Fidèle compagnon et complice du général Moussa Traoré, aussi bien à l’école militaire qu’au Comité militaire de libération nationale (Cmln), le colonel Youssouf Traoré est l’un des instigateurs du coup d’Etat de 1968 qui a fait chuter le régime du président Modibo Keïta. Maillon très important du fonctionnement du Cmln, il a contribué à assoir le régime de Moussa Traoré en neutralisant la redoutable bande des trois, composée de Tiécoro Bagayoko, Kissima Doukara et Karim Dembélé. Malheureusement, un clash éclata entre Youssouf et son complice. Ce qui contraint le colonel Traoré à dix ans d’exil forcé. Traqué jusque dans son dernier retranchement à l’étranger, il résiste et démontre à Moussa qu’il demeure cet officier valable de l’ère coloniale. En acceptant de nous recevoir dans le cadre de la rubrique ” Que sont-ils devenus ? ” à son domicile à Djicoroni Para, à quelques mètres de celui de son ancien ami et compagnon d’arme, le Général Moussa Traoré, le colonel Youssouf Traoré nous donne l’occasion de reparler de l’histoire récente du Mali, mais aussi d’un passé émaillé par le premier coup d’Etat au Mali et qui aboutira à des dissidences entre les acteurs de ce coup de force. Comment le putsch de 1968 a-t-il été organisé ? Quelles en étaient les raisons ? Qui en étaient les instigateurs ? L’arrestation de la bande des trois était-elle consécutive à un règlement de compte ? Les réponses !
Une fois n’est pas coutume” ; nous commençons cet article en nous acquittant d’une dette morale. Dans l’animation de cette rubrique “Que sont-ils devenus ?”, l’attitude de certains de nos fidèles lecteurs ou anciens héros nous impose sinon une reconnaissance de notre part au moins un témoignage. Inconditionnels de ladite rubrique, ils ne cessent de nous appeler pour nous encourager, nous conseiller, faire des remarques, des propositions, pour donner de nouvelles orientations et améliorer ainsi notre travail. Ils ont pour noms, entre autres, le vieux Mamadou Nomoko, policier à la retraite ; Maître Ousmane Thierno Diallo, ancien secrétaire général de la Femafoot ; Mamadou Doumbia dit l’Homme de Radio Kledu ; Aïssata Guinto, ancienne internationale de basketball ; le doyen Amara Diombera, Ousmane Abou Samba Ouleye dit Boubou Diallo de Kayes ; les frères Drabo (Gaoussou et Solo), le doyen Mamadou Diarra de L’Essor, le jeune Ibrahim Dembélé de l’agence voyage Continent Tours. Conscients que nous sommes le fruit de l’école malienne de l’après 26 Mars 1991, donc avec logiquement des insuffisances, l’accompagnement de ces ainés sortis de la vieille école nous aide beaucoup à parfaire notre modeste plume. Nous leur signifions ici toute notre reconnaissance. Revenons à présent à notre sujet du jour !
L’instigateur du coup d’Etat du 19 novembre 1968
Véritable conservateur, le colonel Youssouf Traoré ne s’est pas gêné de nous faire des remontrances pour notre retard sur l’heure du rendez-vous. Il voulait comprendre tous les contours de la rubrique “Que sont-ils devenus ?”. Pour cela, notre premier contact consistait seulement à déblayer le terrain : lui soumettre un questionnaire et fixer un rendez-vous d’entretien. “Chat échaudé craint eau froide”, nous nous pointons à l’heure indiquée pour la grande interview. Le colonel nous conseilla un dictaphone, au risque d’occulter l’essentiel. Mais d’emblée, nous le rassurâmes que nos prises de notes feront l’affaire et permettront de faire l’économie d’une transcription pour gagner du temps.
Né le 2 octobre 1935 à San, marié et père de neuf (9) enfants, le colonel Youssouf Traoré fait partie des élèves officiers actifs, formés à l’école des officiers ressortissants des territoires d’Outre-Mer à Fréjus (France), qui ont formé l’armée malienne au départ du dernier soldat français en 1961. Ces différents officiers et sous-officiers se sont mis à la disposition de leur pays après les indépendances. Ils ont la particularité d’être de vaillants soldats. Parmi ce noyau de l’armée, certains, dont le colonel Youssouf Traoré, murirent à un moment donné l’idée d’un coup d’Etat.
Pourquoi un coup d’Etat ?
C’est la principale question que nous avons posée à notre héros du jour. Il ressort de ses explications que le lieutenant Moussa Traoré n’est pas l’instigateur du coup d’Etat du 19 novembre 1968. L’idée est de trois jeunes officiers : le capitaine Sory Ibrahim Sylla, les lieutenants Youssouf Traoré et Mamadou Sanogo. Chaque fois qu’ils avaient le temps, ils discutaient de la vie de la nation. A l’époque, le lieutenant Moussa Traoré servait à Kayes. Après les pelotons 1 et 2 à Ségou et Gao, ils décident de passer à l’offensive. Ils ont touché des camarades à qui ils ont confiance, dont Moussa Traoré. A cette phase, le risque était patent, surtout que certains, notamment le chef d’Etat Major (CEM) le colonel Sékou Traoré, les lieutenants Ousmane Coulibaly et Alou Traoré ont désapprouvé l’action. Le CEM informera même le ministre de la Défense, et une réunion d’urgence est convoquée à Kati. Le colonel Sékou dénonce l’action des jeunes et leur demande de patienter. Après cette rencontre entre officiers, les conspirateurs ont compris que la menace est réelle et ils donnent des consignes : abattre à domicile tout suspect au-delà de minuit. Le slogan était clair “mieux vaut mourir que de se laisser prendre comme un mouton”.
Malgré la confirmation d’un coup d’Etat en gestation, le pouvoir, au lieu d’être en état d’alerte maximal, n’entreprendra rien pour traquer les auteurs. Il paiera cash son laxisme et sa négligence le 19 novembre 1968. Le président Modibo Keïta, au retour d’un voyage à l’intérieur du pays, est arrêté sur la route de Koulikoro.
Les erreurs fatales de Modibo Kéïta
Conduit au siège du Cmln, le lieutenant Moussa Traoré lui notifia la prise du pouvoir par l’Armée. Selon le colonel Youssouf Traoré, le président Modibo Keïta n’a pas bronché, il n’a rien manifesté pour exprimer son désaccord par rapport à l’action des militaires.
Qu’est-ce qui a poussé les jeunes officiers à s’emparer du pouvoir ? Pourquoi le choix s’est porté sur Moussa Traoré pour diriger le pays alors qu’il n’était pas l’instigateur principal du coup de force, à plus forte raison le plus gradé du groupe ?
Le colonel Youssouf Traoré rafraichit la mémoire du peuple malien pour justifier l’intervention du Cmln : “Le régime de Modibo Keïta a eu la maladresse de commettre certaines erreurs qui l’ont décrédibilisé. Primo, la création d’une milice sous l’autorité de Koulouba fut plutôt un catalyseur du développement des contradictions sociales.
