Un projet photo pour 2018 ou une photo souvenir de 2017 ?

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UN PROJET PHOTO...

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  1. 1- Quand on parle de photo, on parle forcément d’énergie, et l’énergie dans une photo est dans la photo quand on est dans une logique d’icônophilie, c’est à dire qu’à travers l’image il y a un monde, une vision du monde et une vison des choses. A titre anthume, on dira que l’image de M IBK en 2017, à l’image de tout le mandat, est une image d’idôlatrie en plein temps, en plein régime dira-t-on, avec un récit scandé et sculpé en icône pour soi, et du coup on tombe dans une logique de culte païen ou le maître de cérémonie ne chante que des verbes en “Inch’Allah”….

    2- A titre posthume le récit de l’image sera naturellement dans l’oralité, donc l’immanence sera dans la transcendance au lieu du contraire, dans un pays qui se réclame de surcroît de l’oralité, où dans les récits scandés des peuples comme les Songhaï par exemple, on y trouvait la race des ancêtres, la race des fondateurs de l’Empire, des génies (eau, borgne, chasseur, voleurs d’âmes), et même d’une servante reparatrice des dégâts effectués par les fratries…Ici la transcendance était bien dans l’immanence…!!!!

    3- On ne méprisera pas les images de 2017 et 2018 en les comparant, puisque les choses vont se passer différemment d’une manière ou d’une autre, mais celle (photo)qui est, donc présente, concrète, tangible et le sens au-delà de la photo elle même en 2018, devront générer les moyens de les comparer. Mais pour le lambda Malien la seule certitude est qu’il n’ y a pas à les comparer, pour la simple raison que de 2017, il ne reste plus rien d’un mandat, où tout à disparu ou presque (alimentation, santé, éducatuion)…!!!

    4- Alors en 2018 on retiendra de la gestion du pays jusqu’à 2017 le passage et la trace d’un perinucléaire, après lequel on retrouvera un jour sous une espèce de vitrification une photo et qu’on nous demandera ce qu’a été cette gestion du pays à partir d’une photo avec un homme et des femmes derrière. Ce n’est pas sûr que l’on dirait des choses intelligentes. On n’aurait sûrement pas les moyens de savoir que tous les jours les des Maliens faisaient leur dévotion en Mandé-Masa. D’aucuns diraient que c’était un drôle de gourou, qu’uniquement des femmes et des enfants se mettaient tous derrière cet objet blanc avec différentes lunettes, qu’il devrait certainement sortir des paroles sacrées de sa bouche, parce qu’il y avait probablement une transcendance possible pour leur pays…!

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