convaincus qu’on ne peut faire du nouveau avec un ancien.
Saba Ballo
Bathily ne fait qu’appliquer des dispositions legales et reglementaires qui existent depuis longtemps.Prenons notre courage à deux mains et disons nous clairement que le pays ne peut pas se construire dans l’anarchie et le dickta d’une poignée d’individus soient-ils des elus communaux ou des faux barrons de partis politiques qui réelement ne representent rien aujurd’hui.Si la loi avait ete aplliquée dans toute sa rigueur depuis longtemps et que ceux chargés de la faire respecter faisaient cela sans complaisance,la speculation foncière n’existerait pas ou du moins serait attenuée.Nous devrons tous analyser,reflechir et mener nos propres investigations de façon contradictoire avant l’achat de terrains à Bamako et envion.Je pense qu’il sera meme utile de faire passer à la radio et à la télé des plubicites et conseils dans ce sens .
Sikasso,toi qui soutien ce mauvais boulot du ministre ne m’étonne pas car les gens qui n’ont jamais goûté au bonheur dans la vie offerte par dieu ont dans leur sang la haine mais c’est pas la faute de quelqu’un allez poser la question à ta mère .car tous ceux qui sont aujourd’hui nantis étaient les pauvres d’hier mais par la grace de Dieu et leur mère sont devenus riches.
Adama Diakité ,continuez à vous battre pour le droit même si le point virgule manque à cette exécution ne sautez pas là-dessus. Ce que je ne je comprend pas lui Bathily pendant l’hivernage passé punissait un huissier publiquement pour avoir démolie en plein pluie mais c’est lui qui fait ça cette année .
Bathily a fait son travail il na fait que appliquer la lois comme au Mali les adore les magouilles et maintenant ils que leurs yeux pour pleurer bravo bathily et bon courage le Mali a besoin d’un bathily a la tête de tout les ministères
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