Secundo, le coup d’Etat civil contre les institutions et le parti US-RDA qui a consisté à dissoudre illégalement les organes dirigeants de toutes les sections du parti, remplacés par les comités locaux de défense de la révolution. Au niveau national, le Bureau politique de l’US-RDA fut dissout et remplacé sans congrès par un Comité National de Défense de la Révolution.
A l’Assemblée nationale, le bureau fut illégalement dissout et remplacé par une commission législative présidée Mamadou Diarrah de Koulikoro. Mahamane Haïdara, le président fut destitué.
Tertio, l’opération Taxi, conçue et réalisée pour moraliser la vie politico- économique, ne put paradoxalement résister à la cupidité et au banditisme des miliciens. En moins d’un an, tous les véhicules saisis en parfait état de marche (plus d’un millier) appartenant aux cadres politiques et administratifs, furent totalement dépouillés de toutes leurs pièces essentielles démontables (roues, batteries, moteurs, phares) par les miliciens et vendus sur le marché noir.
Enfin, les obsèques du franc malien. Proclamé attribut de souveraineté nationale par le président Modibo Kéïta pour motiver sa création, la courte histoire du Franc Malien fut écrite dès le départ par des arrestations, un tribunal populaire illégal, des condamnations arbitraires avant de se terminer dans les dunes de sable au nord par la liquidation physique des opposants par un peloton d’exécution.
Quant au choix porté sur Moussa Traoré après le coup d’Etat, il résulte de la disqualification des gradés. D’abord, le CEM Sékou Traoré, dès le départ, a décliné l’offre quand nous lui avons fait la proposition. Nous nous sommes rabattus sur le capitaine Sory Ibrahim Sylla. Celui-ci a tenu des propos décevants qui ne nous permettaient pas de lui faire confiance. Nous nous connaissons entre nous depuis l’école militaire, et on s’est dit que dans le groupe le lieutenant Moussa Traoré a les atouts requis pour prendre la tête du mouvement.”
Après la déstabilisation des institutions de la République, il n’était pas exclu que le peuple se soulevât pour manifester dans les rues et faire échouer le coup d’Etat. Pourtant, dans le livre intitulé “La chute de Modibo Keïta” de Bintou Sanankoua, il est écrit que deux responsables de l’US-RDA ont tenté cette stratégie au niveau du cinéma Babemba. Mais, ils n’y parviendront pas. Pour le colonel Youssouf Traoré, le Cmln n’a pas pensé à un tel scénario, parce qu’il était convaincu du ras de bol de la population à cause des excès de la milice. Donc, la grande liesse qui a suivi l’annonce du coup d’Etat a suffi pour conclure que les militaires ont agi au bon moment. Une fois la chute du régime consommée, Youssouf Traoré occupe le poste de Commissaire aux Conflits et devient de facto la quatrième personnalité après Moussa, Yoro Diakité et Amadou Baba Diarra.
Nous y sommes, nous y restons !
Si le peuple a applaudi le coup d’Etat, il parait cependant évident qu’il a cru à la liberté, à la vraie démocratie que les militaires ont promises dans un délai de six mois. Il comprendra par la suite que le Cmln a changé de fusil d’épaule.
Le colonel Youssouf Traoré soutient qu’ils étaient très sincères en promettant de remettre le pouvoir aux civils au bout de six mois. Mais ils se sont rendu compte de beaucoup de choses par rapport à la situation du pays, notamment l’agitation des cadres de l’US-RDA. Le Cmln ne pouvait pas réaliser un tel projet et laisser le pays entre les mains des opposants qui pouvaient se retourner contre eux. Au sein même de l’armée, le Cmln faisait face à une dissidence de certains compagnons d’arme. Il fallait se méfier des réunions clandestines, des tracts des cadres de l’US-RDA.
Ce revirement du Cmln a effectivement conduit à une tentative de coup d’Etat, orchestré par un certain capitaine Diby Sylas Diarra et certains de ses camarades, qui n’étaient pas d’accord avec le CMLN pour la conduite des affaires du pays. Dommage, le groupe sera dénoncé et ses membres arrêtés, “jugés” et expédiés à Taoudénit où plusieurs d’entre eux mourront en détention de travaux forcés.
Quelle explication à la rapidité des choses à l’égard de ces putschistes ? Notre héros dit qu’après leur arrestation, il n’a plus suivi le dossier de près. Il n’était pas membre de la cellule de surveillance, composée de Moussa Traoré, Tiécoro Bagayoko, Kissima Doukara, Faran Samaké. Donc, Youssouf dit ignorer les raisons et les conditions dans lesquelles Diby Sylas et sa bande ont été transférés de façon rapide.
Les tempêtes n’empêcheront pas le Colonel Youssouf Traoré de demeurer sous le toit du pouvoir, à côté de son ami Moussa Traoré.
Au lendemain du coup d’Etat, il est nommé ministre de l’information jusqu’en septembre 1975.
En janvier 1978, il a la lourde responsabilité de diriger le ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique. Membre du Conseil national et du Bureau exécutif central de l’Udpm, dont il est membre fondateur, membre du conseil supérieur du Plan de Développement National, membre du Conseil Supérieur de la défense, président de la Commission nationale d’organisation des fêtes et visites officielles.
Tiécoro, Kissima et Karim arrêtés
Compagnon inséparable du président Moussa Traoré et fin stratège, le colonel Youssouf Traoré a contribué à assoir le régime de son ami, à un moment où la bande des trois constituait une épine dans les pieds. Et c’est à juste titre que de façon discrète la bande sera démantelée. Comment ? S’agissait-il d’un règlement de compte ou d’une révolution de palais ? Le colonel à la retraite dit que tout est parti d’un éventuel remaniement où Kissima Doukara devrait changer de portefeuille. Cela n’était pas l’avis de la bande des trois qui voyait déjà une dislocation de son groupe. Parce que Tiécoro ne devait plus relever de Kissima. La réunion du 6 janvier 1978, où Moussa a été mis en minorité quand il a annoncé les changements dans le prochain gouvernement, a été le détonateur de la crise. Parce que le trio Moussa, Tiécoro et Kissima se concertait régulièrement pour la gestion du pays. Mais la volonté du président de vouloir opérer un remaniement à l’insu des autres n’a pas bien sonné dans leur tête. Selon le colonel Youssouf Traoré, depuis ce jour, Tiécoro, Kissima, Charles Samba Sissoko, Karim Dembélé tenaient des réunions secrètes. Et Moussa Traoré était informé à la minute de tous leurs mouvements.
A la question de savoir si ce n’est pas le tract de Tiécoro sur la Première dame, Mariam Traoré, qui est la raison principale de leur arrestation, le colonel Youssouf Traoré confirme que cet épisode en est pour beaucoup. Mais la dernière réunion du groupe a précipité les choses.
Comment ?
