Alpha Oumar Konaré est né le 2 février 1946 à Kayes, première région du Mali où il a fréquenté l’école primaire. Comme Modibo Kéïta, il fréquenta le lycée Terrasson de Fougères de Bamako, le Collège des Maristes de la capitale sénégalaise, Dakar, ensuite le Collège moderne de Kayes et, entre 1962 et 1964, l’École Normale Secondaire de Katibougou. De 1965 à 1969, à l’École Normale Supérieure de Bamako (ENSUP), il étudia l’histoire et à l’Université de Varsovie en Pologne, il continu avec la même série, entre 1971 et 1975.
Carrière professionnelle…
Cet illustre historien commença sa carrière professionnelle en étant instituteur à Kayes, puis professeur de lycée à Markala et à Bamako.
En 1974, il a été le chargé de recherche à l’Institut des Sciences Humaines du Mali, puis, de 1975 à 1978, chef du patrimoine historique et ethnographique au Ministère de
La diplomatie dans le sang….
Alpha O. Konaré a commencé à militer politiquement dès son jeune âge. A 21ans, c’est-à-dire, en 1967, il est élu Secrétaire Général de
Après la chute du Général Moussa Traoré…
Ainsi, en 1990, le future Président de
Une confiance redonnée…
A la fin de ce premier mandat présidentiel, en 1997, Alpha O. Konaré a été réélu pour un deuxième mandat dès le premier tour avec 95,9 % des suffrages exprimés face au seul candidat, M. Mamadou Maribatrou Diaby. En ce moment, les principaux partis de l’opposition ont boycotté ledit scrutin pour protester contre la suppression des élections législatives d’avril 1997. En effet, malgré les difficultés de la tenue des élections générales de 1997, au plan national, l’action de Alpha a été marquée par la reconstitution de la démocratie malienne, le règlement du conflit avec les Touaregs, la mise en œuvre de la décentralisation. Mais malgré tout, les difficultés économiques persistaient ainsi que la corruption.
Un hommage rendu aux prédécesseurs…
Tout d’abord, il rendit un hommage particulier au premier Président du Mali, feu Modibo Keïta en inaugurant un mémorial à Bamako en son nom. Antagonique à la peine de mort, il convertit en prison à continuité les condamnations à mort du Général Moussa Traoré et de son épouse, condamnés pour crimes politiques et économiques avant de les pardonner en 2002 juste son départ de Koulouba.
S’agissant du plan international, il œuvra pour la paix sur le continent et l’intégration régionale. Il a présidé respectivement
Le respect de
En 2002, il respecta la constitution malienne qui limite le nombre de mandats présidentiels à cinq ans renouvelable une seule fois, soit dix années de passé au pouvoir. C’est ainsi que S.E. M. Amadou Toumani Touré lui succéda en 2002.
Alpha Oumar Konaré, a été le Président de
De nos jours, Alpha est membre du Haut Conseil de la Francophonie. Il est Docteur Honoris Causa de l’Université Rennes2 Haute Bretagne et de l’Université libre de Bruxelles. Alpha Oumar Konaré est marié avec l’écrivain et historienne Adam Bâ Konaré.
Sur le plan mondial, il compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique.
Enfin, Amadou Toumani Touré, créateur du PDES
Amadou Toumani Touré, « ATT » pour les intimes, est un homme politique malien, Président de la République du Mali depuis le 8 juin 2002. Il est né le 4 novembre 1948 à Mopti (Soudan français, actuel Mali) où il fréquente l’école fondamentale. Entre 1966 et 1969, il est inscrit à l’Ecole Normale Secondaire (ENSEC)de Badalabougou à Bamako pour devenir Instituteur comme ses prédécesseurs (Modibo Kéïta et Alpha O. Konaré).
En définitive, il intégra l’Armée en entrant à l’Ecole Interarmes de Kati. Au sein du corps des parachutistes, il grimpa rapidement les grades. Après plusieurs stages en URSS (Russie) et en France, il devient commandant des commandos parachutistes en 1984.
