Commémoration du 26 mars : les anciens de l’AEEM se recueillent au monument des martyrs

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A l’occasion de la célébration du 26 mars 1991, qui marque la fin de la dictature militaire du Général Moussa Traoré et l’avènement de la démocratie au Mali, les anciens de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) ont organisé, mardi, une cérémonie de recueillement au monument des martyrs. C’était sous l’égide du Dr Modibo Soumaré, président du Cercle de réflexion et de solidarité des anciens et sympathisants de l’AEEM (CRS-AS/AEEM).

Les anciens de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) se souviennent des martyrs des évènements de mars 1991. Afin que nul n’oublie le sacrifice des martyrs, en journée commémorative du 26 mars 1991, marquant la fin de 23 ans de dictature militaire du Général Moussa Traoré, et l’avènement de la démocratie pluraliste au Mali, ils étaient nombreux à s’être recueillis au monument des martyrs en présence d’un dispositif sécuritaire impressionnant. Il faut dire que la zone a été quadrillée par les forces de l’ordre suscitant les interrogations des participants.

La célébration de cette 33e édition de la journée commémorative du 26 mars intervient dans un contexte marqué par la dissolution de l’AEEM, symbole des événements de 1991 et de la démocratie, et d’autres associations par le gouvernement de la transition. Ce qui alourdit une atmosphère déjà pesante dans le pays. Dans un discours sobre, le président du Cercle de réflexion et de solidarité des anciens et sympathisants de l’AEEM (CRS-AS/AEEM), Dr Modibo Soumaré, le visage sombre et d’un ton ferme, a salué la mémoire et le sacrifice des martyrs connus et inconnus. « A ces hommes et femmes qui n’ont demandé que ce qui était possible, nous ne vous oublierons jamais », a-t-il insisté.

En ce temps-ci particulier de la vie du Mali, marqué par la remise en cause de certains acquis démocratique, Dr Soumaré a indiqué qu’ils continueront à défendre le vivre ensemble, la vertu du dialogue et du pardon, les libertés acquises de haute lutte pour que le Mali démocratique soit. Et veut que cela soit dit et entendu.  « Oui, c’est possible que les maliens se parlent de manière différente mais dans le respect mutuel car de nos divergences peuvent jaillir la lumière », a-t-il fait remarquer.

Il ne faut jamais faire fi de l’histoire….

Pour l’histoire, les anciens de l’AEEM, qui s’opposent à la dissolution de l’organisation estudiantine, disent travailler pour une école pacifique, un espace scolaire et universitaire sécurisé où chacun et tous joue grandement sa partition. C’est dans ce cadre qu’ils entendent remettre aux autorités de la transition, les conclusions de leur atelier, qui s’était tenu le 17 mars à Bamako avec comme thème :  La violence en milieu scolaire et universitaire et universitaire : quelles solutions et quelles recommandations ?

Il ne faut jamais faire fi de l’histoire, a pour sa part rappelé Dr Moussa Balla Diakité, premier secrétaire général du premier bureau de coordination de l’AEEM. « Il y a beaucoup de jeunes qui n’ont pas vécu le 26 mars. Si sur une semaine entière les anciens en parlent, cela permet aux jeunes de savoir ce qui s’est passé dans le pays et comment en est-on arrivé à la démocratie qui nous réunit aujourd’hui. C’est une excellente chose », a expliqué l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports.

Débutée le 17 mars par un atelier de réflexion, le recueillement au monument des martyrs marque la fin de la semaine commémorative des évènements du 26 mars initiée le Cercle de réflexion et de solidarité des anciens et sympathisants de l’AEEM (CRS-AS/AEEM).

Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net 

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1 commentaire

  1. L’AEEM est dissoute, ce monstre est mort pour la paix sociale, un meilleur future et le bonheur des eleves et étudiants du Mali. Modibo Soumare est un opportuniste sans foi ni loi, un autre corrompu et profiteur!

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