Le colonel en retraite donne les explications et dévoile comment les uns et les autres ont été arrêtés et ligotés au siège du Cmln : “Le groupe a tenu une réunion pour passer à la vitesse supérieure. Il décide de faire un coup d’Etat le mercredi 29 février 1978, pour porter Charles Samba Sissoko au pouvoir. Donc, je devais être exécuté en même temps que Moussa. Dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 février 1978, le président m’a informé. Avec une telle information, l’anticipation sur leurs intentions paraissait la seule solution. Nous n’avons pas paniqué et immédiatement nous avons décidé de les neutraliser rapidement. Le matin du mardi 28 février, j’ai briefé mes hommes de ce qui devrait se passer comme action. Moussa et moi avons élaboré une stratégie pour les arrêter. Le président les invita un à un pour une réunion d’urgence. Une fois dans le bureau de Moussa, et en pleine discussion, les soldats surgissaient et appliquaient les consignes. Ils ont tous été arrêtés et ligotés dans les mêmes conditions. Charles Samba Sissoko n’était pas au Mali au moment des faits. A son retour, je suis parti l’arrêter avec un commando. Le capitaine Soungalo Samaké qui soutient qu’il n’a jamais eu l’intention de fomenter un coup d’Etat contre Moussa, était le bras armé de Tiécoro. Donc, il ne pouvait pas demeurer sans être au courant ou ne pas aider Tiécoro. Sa présence dans les réunions secrètes en dit long sur sa complicité. ”
Une fois cette bande décapitée, jugée, condamnée et envoyée dans le bagne de Taoudénit, le colonel Youssouf Traoré est devenu par la force des choses le deuxième homme fort du pays. Le président Moussa Traoré ne jurait que par lui, parce qu’ils se sont connus depuis l’école militaire, perpétré ensemble le coup d’Etat de 1968, et orchestré la neutralisation des dissidents dans l’armée, et au sein du CMLN.
Dommage que cette amitié a volé en éclats, quand le régime dictatorial de Moussa Traoré a été secoué par la grève de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (Uneem) dirigée d’abord par Tiébilé Dramé, puis par Abdoul Karim Camara dit Cabral. Le colonel Youssouf Traoré, par sa position au centre de pilotage et en sa qualité de ministre de l’Education nationale, ne sera pas compris par Moussa. Un clash éclata entre les deux hommes. Selon lui, Moussa l’a qualifié d’ennemi du parti, de complice du mouvement estudiantin.
Qu’est ce qui s’est réellement passé pour que les deux amis deviennent des ennemis ?
Le colonel Youssouf explique : “A la suite de la grève de l’Uneem, il a été confié à la sous-commission culturelle de la Commission de l’information et de la culture du Bureau exécutif central de l’Udpm, l’élaboration d’un rapport après une étude approfondie de la situation scolaire. Ladite sous-commission dont j’étais le président devrait faire des propositions concrètes pour trouver une solution définitive au mouvement. Avant l’adoption du rapport, le président Moussa Traoré a envoyé quelqu’un pour récupérer le rapport provisoire. J’ignore à présent les motivations de cette décision. La réunion du BEC qui a suivi fut celui de mon procès. Moussa m’a accusé de tous les maux concernant la crise scolaire. J’ai répliqué pour dire qu’il peut avoir ses arguments, mais les cadres qui ont rédigé ce rapport sont loin d’être des ennemis du parti.”
La lettre et l’exil
Le rapport dont nous avons copie est tellement bien rédigé, avec des propositions concrètes que Moussa Traoré ne saurait accepter qu’il soit produit par une sous-commission dirigée par son intime ami le colonel Youssouf Traoré. Celui-ci a fait le travail en mettant l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de ses relations avec le président. Mais ce qu’il a oublié, c’est que Moussa Traoré a toujours filé son entourage. Il avait un service de renseignement officieux très efficace. Raison pour laquelle, il n’a pas pu être surpris durant 22 ans sur les 23 de son règne. La preuve est qu’il a révélé, lors de son procès, avoir dit au général Mamadou Coulibaly que le colonel Bakary Coulibaly du PC Opérationnel n’est pas un officier sur lequel on peut compter. Parce qu’envoyé à Kita pour superviser les élections, il a produit un rapport qui est en déphasage avec tout ce qui s’y est passé.
Comment Moussa a-t-il su cela ?
La raison est simple. Il avait envoyé un gendarme déguisé en civil, pour les mêmes missions confiées au colonel Bakary Coulibaly. Alors, il n’était pas exclu que la sous-commission dirigée par Youssouf Traoré ait été infiltrée par un de ses membres, à la solde du président. Sinon, il est incompréhensible que Moussa soit au parfum d’un rapport provisoire.
Entre les deux hommes, la rupture est consommée. Pendant que Youssouf pense être sincère et tranquille avec sa conscience, Moussa Traoré est convaincu qu’il a trahi le serment de l’amitié basé sur la loyauté. Les rumeurs de l’existence d’un front de dissidents ayant pour objectif premier de déstabiliser le régime, avec le concours des membres de la Commission de l’information et de la culture dont le colonel Youssouf Traoré est le président, sont véhiculés çà et là. A titre de rappel, lors du procès Crimes économiques en 1992, Moussa Traoré a cité un adage de chez nous qui dit approximativement que “lorsque des amis ont l’habitude de se cacher ensemble dans un coin, si par hasard l’un d’eux perd de vue les autres, le mieux pour lui c’est d’aller à l’endroit où ils ont effectivement l’habitude de se cacher”.
C’est pour démontrer que le colonel Youssouf Traoré s’est rappelé des coups qu’ils ont joués aux anciens camarades depuis 1968. Autrement dit, il sait très bien de quoi Moussa Traoré est capable, quand il sent un adversaire ou un ennemi.
Dans une lettre en date du 1ér mai 1981, en annonçant sa démission, il tient à dire à Moussa Traoré que le 30 avril 1980 marque la fin d’une longue et pénible étape dans sa vie de soldat, dans sa vie politique au service d’une amitié et du peuple malien. Il ne regrette rien au double plan amical et politique. Il se dit extrêmement heureux d’avoir la conscience tranquille face à tous les événements qu’ils ont connus, et tous les problèmes qu’ils ont eu à résoudre depuis plus de vingt ans dans le cadre du développement économique du pays, de la création et de la vie de l’Udpm. Il dit qu’il n’a point été surpris de voir les membres du BEC s’acharner comme des fauves contre la commission et son président, allant jusqu’à traiter ce dernier de dissident, d’anti parti. Cependant, il a rappelé un proverbe de Moussa Traoré selon lequel lorsqu’on trouve un arbre tombé, on doit le relever car un jour on pourra s’asseoir sous son ombre. Mais lorsqu’il s’agit d’un homme, si vous le faites, vous ne récolterez que des ennuis. Il conclut que tous les déboires qu’il a connus depuis vingt-cinq mois sont le fruit d’une grossière mise en scène, et soutient que les hommes passent, les peuples demeurent. Il affirme avec conviction qu’un monarque, si puissant soit-il, ne peut rien contre le destin des hommes et des peuples. Par conséquent, lui Youssouf, suit et suivra irréversiblement le sien.