En mars 1991, après les manifestations populaires qui ont causées plusieurs morts, il participe au coup d’État contre Général Moussa Traoré et prendra la présidence du Comité de Transition pour le Salut du Peuple (CTSP) et assurera les fonctions de Chef d’État durant cette période transitoire et démocratique. Il organisa la conférence nationale qui s’est déroulée du 29 juillet au 12 août 1991, puis des élections législatives ainsi que celle de la présidentielle en 1992. À l’issue de ces élections, il remette le pouvoir au nouveau Président démocratiquement élu Alpha Oumar Konaré. Dès lors, on le surnomme le « soldat de la démocratie ». Il fonda et dirigea une fondation pour l’enfance.
Le messager des Nations Unies…
En juin 2001, il a été l’envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Kofi Annan, en République Centrafricaine, après un coup d’État manqué contre Ange Félix Patassé. Le 1er septembre 2001, ATT sollicita et posséda sa mise en retraite anticipée de l’armée. Immédiatement, il se lança dans la vie politique en posant sa candidature aux élections présidentielles de 2002 du Mali. Par la grâce de Dieu, son vœux a été réalisé et il a été élu Président de
Sa présidence est assez exceptionnelle, car, il n’appartient à aucun parti politique et son gouvernement regroupe presque tous les partis politiques du pays. Lors de son élection de 2002, il nomma M. Ahmed Mohamed Ag Hamani comme Premier Ministre. Celui-ci démissionne le 28 avril 2004 et a été remplacé par M. Ousmane Issoufi Maïga. Il est Grand Officier de
ATT opte pour un second mandat…
Le 27 mars 2007, Amadou Toumani Touré a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle malienne de 2007 lors d’un déplacement à Nioro du Sahel]. Soutenu par de nombreux partis politiques, dont quatorze sont rassemblés à l’initiative de l’Alliance pour la Démocratie au Mali/Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA/PASJ) et de l’Union pour la république et la démocratie (URD), au sein de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) mais également par le Mouvement citoyen ainsi que plusieurs associations, le Président sortant a axé sa campagne sur son bilan qu’il qualifie de positif, sur son modèle de gouvernance basé sur le consensus et sur un ‘’Programme pour le Développement Economique et Social’’ (PDES) autour de neuf priorités, à savoir : le renouveau de l’action publique en matière de démocratie et de gouvernance ; une plus forte croissance économique avec à la clef un taux de croissance d’au moins 7 % l’an ; le développement du secteur privé ; celui des ressources humaines ; l’emploi des jeunes ; une plus grande implication des femmes dans le développement ; le soutien aux initiatives culturelles et au sport ; la participation des Maliens de l’extérieur au développement du pays et l’institution d’une diplomatie plus agressive[4]. Lors d’un meeting à Koulikoro, il a annoncé un programme d’embauche de 50 000 jeunes dans la fonction publique.
Le ‘’Takokélen ‘’ réalisé…
Son slogan de campagne a été ‘’Pour un Mali qui gagne’’. Ses partisans souhaitant sa victoire au premier tour ont diffusé le slogan ‘’Takokélen ‘’ qui en langue nationale bambara signifie littéralement ‘’prise unique’’, une autre manière pour les militants de signaler qu’avec ATT, il n’aura pas de deuxième tour électoral aux élections présidentielles de 2007. Ses adversaires, regroupés notamment au sein du Front pour la Démocratie et la République (FDR), les ont accusé d’utiliser les moyens de l’État pour faire campagne. Ils ont accusé également le Président ATT et le gouvernement de favoritisme, par exemple dans l’attribution des logements sociaux, et déplorent des fraudes lors du scrutin du 29 avril. A celles-ci, s’y ajouté l’accusation de l’ORTM que le Front a trouvé qu’elle a accompagné le Président dans son campagne.
Malgré tout, le temps a donné raison aux partisans de ATT car, S.E. M. Amadou Toumani Touré a été réélu Président de
Bintou Danioko