Avant d’aborder la période contemporaine qui va voir se transformer la cité et la société africaine, voyons quels sont en 1952 les descendants des grandes familles qui dirigèrent le pays au cours de sa longue histoire.
On ne connaît pas de descendants directs du Biton Mamari. On ne retrouve pas la trace des deux filles sauvée par N’Golo Diarra au moment du massacre des Koulibali, qui furent probablement les seuls membres de la famille qui en réchappèrent.
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Il y a quelques années, un nommé Idrissa Koulibali, prétendait à Ségou-Koro, être le lien le plus proche avec le premier roi de Ségou. Mais de nombreux contradicteurs ne lui permirent pas de faire état de cette parenté qui est des plus douteuses.
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Les NGolossi par contre, ont de nombreux descendants qui vivent à Ségou et aux environs de la ville. Le plus influent est Gaoussou Diarra, assesseur près le tribunal de Ségou, chevalier de la Légion d’honneur qui est considéré comme le plus proche parent de N’golo Diarra. Les Toucouleurs plus près de notre époque ont un descendant direct d’El Hadj Oumar en la personne de Mountaga Tall, chef religieux respecté, fils du sultan Amadou, frère de Madani et officier de la Légion d’honneur. Son fils Madani, musulman instruit, est considéré comme l’héritier religieux de cette famille.
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Nous avons donné au cours de cette étude la descendance de Mademba Sy, fama de Sansanding.
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Celle d’El Hadj Bougouni Ba, chef peul de Nampala.
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Celle du Lieutenant d’El Hadj Oumar, Moustapha, qui commanda Nioro.
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Citons encore celle d’un chef d’armée toucouleur du sultan Ahmadou, Tierno Alassane, qui se distinga dans maintes batailles et dont le descendant est le médecin Tierno Ba.
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Parmi les familles influentes et estimées de Ségou, nous citerons les suivantes qui depuis longtemps ont acquis la considération des habitants, soit par le caractère religieux de leur comportement, soit par l’érudition de leurs représentants.
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La famille de Tierno Hady Thiam. Ce dernier était un érudit qui est mort en 1925, en laissant une nombreuse postérité qui habite le 2ème quartier, non loin de la mosquée. Son fils aîné est Amadou Moctar Thiam. La famille des Djiré, qui habite le quartier somono et qui fournit les imans de la grande mosquée. L’imam actuel, Abderramane Djiré, exerce ses fonctions depuis plus de 30 ans.
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La famille des Kané, qui habite également le quartier somono et dont le chef, Abdou Kané est très instruit.
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Celle des Sosso, dont le vieux chef de famille. Sidi Soso, âgé de plus de 90 ans, est considéré comme un Saint. Il ne sort plus de sa case depuis environ 40 ans.
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Son fils et son neveu, Amidou Sosso et Baba Sosso sont estimés du monde musulman et sont très instruits en arabe.
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La famille de Karamoko Niaro qui a comme chef actuel, son fils Mamadou Larbi, qui habite le 4ème quartier.
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La famille des Touré, dont un représentant Saada Touré a créé il y a 4 ans une école arabe qui compte 200 élèves et est situé au quartier Magendie.
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Le grand-père de Saada Touré était le confident et le secrétaire du sultan Ahmadou qu’il suivi dans sa retraite.
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Citons encore la famille des Sanoko. Le père Dramane Sanoko était le bijoutier du sultan Ahmadou, et avait seul, le monopole du travail de l’or pour la famille royale. Son fils Karamoko Sanoko a été lauréat de la France d’Outre-Mer à l’exposition coloniale et a reçu diplôme et médailles qui récompensent sa maîtrise de bijoutier.
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Chez les somonos on trouve des familles très anciennes qui ont des origines différentes.
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Notamment les Tiéro, bobos venus de San il y a des siècles. Les Dembélé venus de Minianka, les Djiré et les Kané qui sont d’origine Marka.
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Nous ne pouvons énumérer toutes celles qui ont un rang de notabilité et qui composent la société instruite qui fournit les médecins, les instituteurs, les commis, les artisans, et dans lesquelles on retrouve les Diarra, les Koulibali, les Traoré, les Diallo, les Sy, les Cissé, les Djiré, et tant d’autres noms évocateurs de l’histoire de ce pays.
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Source : Vielle capitale
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