Une telle correspondance ne pouvait qu’envenimer une situation déjà tendue. Le président Moussa Traoré insiste et charge certains membres du B.E.C pour se rassurer que ce soit Youssouf Traoré qui a signé le rapport. Ils ont demandé à celui-ci de revenir sur sa décision avant le prochain congrès. Le colonel n’a pas hésité à leur dire que sa décision est irrévocable. Sur le coup, il rend la clef de son véhicule de service et s’en va tout droit chez lui. Comme on pouvait s’y attendre, Moussa Traoré n’a pas tardé à réagir. Il met le colonel Youssouf Traoré en retraite anticipée, dix ans avant son âge réel et contrôle ses mouvements. Ce dernier profita d’une visite chez ses parents à San pour traverser les frontières maliennes. Le pouvoir a tout tenté pour le traquer. Il déjoue tous les coups.
Comment a-t-il pu sortir sans être arrêté ? Qu’est-ce que le régime a entrepris pour lui rendre la vie difficile ?
Le colonel Youssouf se souvient : “Avec la décision de ma mise en retraite, je ne pouvais plus travailler au Mali. Mes parents m’ont conseillé de quitter le pays pour avoir la vie sauve. Parce que tout pouvait m’arriver une semaine plutôt. On m’a refusé un passeport au motif que tous les imprimés ont été utilisés pour le pèlerinage. A San, pour me délivrer une carte d’identité le commissaire s’est rendu à Bamako pour avis. Son adjoint qui n’était au courant de rien a pris les dispositions pour me donner le sésame. Dès le lendemain, j’ai quitté le territoire malien très tôt, et c’était la débandade. Le pouvoir a mis des agents à mes trousses, mais je ne me reprochais rien. A l’extérieur, on m’a filé avec des policiers qui se relayaient. Au Burkina, j’étais logé chez un fonctionnaire de la Cedeao, qui finira par me renvoyer à cause de la pression. Je rejoins le Bénin, puis le Ghana où on a relevé l’ambassadeur Kibili Demba Diallo pour la simple raison qu’il m’a délivré un passeport”.
Youssouf Traoré passera ainsi dix ans d’exil forcé et n’aura son salut qu’à l’avènement de la démocratie au Mali en 1991.
De retour au Mali, il crée l’Union des forces démocratiques pour le progrès (Ufdp) et devient député à San pendant la première législature (1992-1997).
Comment l’officier a-t-il migré dans la politique ?
Depuis l’armée, colonel Youssouf Traoré faisait la politique à sa façon, donc sa migration n’est que la suite logique de cette conviction des années 1960. Lui qui a eu la chance de vivre deux régimes : la dictature et la démocratie.
Existe-t-il une comparaison possible entre les deux systèmes ?
Le colonel Youssouf Traoré dit qu’il n’y a pas de comparaison possible entre les deux pouvoirs. Il est d’accord que les militaires ont commis des bêtises, mais est convaincu aussi que leur coup d’Etat a sauvé des vies humaines. Partage-t-il le même avis que Moussa Traoré qui disait en 1990 lors du sommet de la Baule que l’Afrique n’est pas encore mûre pour une démocratie imposée ? Pas du tout, répond Youssouf, si cela vient de Moussa Traoré ; mais il serait d’accord si c’était un autre chef d’Etat qui l’avait dit. Bref, il ne partage pas son avis. Parce qu’une démocratie ne s’impose jamais, c’est la volonté du peuple qui parle.
Actuellement, Youssouf Traoré vit tranquillement chez lui à Djicoroni Para (à quelques foulées de chez le Général Moussa Traoré), tout en suivant l’actualité du pays sur tous les plans.
Le colonel Youssouf Traoré a été réhabilité par l’ancien président Amadou Toumani Touré en 2006. L’histoire entre les deux hommes date du 28 février 1978, quand le commandant de compagnie du camp para, Soungalo Samaké, a été arrêté. ATT, qui était son adjoint, fut installé le même jour par le colonel Youssouf Traoré. Ils sont restés ensemble du matin au soir et le colonel a dopé le cœur de son cadet par rapport aux défis qu’il doit relever. Nous parlerons de cette face cachée de l’histoire du Mali, plus tard dans un autre contexte.
Aujourd’hui, il est regrettable, même surprenant que Moussa Traoré et Youssouf Traoré ne se fréquentent pas. Ces deux hommes ont été des complices durant des décennies. Pourtant, leurs portes ne sont séparées que de 50 mètres environ. Ils ne se voient que chaque vendredi à l’occasion de la grande prière à la mosquée. Quand nous avons demandé au colonel Youssouf Traoré comment cela a pu arriver, il répond que chacun sait ce qu’il a fait et sait ce qui s’est passé. No comment !
O. Roger Sissoko
Mr Sangaré, ce n’est pas Alpha O Konaré qui a améné IBK comme tu le prétend, c’est le CE de l’Adema qui l’a imposé, après l’échec de Alpha avec ses 2 premiers ministres (Younouss Touré et Abdoulaye Sékou Sow). Et tout le mode sait que c’est IBK qui a installé la démocratie au Mali.
C’est bien plutôt Alpla qui a trahi tout le monde. Au départ c’est Mohamed lamine qui devrait être le tout nouveau premier ministre, il ne l’a pas fait. Au finir, il a reçu à chasser Mohamed Lamine de l’Adema et placer ses hommes. Après le décès de Boubacar S Sy, Alpha a récupéré le clan CMDT à des fins politiques et dont les péripéties continues de nos jours. Alpha n’a jamais su manipuler IBK a sa guise et voilà. Mme Alpha et IBK n’ont jamais parlé le même langage. Pour rappel IBK a interdit la transformation du Palais de Koulaba en “grin” de Mme.
On le sait que quand Boua IBK roulait dans une Mercedes comme Premier Ministre son President AOK roulait dans une simple Peugeot, la grande difference entre Boua l’insouciant au gout insolent pour le luxe et la dolce vita et le President humble,AOK.
…une Mercedes peut moins couter en exploitation et mme Prix qu une ordure achetee a la France….
Mr Mamadou Namogo, je vous renvoie au livre du Capitaine Soungalo Samaké (qui vit encore) nommé ‘Ma vie de Soldat”. Dans lequel livre, lui-même en tant que acteur, a regretté ce malheureux coup d’état du 19 novembre 1968 qui a fait sombrer le Mali dans les ténèbres jusqu’à nos jours. Le Capitaine disait qu’ils ont fait pire que le régime de Modibo Kéita. Je vous rappelle que le lieutenant moussa traoré était formateur de ces miliciens qui ont causé beaucoup de tord au régime et la population et sachez que cela n’était qu’un montage pour discréditer le régime. Pour preuve les miliciens qui était à la tâche ont été récompensé par les putschistes tandis que les autres souffraient. Pour finir ce chapitre du coup d’état, le Brave Capitaine THOMAS SANKARA disait: “un militaire sans formation politique, est une bombe à retardement”. Nous, maliens, avec les 14 vauriens dont moussa traoré à la tête, avons appris à notre dépens. ILs ne savaient pas signer. Le temps qu’ils apprennent la signature, ils ont gardé certains cadres autour d’eux dont le dernier directeur de cabinet du Président MODIBO KEITA, etc…(pour ne pas facher)
Quant à youssouf traoré, ce monsieur fait honte avec ses grossièretés de mensonge. Tous les problèmes au niveau du cmln sont venus en premier de lui-même avec le problème d’argent volé à la mairie de San dont, lui, son père était le maire. Dès les premières heures, leur stratégies à été d’éliminer tous les militaires les plus gradés qu’eux en fomentant des complots. Après, ils se sont partagés des grades: moussa traoré colonel et tous les autres lieutenants sont nommés lieutenant-colonels. Ainsi moussa traoré est devenu le plus gradé de l’armée malienne. Par la suite, c’était le tour de l’éclatement du cmln par la trahison et le montage de youssouf traoré. Comment peut-on comprendre que le lieutenant-colonel Kissima Dounkara, en tant que ministre de la défense et tiècoro bagayoko directeur de la sécurité pouvaient échoué un coup d’état contre moussa. Toutes les dissensions ont été crées et entretenues par ce apprenti officier youssouf traoré qui a été handicapé à la suite d’une pêche à la grenade à Marakala. moussa traoré disait avoir regretté de ne pas le laissé chiffonner par tiècoro bagayoko. Il n’est qu’un “fagot”. Youssouf doit se taire à jamais, sinon on lui dira qui il est. De l’un des pays le plus industrialisé de l’Afrique , ces 14 vauriens, immatures, nous ont fait tombé très, très bas, à même au niveau de la mendicité forcée. Nous leur tolérons jamais. Qu’ils brûlent dans l’Enfer. De la politique du Président Modibo KEITA, le Mali devrait se trouver mieux, très mieux que ce que nous vivons actuellement.
