Sous le couvert d’un « vaste programme d’aménagement des espaces verts, des parkings, terrains de football et marchés modernes », l’Agence de Cessions Immobilières (ACI) a entrepris le lotissement et le bornage de certains espaces à la zone ACI 2000, à la stupéfaction de ses résidents. Il s’agit, notamment, de la parcelle n°1178, les parcelles n°1306 et 1307, la parcelle sur laquelle s’entraine le club Danaya d’Hamdallaye, la place publique située non loin de la clinique Kabala, la place publique contiguë à l’hôtel Les Colonnes, les parcelles n°1596 et 1596…… pour ne citer que ceux-là.
Pour la direction générale de l’ACI, ces espaces devraient aménagés pour en faire des espaces verts, des parkings et des marchés modernes. Depuis, l’Association des Résidents de l’ACI 2000 (AR-ACI-2000) ne dort plus que d’un œil. Afin de préserver les espaces verts et les équipements socio-collectifs, que le président-directeur général de l’ACI, Mr Kalifa Sissoko, regarde avec un appétit vorace.
« Face à cette situation, des réunions se tiennent, nuit et jour, à l’ACI 2000, à l’effet de mobiliser les citoyens en vue d’une sauvegarde légale et légitime de la vocation originelle de ces espaces verts et équipements, du respect de l’intangibilité du plan de lotissement de la zone ACI 2000 et surtout du confort environnemental des populations », indique l’association dans une correspondance adressée aux plus hautes autorités de notre pays.
Les responsables de cette association accusent le président-directeur général de l’ACI de vouloir céder ces espaces à des opérateurs économiques, contre espaces qui sonnent en trébuchant. De richissimes opérateurs économiques, avec la baraka de la direction générale de l’ACI, entendent mettre le grappin sur ces espaces. D’où la colère des résidents de l’ACI 2000, qui entendent user de tous les moyens légaux pour faire barrage aux prédateurs fonciers.
Autre grief à l’encontre du président-directeur général de l’ACI : le bradage des bâtiments publics du centre commercial. Situés, entre la Grande Poste et l’Artisanat, tous les bâtiments appartenant à l’Etat auraient été cédés à des opérateurs économiques pour une bouchée de pain.
Selon nos informations, les bâtiments estimés à 200 ou 300 millions CFA auraient été vendus à 50 millions CFA. Mieux, les fonds générés par cette transaction douteuse seraient versés dans un compte bloqué de la BNDA.
Nous y reviendrons !
Oumar Babi