👤….merci! …maintenant, LIBERONS NOS PEUPLES DE L ARABISME ISLAMIQUE PROFONDEMENT DJIHADISTE ET LA FRANCISATION PUREMENT COLONIALE….👤
A quand la biographie du Général Moussa TRAORE… ?
Et surtout à quand les ” Mémoires ” du Président Général Moussa TRAORE, par lui même… ?
Les Révolutionnaires et les Putschistes ont un point commun… C’est que tôt ou tard, ils finissent toujours par se dévorer entre eux pour le Pouvoir. Même quand ils n’ont plus d’ennemis, ils s’en créent. C’est plus fort qu’eux.
Les Révolutionnaires et les Putschistes ont un point commun… C’est que tôt ou tard, ils finissent toujours par se dévorer entre eux pour le Pouvoir. Même quand ils n’ont plus d’ennemis, ils s’en créent. C’est plus qu’eux.
Sangaré, bjr. Si je connaissais votre adresse résidentielle, j’allais partir chez vous et vous serrer la main! Votre analyse est plus-que vraie. Vous avez tout dit. Félicitations!!!!!!!!!!!! Vous n’avez dit que la vérité. Franchement j’ai beaucoup apprécié votre intervention. Vous connaissez bien cette histoire et vous racontez comme ça a été passé. Personne n’est dupe; seulement certains essayent de défendre l’indéfendable!
😊👤LA VRAIE HISTOIRE ICI EST QUE SI, TU PERMET A L AUTRE D EXTRAIRE TON AME ET DE T INSUFLER LA SIENNE DONC DONC TU N ES PLUS SOI MEME MAIS TU DEVIENS SA CREATURE ET LE CARRE OU TU TE TIENS LUI APPARTIENDRA! LA CULTURE, LE CULT VOIR LA TRADITION SONT L AME DE L HOMME QUI TIEN PIED SUR UNE TERRE, DONC LA CULTURE LE CULT LA TRADITION SONT L AME DE LA TERRE, SI TU TROQUES TON CULT TA CULTURE TA TRADITION CONTRE CEUX D AUTRUI TU LUI CEDES TA TERRE!…LES MALIENS N ONT PLUS DE TERRE ELLE APPARTIENT DESORMAIS AUX FRANCAIS ET AUX ARABES! LE CMLN ET😑 TOUS LES HOMMES ET FEMMES EGOISTES ET HYPOCRITES FRANCEXCISES ET ARABIDIOTISES QUI Y ONT CONTRIBUES, CES VIEUX PEUREUX ET DEMAGOGUES ICI TOUS TEMOINS ET ACTEURS DES FAITS 1968 A AUJOURDHUI, COMME GMT, YOUSSOUF TRAORE,TIECORO, BREF CMLN ETC ONT TERRASSE LE MALI ET L ON TROQUE A DE LA PACOTILLE!😑 LES JEUNES DOIVENT REFUSER L ISLAM ET LA FRANCOPHONIE 👤😊
Merci M. Roger Sissoko , qui vient de nous offrir l’opportunité de parler du Colonel Youssouf Traore , du CMLN . Nous avons suivi le règne de cette junte militaire de 1968 a 1991. Il a dit l’inutile et garder l’essentiel. Pourtant nous les observateurs sommes restés sur notre faim. Le Colonel Youssouf Traoré , s’est prostitue a son ami Moussa Traoré pour qu’ensemble ils se débarrassent de leurs compagnons de l’armée nationale ( le groupe du Capitsine Dibi Sillas Diarra ), ensuite le groupe de la bande des trois (Tiecoro, Kissima Doukara ) et leurs amis : Karim Dembele , Charles Samba Sissoko, Soungalo Samake , Abdoulaye Diallo dit DAX, Mamadou Mariko etc…Ce que j’ai lu ne reflète pas la réalité . Sans oublier que j’ai eu le privilège d’entendre la version des vaincus lorsqu’ils étaient en détention dans le grand nord du Mali. Le Colonel Youssouf TRAORE, a été plus sanguinaire que Moussa Traoré durant le règne du CMLN . Il a passé son temps a régler des comptes dans l’armée que parmi les civils . Ces faits sont connus de tout le monde. Je suis très surpris qu’il n’a pas détaillé le rôle joué par chacun des membres du CMLN lors du coup d’Etat qui a renversé Moussa Keïta le 19 Novembre 1968. D’abord il doit dire quel rôle lui Youssouf TRAORE a eu à jouer lors de ce coup d’Etat du 19 Novembre 1968? Nous sommes d’accord que cette irruption de l’armée sur la scène politique a sauvé le pays , meme si d’autres apprécient négativement ce coup de force. Une chose est sûre , Modibo Keïta a fait des victimes innocentes , sa milices et autres ont fait du mal au peuple malien. Ce qui nous intéresse , c’est le Colonel Youssouf Traoré . Qui est il ? Qu’a t’il fait avant pendant et après le coup d’Etat du 19 Nocembre dont il a été un acteur ? Son exile? Ses relations avec son ANCIEN AMI GMT? etc etc …. Ce que je retiens de cet homme: il a été un revanchard, un mégalomane , un homme resté soumis à GMT pour exécuter ses sales besognes, jusqu’au jour où son tour est arrivé. Moussa TRAORE , est le plus sanguinaire, il n’a pas hésité à se débarrasser de ses meilleurs amis pour conserver son pouvoir : Tiecoro BAGAYOKO , Soungalo SAMAKE et autres, ce n’est pas Youssouf TRAORE qu’il allait épargner . Conscient de cette triste realite , le monarque Youssouf TRAORE a prefere fuir que de se trouver a Taoudenit pour y mourir. Youssouf TRAORE s’est bien qu’a Taoudenit on y rentre et rare sont ceux qui reviennent. Il est responsable au meme titre que GMT de ces dizaines de victimes qui ont ete tue a Taoudenit . Ils (GMT et Youssouf TRAORE ) sont les donneurs d’ordre pour tuer tel ou tel prisonnier. Il peut dite ce qu’il veut , mais jamais il ne convaincra les temoins des faits . Les consignes donnees aux militaires charges de la torture de ces detenus etaient claires et ne souffraient d’aucune ambuguite . Ils (prisoniers) doivent mourir. Les donneurs de ces consignes etaient: GMT , Youssouf TRAORE , Tiecoro BAGAYOKO , Kissima Doukara etc… Ne vous etonnez pas si J’ai cite TIECORO et Kissima qui sont auteurs des crimes commis par le CMLN , avant d’etre eux aussi des victimes . Curtains passages de l’expose du Colonel YOUSSOUF TRAORE font rire, un manque de courage de dire la verite: ” Apres l’arrestation du Groupe du Capitaine Dibi Sillas Diarra pour tentative , ils ont ete arrete , juge , condamne et envoye a Taoudenit, le reste a ete here par Moussa , Tiecoro et Kissima “. Qu’elle honte ! Sous le CMLN , ses membres se reunissaient chaque semaine pour discuter de tous les sujets et problemes du pays . Le Colonel Youssouf TRAORE qui etait membre assistait a cette rencontre au meme titre que les autres . Il lui a manqué de courage dire toute la vérité sur le coup d’Etat du groupe de Dibi qui il faut le dire était effectivement une réalité . Le sort réservé aux auteurs a été décidé par le CMLN qui avait une main mise sur la justice. Pour revenir à son exile. Après avoir expliqué comment il est parti de San sa ville natale pour le Burkina Faso, point de commentaire, un proverbe de chez nous dit ceci ” Si tu vois quelqu’un fuir , c’est qu’il a fait quelque chose” . Le Colonel Youssouf TRAORE , sait ce qu’ils ( lui et GMT) ont fait aux autres, Youssouf connait egalement Taoudenit, alors il a prefere fuir que de rejoindre cette triste prison de Taoudenit, ou s’il rentrait, jamais il n’allait revenir. Il connait surtout l’attachement de son ami GMT a son fauteuil presidentiel . Ce qu’ils ont fait aux autres, allait lui etre fait . Alors son exile n’a d’autre explication que la peur de mourir a Taoudenit comme les autres . J’ai mis ami en majuscule, ils ( GMT et Youssouf TRAORE ) sont desormais des anciens amis, donc plusqu’ennemis. Ils ont commis ensemble des crimes pour se maintenir au pouvoir. Apres la rupture est intervenue entre les deux hommes, le second ayant compris que son tour etait arrive la pris la fuite. Le 28 Fevrier 1978, a l’arrestation de la bande des trois, le Colonel Youssouf TRAORE , a procede a l’arrestation de Commissaires de Police qui etaient innocents , le seul mal qu’ils ont commis C’est de servir la nation malienne. Le cas du Commissaire de la Police de la ville de San, en est la parfaite illustration . Il a ete arrete et jete en prison sur ordre du Colonel Youssouf TRAORE . Pour me resumer le Colonel Youssouf TRAORE n’est pas mort parce qu’il a fui, alors qu’on dit en Bambara qu’il vaut mieux mourir que la honte! Je prefere le sort qui a ete reserve a tous ces martyrs du CMLN : le Groupe du Capitaine Dibi Sillas Diarra , le Capitaine Yoro DIAKITE , le Groupe de la bande des trois etc… que le sort de Youssouf TRAORE et Moussa TRAORE aujourd’hui tous vivants, mais dans la honte et l’humiliation. GMT avec toute sa strategie a ete chasse du pouvoir, juge et condamne a mort, puis gracie. Le Colonel Youssouf TRAORE , a fui et est revenu honneur ni dignite. Ils doivent pas oublier que le jour du dernier jugement chacun repondra de ses actes. Tous ont les mains tachees de sang humain. Une page peu glorieuse de l’histoire du Mali en general , de l’armee malienne en particulier.
Concernant les relations entre le Colonel Youssouf TRAORE et ATT, je ferai specialement une rubriwue , qui sera tres interessante. Il s’agit de deux larrons en foire. Apres l’arrestation de la bande des trois ATT a remplace le Capitaine SOUNGALO SAMAKE a la tete du bataillon para de Djicoroni ou se deroulaient les interrogatoires de la commission d’enquete dirigee par le Col Josph MARA . Je connais ce lien parfaitement. Vraiment Youssouf TRAORE doit vraiment se taire . Aujourd’hui GMT comme mediateur! vraiment le comble du ridicule , mais il n’a pas plus assassin que le GMT, qui ne meritait par la grace du President AOK, meme au nom de la reconciliation. Les parents de ses victimes feront quoi ? De toutes les facons ils sont tous deux des bourreaux.
Je dis que le coup d’Etat du 19 Novenbre 1968 a ete salutaire. C’est Apres que la Lutte des clans internes en son sein, qui l’ont fragilise. Ces clans etaient entretenus par des hommes comme le Colonel Youssouf TRAORE . Il a aide Moussa TRAORE a tuer presque tous leurs compagnons. Quand il a sentir son tour venir , il a fui et n’est revenu qu’apres le rencersement de GMT. Mais avant sa fuite, il est co-auteurs de tous les crimes commis par GMT. Je dis les faits tel comme ils se sont passes. Comment ceux qui se sont donnes corps et ame pour perpetrer le coup d’Etat peuvent etre mis a l’ecart par d’autres qui n’ont adhere qu’apres la reussite du coup d’Etat ? Le commando qui est alle intercepter Modibo Keita et sa delegation sur la route de Koulikoro, etait commande par le Lieutenant Tiecoro BAGAYOKO , parmi il y avait l’Adjudant Soungalo SAMAKE , que le Lieutenant nous dit ou est ce que lui se trouvait ? Et le Lieutenant Filifing SISSOKO , Charles Samba SISSOKO et autres se trouvaient? Ces details prrmettront au peuple d’apprecier a juste valeur le role joue par chacun des acteurs .
Vraiment vous connaissez l’histoire.C’est aussi vrai que les ceux qui sont mort sont aujourd’hui plus en paix que ceux qui vivent. J’habite pas avec Moussa Traoré mais je suis certain qu’il souffre.
@Sambou le raciste je sais que la vie dans le foyer BAARA de Paris est dure et rend le cerveau une bouilie mais si tu peux le faire regardes l’histoire dans le temps et constate que les deux ne sont pas les memes, GMT est tres diffferent de “bras d’acier”, j’ai participe a toutes les reunions de Youssouf Traore avec les Eleves et Etudiants du Mali de l’epoque et je sais de quel cote etait Youssouf contraire a ce con de Balla qui voulait bruler le Mali pour garder son pouvoir fou. Quand le jour etait venu pour dire la verite au con de GMT il a dit la verite a GMT comme Ministre de l’Education Nationale et GMT n’etait pas content alors Youssouf a dit au revoir, alors GMT a commence a chercher a l’abattre comme il a fait avec tous ses autres compagnons mais heureusement que Youssouf a su s’echapper de la soldatesque de GMT et la verite est qu’ils vivent aujourd’hui cote a cote mais ne peuvent meme pas se parler pour te dire combien GMT est barbare, mechant, sauvage, dictateur et rancunier.
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ߒߞߏ
VU LE TORT CAUSE’ PAR LES ACTEURS DU COUP D’ E’TAT DE 1968,
LA RUPTURE AVEC LA SOUVERAINETE’ DE LA REPUBLIQUE DU MALI,
SOUVERAINETE’ NON RETROUVE’E JUSQU’ A’ NOS JOURS, 50 ANS APRES…!
TOUS LES ACTEURS VIVANTS DE CRIME-HAUTE TRAHISON DOIVENT ETRE ARRETE’S , JUGE’S, PUIS EXCUTE’S.
SEUL UN TEL CHATIMENT , EXEMPLAIRE, POURRA DEVIER LE MALI DU CHEMIN INFERNAL SUR LEQUEL IL GLISSE VOILA’ 50 ANS…!
L’EXISTENCE HUMAINE DE DEUX GENERATIONS DE MALIENS FUT DETRUITE ET DES MILLIONS POURRISSENT VIVANTS.
REGARDEZ SEULEMENT DANS NOS YEUX, TOUS LES CRIMES, DIGNES DES CAMPS DE CONCENTRATIONS NAZIS, COMMIS PAR NOS “DIRIGEANTS” POST-1968, Y SONT GRAVE’S.
👤😊MAITRE VODUN! ILS (MALIENS FRANCEXCISES ET ARABIDIOTISES COMME BEAUCOUP SUR CE MEME FORUM) ONT AUSSI LES YEUX DE LA CERVELLE CREUVES! NYAKILI TCHILEN DO, HAAKILI TCHI LEN DO….QUE VEUX TU,…ILS SE DEBATTENT DANS LA FUTILITE, HYPOCRITES ILS REFUSE DE SE VOIR DANS LE MIRROIR! ILS REFUSENT DE SE VOIR SI INHUMAINS ILS SONT EN PRIANT 5 FOIS PAR JOURS ET TROQUANT LEUR VIE CONTRE LEUR MORT! ..CES GENS LA SONT FINIS! LA SEULE SOLUTION C EST CONSCIENTISER LA JEUNESSE QUI NE DOIT EN AUCUN CAS DEVENIR DES SOUS HOMMES ISLAMISES ET FRANCISES ALORS ILS AURONT AUTRES PRIORITES QUE PRIER ET PARLER LATIN!😊👤
Tonton Youssouf, ce qui vous est arrivé est quelque chose d’inhérent à toute bande de putschistes. De tous les temps et sous tous les cieux, les putschistes ont fini par se manger entre eux. Tu as la chance d’être encore en vie, c’est l’essentiel. 🌞🌞💡💡💡
ce vieux la est plus que malhonnête car il a passé beaucoup plus de temps au Burkina que dans les autre s de la sous region; La preuve ce que son fils****E avait meme eu la nationalite Burkinabe et travaillé comme assistant professeur à l;université avant de mourir; Au moins qu;il reconnaisse ça ;
Ce vieux ne jamais ete serieux pendant son sejour au Burkina, car selon les rumeurs il etait *****
Les amitiés les plus solides sont brisées par les femmes.
Si les deux hommes,avec l’âge qu’ ils ont,continuent à s’éviter,c’est que celle qui a brisé l’amitié est toujours là, à côté de son mari.
On le sait le relèvement de KISSIMAN DOUNKARA de son poste de ministre de la défense est consécutif au refus de ce dernier d’accéder à une demande de la première dame sur un marché de l’ ARMÉE MALIENNE.
Le groupe de KISSIMAN DOUNKARA a su que MOUSSA TRAORÉ est dominé par sa femme ,voulait le renverser pour placer un autre.
Ils ont été trahi par un intime ami de TIÉCORO BAGAYOGO qui informait MOUSSA TRAORÉ des détails de leurs réunions secrètes.
Ce dernier qui a fini par être le chef d’État major de la gendarmerie a payé sa TRAHISON par une maladie mystérieuse que le régime a tout fait pour soigner sans y parvenir.
Le traite a fini sa vie comme un chien enragé dans la cour de sa maison à magnambougou avec toutes les humiliations ignobles qu’on connues ses enfants.
ON DIT QUE SES PROPRES PARENTS MALINKÉ N’ONT PAS ACCEPTÉ SA TRAHISON TANT SON AMI TIÉCORO BAGAYOGO ÉTAIT TRÈS SINCÈRE DANS L’AMITIÉ.
La première dame voulait tout le monde à ses pieds.
Le colonel et ami sincère de MOUSSA TRAORÉ a certainement participé au mariage de la femme de ce dernier,ne pouvait en aucun accepter qu’ elle lui commande.
Il devrait être écarter pour que la première dame garde tout le pouvoir.
Après son départ,les parents de la première dame ont été placés dans les postes les plus importants du pays,surtout au sein de l’ ARMÉE MALIENNE dont les marchés colossaux intéressaient la première dame.
On a là le point de départ des pratiques mafieuses au sein de notre ARMÉE qui ne se sont jamais arrêtées,même actuellement ça continue.
Le départ de l’ami intime du président a favorisé l’installation solide d’un CLAN dirigé par la première dame autour du président.
Ce CLAN a dirigé le pays jusqu’à la chute du régime.
MOUSSA TRAORÉ a toujours été la marionnette de sa femme.
Il continue de l’ être aujourd’hui.
C’est pourquoi tant qu’ elle est là,les deux amis resteront séparés.
À cause d’une femme,une mentalité s’est incrustée dans la société malienne,continue à pénaliser notre pays:CELLE DE PRIVILÉGIER L’ ENRICHISSENT PERSONNEL SUR LES DENIERS PUBLICS AU DÉTRIMENT DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL.
Une autre femme s’impose actuellement à côté du président actuel perpétuant l’esprit de Mme Mariam TRAORÉ.
IBK s’est séparé,comme MOUSSA TRAORÉ ,de tous ses camarades qui n’ont pas voulu se plier à la volonté de sa femme.
C’est pourquoi,au lieu que le parti soit la structure naturelle d’élaboration des décisions du régime,c’est un CLAN autour de sa femme qui décide tout.
Quand IBK dit qu’ il était contre que son fils se mêle de la politique,mais qu’ on ne l’a pas écouté révèle son impuissance a se faire respecter dans sa famille.
Ami est le détenteur réel de la décision comme Mariam l’était avec MOUSSA TRAORÉ .
Les tensions de trésorerie que connaît actuellement le pays qu’ on a connues avec MOUSSA TRAORÉ expriment l’adoption de l’esprit de Mme Mariam TRAORÉ par le régime actuel.
Comme MOUSSA TRAORÉ et YOUSSOUF TRAORÉ,ALPHA OUMAR KONARE et IBRAHIM BOUBACAR KEITA ne communiquent pas depuis leurs séparations en 2000.
À rappeler que c’est YOUSSOUF TRAORÉ qui a appelé son ami MOUSSA TRAORÉ pour l’informer de participer à un projet de COUP D’ÉTAT ,l’a soutenu pour être le chef de la bande.
Une femme a mis fin à cette amitié très sincère.
ALPHA OUMAR KONARE faisait tellement confiance à IBK qu’ il accepté de lui confier la direction du parti au risque de créer la cohabitation au sommet de L’ÉTAT.
Cette confiance sincère a empêché AOK de voir l’ inintelligence politique de sa décision favorisant une multiplication des pratiques malsaines ternissant son régime.
QUI S’ASSEMBLE,SE RESSEMBLE.
IBK et GMT sont naturellement amis.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue .
Voilà encore l’amalgame calculateur du méprisant OSER MENTIR C’EST OSER AIDER SOUMAILA. Toutes les occasions sont bonnes mais ne passeront pas. As tu fouillé chez L autre dame Traoré épouse de SOUMAILA. Hummmmm
Les vrais hommes ne racontent pas eux même leur histoire. Paix à leur âme, Tiecoro Bagayoko et Kissima Doukara.
Oui GMT a trahi Tiekoro et Kissima et le a tue, mais Youssouf a echappe a la soldatesque de GMT.
Sambou le raciste je sais que la vie dans le foyer BAARA est dure et rend le cerveau une bouilie mais si tu peux le faire regardes l’histoire dans le temps et constate que les deux ne sont pas les memes, GMT est tres diffferent de “bras d’acier”, j’ai participe a toutes les reunions de Youssouf Traore avec les Eleves et Etudiants du Mali de l’epoque et je sais de quel cote etait Youssouf contraire a ce con de Balla qui voulait bruler le Mali pour garder son pouvoir fou. Quand le jour etait venu pour dire la verite au con de GMT il a dit la verite a GMT comme Ministre de l’Education Nationale et GMT n’etait pas content alors Youssouf a dit au revoir, alors GMT a commence a chercher a l’abattre comme il a fait avec tous ses autres compagnons mais heureusement que Youssouf a su s’echapper de la soldatesque de GMT et la verite est qu’ils vivent aujourd’hui cote a cote mais ne peuvent meme pas se parler pour te dire combien GMT est barbare, mechant, sauvage, dictateur et rancunier.
Avant tout propos, il faut savoir que Youssouf Traoré est un homme deux fois physiquement diminué. D’abord il est borgne et secondo il est manchot. Donc, toutes ces turbulences dans sa carrière militaire et dans sa vie politiques ne pouvaient résulter que de cet état de “laisser sa vie n’être les mains de Dieu” en bambara c’est ce qu’on appelle “CHIBILA ALLAH MA”. Il ne perdait pas dans tous les cas qu’il réussisse ou pas ses entreprises souvent audacieuses et même insensées.
Dans’la fameuse commission chargée d’élaborer une proposition de sortie de crise de la situation scolaire, monsieur URBAIN DEMBELE, en était membre. Il serait bon de l’approcher pour plus d’informations.
Aussi, au crépuscule de la vie de l’UDPM, une document blanc intitulé “lettre à mon ami”, circulait sous les manteaux pour galvaniser la détermina des opposants au régime de Moussa TRAORÉ. L’intoxication a été forte au point que les ONG et les structures internationales de l’ONU, de l’UNESCO et autres organismes ont adressé une’lettre circulaire à tous les chefs de bureaux pour se tenir sur les gardes compte tenu de la fragilité du régime. L’instigateur de ce document blanc était le Colonel Youssouf TRAORÉ depuis son exil.
Toutes les atrocités commises par le régime Moussa avaient pour noyaux Youssouf Traoré.
Sankingba en sait assez de choses et malheureusement les pillards de la République ont tendance à devenir les héros. Dommage et encore dommage.
Pour la République
Non “Bras d’acier” n’est pas l’homme qui tu veux peindre ici, nous etions la et nous avions tout vu et tout entendu. Youssouf Traore a toujours aime le Mali et le developpement de ce pays. Quand a “moi Moussa” ce grand criminel n’a jamais accepte de partager un bout du pouvoir avec qui que ce soit, Moussa Traoore est un vrai dictateur qui ne connait que la force brute et qui a tue tous ses amis et collegues et enfin GMT a fini tres mal.
@Koro KING.Ton “bras de fer” là qui a bu l’eau de miel avec GMT devrait boire avec lui l’eau de kaicédrat. Youssouf était de tous les combats aux côtés de GMT: le complot des Diby Syllas (pour le retour de l’armée dans les casernes), le putsch manqué des Yoro Diakité, des Kissima….C’est quand il a eu lui même des problèmes avec son mentor qu’il est parti, sinon ce n’est pas pour le retour de la démocratie au Mali sans quoi il allait soutenir les Diby Syllas!Je sais que tu as une haine viscérale contre GMT mais ici tu ne peux pas séparer les 2 hommes; GMT et Youssouf.
Sambou ce kinguimachin lui même est un traître de L’UNEEM. Avec des recoupements je crois savoir qui il est derrière son pseudo. Traître avec son bouranké actuel, ancien ministre de la jeunesse de Moussa
Boua IBK est le traitre qui a laisse tomber le Mali pour la CMA, un soulard et incompetent Boua qui ne sait lus reflechir, pauvre Mali!
@Tougna tiki.Sankingba .Merci encore. Youssouf TRAORE ne peut pas se dédouaner de ce que GMT a fait comme erreurs.C’est lui Youssouf qui a déjoué le coup des Diby Syllas Diarra qui voulaient le retour de l’armée dans les casernes.Comme le dit l’adage: “Ni ko diyara a tiki bè Tiaya-Ni ko Koyara a tiki bè dokoya”:là où GMT est coupable Youssouf qui a arrêté la “bande des 3” et déjoué tous les complots contre GMT y compris celui des Yoro DIAKITE.. , lui Youssouf qui était le secrétaire permanent du CMLN au moment où Modibo était gardé à la maison du Peuple comme prisonnier, ne peut pas être “blanc” là où GMT est accusé.
😀😀😀😀 SAMBOU, depuis quand SANKINGBA aussi est «Tougna Tigui » ? Il décrit ici un homme résigné alors que l’article est à l’opposé !! Si tout ce que l’on raconte ici est vrai, Youssouf est plus un homme de principe qu’un homme résigné…
Yugubane, tu sembles défendre souvent l’indéfendable. Entre nous, le Colonel ER Youssouf TRAORÉ ne devrait-il pas être réformé pour cause d’inaptitude physique? Borgne et manchot, il ne répondait d’aucune aptitude pour assumer les hautes fonctions sois l’uniforme. Il en était de même pourquoi le général feu Mamadou COULIBALY de l’armée de l’air.
Sankingba n’est nullement contre l’homme mais au vu du règlement du service dans l’armée du Mali hérité du TTA français, ces deux officiers devraient être réformé avec pension d’invalidité totale. Mais hélas, la magnanimité de Moussa TRAORÉ a prévalu sur le règlement militaire.
C’était ainsi la République en un certain temps important dans l’histoire de la nation.
Pour la République.
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